ONFR
Keep abreast of the most pressing issues at Queen's Park and in the francophone communities across Ontario and Canada.


Video transcript
Ottawa´s Bilingual Designation Off to a Rough Start
An #ONfr report shows that five municipal councillors in the City of Ottawa publicly support the #BilingualOttawa project. The focus of the project is to designate Canada´s capital as an official bilingual city, provided that it does not incur any extra costs or loss of jobs. The report also reveals that thirteen city council members are undecided, while six (plus mayor Jim Watson) are opposed to the project. At Queen´s Park, meanwhile, Bill 41, created to increase the availability of French-language services in the health sector, continues to raise concerns.
Réalisateur: Michel Plaxton
video_transcript_title-en
Titre :
#ONFR
Des extraits des reportages à venir défilent en rafale durant la présentation.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER (Narrateur)
Aujourd'hui à #ONfr:
Ottawa bilingue, le conseil
municipal vote-t-il pour ou
contre? On vous révèle les
résultats de notre consultation
exclusive. Le nouveau projet
de loi sur la santé inquiète
des acteurs francophones.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER, animateur et reporter, s'adresse au public dans le studio de ONFR.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
Le bilinguisme officiel d'Ottawa
est un débat récurrent en
Ontario. On connaissait
jusqu'alors la position
du maire, Jim Watson, qui
s'oppose à l'idée. On connaît
maintenant celle des
23 conseillers municipaux
sans exception. #ONfr a
interrogé tous les élus de
la ville d'Ottawa pour connaître
leur position. J'en parle avec
mon collègue Sébastien Pierroz
à Ottawa. Bonsoir Sébastien.
SÉBASTIEN PIERROZ , premier rédacteur - reporter aux affaires francophones, apparaît sur l'écran pour converser avec ÉTIENNE.
SÉBASTIEN PIERROZ
Bonsoir Étienne.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
Comment vous vous y êtes pris
pour avoir le pouls de tous
les conseillers municipaux?
SÉBASTIEN PIERROZ
Bien, on a interrogé les
conseillers municipaux par
courriel en leur laissant,
bien entendu, la possibilité
de répondre par téléphone.
La question était la suivante
et celle qui avait été posée mot
pour mot lors du sondage
commandé par l'initiative
#OttawaBilingue en juillet
dernier, à savoir:
"Appuiriez-vous le bilinguisme
officiel de la ville d'Ottawa si
celui-ci n'engage pas de coûts
additionnels, ni de pertes
d'emplois?" On se souvient que
lors des résultats qui avaient
été publiés en septembre
dernier, 72 % des résidents
d'Ottawa se disaient favorables
au bilinguisme officiel avec
ces deux conditions. Même que
la proportion montait à 85 %
des 18-29 ans. Lors de cette
publication du sondage au mois
de septembre, il y avait trois
conseillers municipaux qui
étaient présents. Mathieu Fleury,
Jeff Leiper et Catherine McKenney.
Nous avons choisi de
ne pas les réinterroger, mais
plutôt de se concentrer sur les
20 conseillers municipaux qui
n'étaient pas là ce jour-là.
Avant de voir les résultats,
je vous propose de visionner
le reportage sur les attentes
du groupe #OttawaBilingue.
Le reportage de SÉBASTIEN PIERROZ est présenté, accompagné de différentes images de la ville d'Ottawa et d'extraits de rencontres du Conseil Municipal.
SÉBASTIEN PIERROZ (Narrateur)
Le projet de bilinguisme
officiel à la ville d'Ottawa
aimerait connaître un coup
d'accélérateur. L'initiative
Ottawa Ville Bilingue regroupant
une dizaine d'associations
francophones essaie de
convaincre les conseillers
municipaux en les rencontrant
personnellement. Une majorité
d'entre eux ont accepté ces
rencontres et ont écouté
les militants francophones.
BERNADETTE SARAZIN, porte-parole de #OttawaBilingue témoigne.
BERNADETTE SARAZIN
On tente d'être clair dans
la composante du fait que ça
n'augmentera pas les obligations
de la ville en termes
de services en français.
