ONFR
Keep abreast of the most pressing issues at Queen's Park and in the francophone communities across Ontario and Canada.


Video transcript
Franco-Ontarian Religious Heritage Endangered
Ontario´s 12 000 places of worship have the Sword of Damocles hanging above their heads. Franco-Ontarian buildings have it particularly hard, and solutions have yet to be found. Also making headlines is the Wynne government´s announcement that electricity bills will be reduced by 17%. Meanwhile, the Franco-Ontario Students´ Association (RÉFO) is holding its annual forum, with the theme “Let´s celebrate our accents.” Journalist Sébastien Pierroz analyzes what´s at stake at this gathering.
Réalisateur: Michel Plaxton
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Titre :
#ONfr
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER, animateur et reporter, présente les sujets qui seront abordés dans l'émission. Des images issues des reportages de l'émission se succèdent.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER (Narrateur)
Aujourd'hui, à #ONfr.
Les jeunes francophones
se rassemblent pour parler
de leurs enjeux.
Et le patrimoine religieux
franco-ontarien en danger.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER est en studio, en compagnie de JEAN-FRANÇOIS MORISSETTE, reporter à Queen's Park.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
Après des mois à se faire tenir
responsable de l'augmentation
constante des prix de
l'électricité, le gouvernement
de Kathleen Wynne fait une
proposition ultime pour tenter
de calmer le jeu. La stratégie
libérale a été dévoilée
au cours des dernières heures.
Mon collègue Jean-François
Morissette était présent
à l'annonce. Qu'est-ce qui
a été dit à l'annonce?
JEAN-FRANÇOIS MORISSETTE
Kathleen Wynne propose de
réduire de 17% les factures
d'électricité. On ajoute le 17%
au 8% qui a déjà été annoncé,
qui est en vigueur depuis
le 1er janvier dernier.
Madame Wynne propose de le faire
en renégociant certains
contrats avec des fournisseurs
d'électricité. Ça permettrait
d'avoir un peu de liquidités
pour pouvoir justement
aider les Ontariens.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
On sait que pour l'opposition,
ils attaquent tous les jours
le gouvernement Wynne sur la
question d'électricité. Quelle
a été la réaction des partis?
JEAN-FRANÇOIS MORISSETTE
Les progressistes-
conservateurs et les
néo-démocrates ont attaqué
à boulets rouges sur le
gouvernement. Ils disent que
le plan est à saveur trop
électoraliste. Il faut savoir
que les mesures vont entrer en
vigueur seulement le 1er juin
prochain. Un an avant la
prochaine élection. On dit aussi
que ça ne s'attaque pas au coeur
du problème, c'est-à-dire
justement, ces contrats
avec les fournisseurs.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
Pour tous les détails,
évidemment, de cette annonce,
il y a un article que tu nous
as préparé et qui est disponible
sur notre site Internet.
Merci beaucoup,
Jean-François Morissette,
pour ces informations.
JEAN-FRANÇOIS MORISSETTE
Ça fait plaisir, Étienne.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER s'adresse au public de l'émission.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
Le patrimoine religieux
franco-ontarien est dans une
situation précaire. Il manque
d'argent pour garder en état de
nombreuses églises, mais aussi
les cimetières et presbytères
qu'on croise un peu partout
dans la province. Et plusieurs
affirment que les lois actuelles
ne les protègent pas assez.
Voici le reportage de mon
collègue Sébastien Pierroz.
Dans le reportage de SÉBASTIEN PIERROZ, premier rédacteur et reporter aux affaires francophones, des images extérieures et intérieures d'une grande église sont présentées.
SÉBASTIEN PIERROZ (Narrateur)
Les temps sont souvent
difficiles pour l'église
Saint-François-d'Assise
d'Ottawa. Comme beaucoup
d'autres bâtiments religieux,
l'église cherche des moyens
pour assurer sa propre survie.
Une manière d'éviter
une éventuelle démolition
et même parfois une fermeture.