Ça n'augmentera pas non plus les
coûts pour déployer les services
en français à Ottawa.
Ça n'affectera pas non plus les
opportunités d'emplois qui se
présentent pour les anglophones
à la Ville.
De nouvelles images de la présence bilingue à Ottawa sont présentées.
SÉBASTIEN PIERROZ (Narrateur)
L'objectif final reste que
la politique de bilinguisme
d'Ottawa, déjà existante depuis
2001, soit enchâssée sous
forme de loi. L'avocat François
Baril est justement l'un des
instigateurs de cette
démarche législative.
FRANÇOIS BARIS, avocat-conseil, #OttawaBilingue, témoigne.
FRANÇOIS BARIL
Ce qu'on veut faire, c'est
clarifier cette obligation
linguistique. On veut énoncer
les principes sous-jacents à la
politique. Dire clairement que
la ville d'Ottawa reconnaît son
caractère bilingue et reconnaît
l'égalité des langues. Ensuite,
que la demande de la ville
d'Ottawa soit considérée par la
province, justement parce qu'il
en revient à la province de
faire ces modifications.
SÉBASTIEN PIERROZ (Narrateur)
Si certains conseillers
restent opposés à l'idée,
d'autres montrent une ouverture.
Le conseiller municipal du
quartier Capital,
David Chernushenko,
a changé d'avis
à la suite de l'une de ces
rencontres. Son accord
reste à nuancer.
DAVID CHERNUSHENKO, conseiller municipal, Quartier Capitale, Ottawa, témoigne.
DAVID CHERNUSHENKO
L'idée de déclarer Ottawa
officiellement bilingue,
je suis toujours contre.
Par contre, ce que
#OttawaBilingue propose
maintenant, c'est simplement
de prendre le caractère qu'on
a maintenant la politique sur
le bilinguisme qui est déjà
accepté par la ville d'Ottawa.
Des images des élus municipaux accompagnent le propos.
SÉBASTIEN PIERROZ (Narrateur)
Si le projet a tant de mal à
convaincre les élus, c'est aussi
parce que Jim Watson continue
à s'opposer à l'idée du
bilinguisme officiel. Autour de
la table du conseil municipal,
certains seraient en faveur sans
oser l'affirmer publiquement.
DAVID CHERNUSHENKO
(Poursuivant son témoignage)
Je crois que le conseil est
très divisé, mais je sens que la
plupart de mes collègues sont
très nerveux. Ils soutiennent
de l'idée, mais quoi faire avec,
ils sont nerveux.
SÉBASTIEN PIERROZ (Narrateur)
Le refus de Jim Watson
tranche cependant avec un
bilan positif en termes de
francophonie. L'enveloppe
allouée aux services en français
a augmenté durant ses deux
mandats et les inscriptions
aux activités récréatives en
français sont en hausse. Ottawa
risque en tout cas de ne pas
être officiellement bilingue
avant d'accueillir le monde
entier en juillet 2017.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER, animateur et reporter, s'adresse au public dans le studio de ONFR.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
Sébastien, quels sont
maintenant les résultats
de votre enquête?
SÉBASTIEN PIERROZ , premier rédacteur - reporter aux affaires francophones, apparaît sur l'écran pour converser avec ÉTIENNE.
SÉBASTIEN PIERROZ
Juste pour préciser, Étienne,
que tous les conseillers ont
vraiment répondu. Même si
parfois il a vraiment fallu
insister par courriel ou par un
appel téléphonique. C'est cinq
conseillers qui se sont déclarés
favorables au bilinguisme
officiel tel que présenté par
Ottawa Bilingue, c'est donc :
Mathieu Fleury,
Catherine McKenney, Jeff Leiper,
David Chernushenko et
Tobi Nussbaum.
La photo des conseillers en faveur apparaît. Puis une carte positionnant ces conseillers dans Ottawa montre la répartition des voix : Oui, non, indécis.