GILLES LECLERC, organiste à l'église Saint-François-d'Assise, est interviewé.
GILLES LECLERC
Ça prend de l'argent
et à l'église Saint-François-
d'Assise, on parle de 700$ à
800$ par jour pour tenir ouverte
une paroisse. On a besoin
de chauffage, d'électricité,
d'entretien des terrains,
de stationnement et
de déneigement l'hiver.
GILLES LECLERC joue un morceau à l'orgue.
SÉBASTIEN PIERROZ (Narrateur)
La Loi ontarienne sur
le patrimoine reste un moyen
d'éviter une démolition. Mais
encore faut-il être désigné.
Certaines églises ne conservent
pas leur architecture d'origine
qui est nécessaire
pour cette désignation.
GILLES LECLERC
Dès qu'une église a été
modifiée considérablement,
ça devient un objet critique et
ça peut empêcher le classement.
D'autres images d'églises franco-ontariennes se succèdent.
SÉBASTIEN PIERROZ (Narrateur)
Les alertes se multiplient
depuis une dizaine d'années.
À Windsor, la première église
de l'Ontario, l'église de
l'Assomption, a subi une
fermeture. Dans le cas de
l'église Saint-Charles-Borromée
d'Ottawa, une désignation in
extremis a permis de sauver
l'église en 2013. L'église du
Sacré-Coeur de Sturgeon Falls
n'a pas eu cette chance. Il y a
quelques mois, elle a été
démolie.
Des images d'archives de la démolition de l'église de Sturgeon Falls sont présentées.
SÉBASTIEN PIERROZ (Narrateur)
Pour Michel Prévost,
les édifices franco-ontariens
sont beaucoup plus vulnérables.
MICHEL PRÉVOST, archiviste en chef à l'Université d'Ottawa, est interviewé.
MICHEL PRÉVOST
Pour les Franco-Ontariens,
on avait une très, très grande
fierté d'avoir une très belle
église et une très belle
résidence pour le curé. Il faut
savoir que chez les protestants,
souvent, on construisait des
églises beaucoup plus petites.
Les églises beaucoup plus
petites, ça coûte beaucoup moins
cher à chauffer et à entretenir.
Alors, c'est pour ça que
le patrimoine franco-ontarien,
le patrimoine religieux
est sans doute plus menacé.
Des images d'églises québécoises se succèdent.
SÉBASTIEN PIERROZ (Narrateur)
Dans ces conditions, le Québec
reste un modèle. La Belle
Province dispose depuis 1995
d'un Conseil du patrimoine
religieux qui fait la promotion
et finance une grande partie
de la restauration des édifices.
Ce n'est pas le cas des 12 000
lieux de culte en Ontario.
De son côté, le Réseau du
patrimoine franco-ontarien a
lancé un comité chargé de mettre
la pression sur les élus.
Mais le projet avance lentement.
BERTIN BEAULIEU, président du Réseau du patrimoine franco-ontarien, est interviewé.
BERTIN BEAULIEU
Je pense que ça nous donne
un chemin à suivre dans la même
direction, de se dire: essayons
de voir comment eux peuvent...
Comment ils vont garder
les monuments. Et si on peut,
à ce moment-ci, partager
des idées ensemble.
Des images de l'intérieur d'une église se succèdent.
SÉBASTIEN PIERROZ (Narrateur)
Le patrimoine religieux
franco-ontarien est donc
à un tournant de son existence.
Sa disparition serait synonyme
d'une perte d'identité pour
les francophones de l'Ontario.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER est en studio et s'adresse au public de l'émission.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
Des dizaines de jeunes
de partout dans la province
convergent vers Sudbury
pour le grand forum annuel
du Regroupement des étudiants
franco-ontariens, le RÉFO. Ils
doivent discuter de plusieurs
enjeux qui touchent la jeunesse
francophone et des problèmes
auxquels plusieurs jeunes
font face. On en parle avec
Sébastien Pierroz à Ottawa.
Bonsoir, Sébastien.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER discute en duplex avec SÉBASTIEN PIERROZ.
SÉBASTIEN PIERROZ
Bonsoir, Étienne.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
Le Forum de cette année est
intitulé: Célébrons nos accents.
Pourquoi avoir choisi ce nom?
SÉBASTIEN PIERROZ
Tout simplement parce qu'on
sait que la thématique
des accents revient de plus
en plus, pour les élèves
du secondaire par exemple.
Et beaucoup se disent intimidés
linguistiquement et qu'il y a
de plus en plus d'insécurité
linguistique dans les écoles.
C'est un thème dont on veut
parler et il y a une volonté
de délivrer un message, à savoir
que oui, dans les écoles, il y a
de l'insécurité linguistique,
mais finalement, il faut faire
avec. Et qu'on habite à Sudbury,
à Ottawa ou Windsor, on a tous
un accent différent et ça fait
partie de notre diversité en
tant que Franco-Ontarien.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
La question de la diversité
qui est très importante pour
le RÉFO. C'est un peu à l'image
de la diversité sur les campus
francophones dans la province.
SÉBASTIEN PIERROZ
C'est un peu à l'image
et on va dire que ça suit
la population de l'Ontario,
une population qui vient de
divers horizons, c'est de plus
en plus le cas. Beaucoup de
Franco-Ontariens sont nés
à l'extérieur de l'Ontario.
Il y a une volonté, on voit
de plus en plus des universités,
l'Université d'Ottawa,
l'Université Laurentienne
ou l'Université de Hearst,
de recruter à l'international.
C'est une façon d'arriver à
avoir un nombre de francophones.
Et puis, ce sera un défi auquel
sera confrontée sans doute,
si elle voit le jour, la future
université franco-ontarienne.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
Parce que justement, cette
université franco-ontarienne va
beaucoup faire parler pendant la
fin de semaine. C'est certain.
SÉBASTIEN PIERROZ
C'est certain. Elle a déjà
fait parler mercredi, Étienne,
avec un nouveau coup de pression
qui a été mis par le RÉFO avec
l'AFO et avec la FESFO à savoir
qu'il faut faire vite pour
l'université franco-ontarienne,
que le gouvernement doit tenir
compte, on va dire, de l'aspect
régional de cette université
franco-ontarienne. Et pas
seulement de Toronto, comme tu
le sais. Et il y a aussi une
volonté de la part du RÉFO de
voir un jeune sur le comité de
planification qui avait été mis
en place en septembre dernier.
Ce comité, on le sait, qui est
présidé par Dyane Adam. On
écoute à cet égard, le directeur
général du RÉFO, Alain Dupuis.
On présente un extrait de l'entrevue accordée à ALAIN DUPUIS, directeur général du Regroupement frano-ontarien.
ALAIN DUPUIS
À ce moment-ci, je pense que
nos représentants ont soulevé ça
avec la ministre de la langue,
avec la ministre Matthews,
avec madame Adam à plusieurs
reprises. Et c'est toujours
un non catégorique,
malheureusement, d'ajouter
des gens à ce comité-là.
Ça nous déçoit énormément.
La discussion en duplex se poursuit en ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER et SÉBASTIEN PIERROZ.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
Ça va donc être intéressant
de voir ce qui va ressortir
des discussions. Sébastien
Pierroz, merci beaucoup
pour tes explications.
SÉBASTIEN PIERROZ
Je t'en prie, Étienne.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
(S'adressant au public de l'émission)
Et c'est sur cette note
que se termine cette émission.
Pour tout savoir de l'actualité
de la francophonie ontarienne
et canadienne, je vous invite
à visiter notre site Internet
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L'adresse Twitter suivante apparaît: «@ONfr_TFO».
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
Sur ce,
je vous souhaite une très bonne
semaine. On se retrouve
dans quelques jours
pour une autre édition de #ONfr.
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