SÉBASTIEN PIERROZ
On voit sur la carte que ces
quartiers sont situés au
centre-ville d'Ottawa. On parle
ici de population plus jeune,
plus cosmopolite et donc,
quelque part, plus ouverte au
bilinguisme. À côté de ces cinq
avis favorables, nous avons reçu
cinq avis défavorables. Ce sont
donc des "non" qui viennent
s'ajouter à celui du maire Jim
Watson tel qu'il le répète
depuis déjà des années. Plus, il
y a le groupe des indécis et ils
sont 13. Parmi ces 13 indécis,
c'est le cas de Bob Monette du
quartier Orléans, de Tim Tierney
et de Stephen Blais
des quartiers entre guillemets
francophones qui veulent que la
motion soit déposée au conseil
municipal pour prendre position.
À côté d'eux, il y a ceux, par
exemple, qui disent que la
politique actuellement en place
à la ville d'Ottawa fonctionne
vraiment bien et qu'il n'y a pas
besoin de la changer.
C'est donc une officialisation
du statu quo.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
Cinq conseillers en faveur,
est-ce que certains pourraient
être pour sans le dire
publiquement?
SÉBASTIEN PIERROZ
Bien, c'est un peu la grosse
nuance, Étienne. On sait qu'il y
en a cinq en faveur, mais
derrière les portes closes, il y
a fort à parier que beaucoup de
conseillers municipaux seraient
en faveur de cette initiative.
Par exemple, Lucien Bradet, l'un
des membres du groupe Ottawa
Bilingue nous disait au mois
de septembre que 12 conseillers
municipaux seraient en faveur.
Le problème, c'est ce que nous
dit Ottawa Bilingue, c'est
qu'il faudrait, et c'est la
recommandation de
Mathieu Fleury, que 17 conseillers
municipaux soient en faveur
pour que la motion soit déposée.
Donc, on peut voir que les
déclarations publiques ne
correspondent pas, finalement,
aux déclarations derrière
les portes closes.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
Merci beaucoup pour
ce portrait très complet.
SÉBASTIEN PIERROZ
Je t'en prie, Étienne.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
(S'adressant au public de l'émission)
Un nouveau projet de loi
sur la santé du gouvernement
ontarien provoque la colère
de plusieurs organismes
francophones. Selon eux,
le projet de loi 41 ne tient
pas compte des besoins
et des préoccupations des
Franco-Ontariens. Par exemple,
on ne précise pas explicitement
les devoirs des différentes
organisations face à la Loi
sur les services en français.
Plusieurs craignent notamment
que les services de soins à
domicile puissent être offerts
par des sociétés anglophones
qui n'ont pas d'obligations face
aux francophones. Le nombre de
représentants francophones
siégeant au CA des RLISS
inquiète également.
Le commissaire aux services en
français de l'Ontario, François
Boileau, veut raisonner le
gouvernement. Je vous invite
à l'écouter, tout comme
le ministre de la Santé,
Dr Eric Hoskins, qui tente
de se faire rassurant, lui.
FRANÇOIS BOILEAU, Commissaire aux services en français de l'Ontario, témoigne dans les couloirs de Queen's Park.
FRANÇOIS BOILEAU
On la change, la loi.
Clarifions-la une fois pour
toutes. Ce qui est proposé
par le ministre Hoskins
n'est pas suffisant.
ERIC HOSKINS, ministre de la Santé, témoigne en anglais.
ERIC HOSKINS
(Propos traduits de l'anglais)
C'est clair.
Ça ne pourrait as être plus clair.
La loi sur les services en
français est référencée
dans le projet de loi.
Elle couvre l'ensemble
des éléments du projet de loi.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER, animateur et reporter, s'adresse au public dans le studio de ONFR.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
L'Ontario pourrait joindre
ce samedi les rangs de
l'Organisation internationale
de la Francophonie. Ça pourrait
donc être une journée historique.
L'Ontario rêve depuis des années
de joindre la Francophonie
internationale.
Les adresses suivantes apparaissent : @ONFR_TFO et TFO.ORG/ONFR
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
On vous offrira évidemment une
couverture complète sur notre
site Internet et les réseaux
sociaux. Au nom de toute notre
équipe, merci d'avoir été là.
On se retrouve la semaine
prochaine. Au revoir.
Générique de fermeture
Episodes of ONFR
Choose a filtering option by age, fiction or season
-
Category Season
-
Category Report