ONFR
Keep abreast of the most pressing issues at Queen's Park and in the francophone communities across Ontario and Canada.


Video transcript
Penetanguishene Francophones Are Still Waiting
Two years after the Penetanguishene medical centre, affiliated with the Georgian Bay General Hospital, closed its doors, Francophones are still reeling. French Language Services Commissioner François Boileau is not at all happy with the situation. #ONfr goes to Penetanguishene and also to Midland, where Francophones now have to go to receive healthcare in French. Meanwhile, in federal news, Moncton is set to host the Immigration Summit this weekend. Journalist Benjamin Vachet looks into the event´s objectives.
Réalisateur: Michel Plaxton
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Titre :
#ONfr
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER, animateur et reporter, présente les sujets qui seront abordés dans l'émission. Des images issues des reportages de l'émission se succèdent.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER (Narrateur)
Aujourd'hui à #ONfr: le point
sur le Sommet de l'immigration
francophone à Moncton et les
leçons à tirer du cafouillage
entourant la fermeture de
l'hôpital de Penetanguishene.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER est en studio et s'adresse au public de l'émission.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
Les ministres de la
Francophonie et de l'Immigration
de toutes les provinces ainsi
que du gouvernement fédéral
sont réunis à Moncton.
Ils participent à un sommet
sur l'immigration francophone
hors Québec. Mon collègue
Benjamin Vachet est sur place
à Moncton. Bonsoir, Benjamin.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER discute en duplex avec BENJAMIN VACHET, animateur et reporter national.
BENJAMIN VACHET
Bonsoir, Étienne.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
Dis-moi, pour quelle raison
exactement est-ce qu'on
tient ce sommet?
BENJAMIN VACHET
Écoute, ça se situe dans un
contexte qu'on sait difficile
en matière d'immigration
francophone. Il y a des cibles
qui existent. On parle souvent
de la cible de l'Ontario,
5%, mais également ici,
au Nouveau-Brunswick, on a
une cible pour 2020: 33%
d'immigration francophone. Le
Manitoba aussi a une cible. Même
au niveau du fédéral, on espère
avoir 4,4% d'immigration
francophone d'ici 2023.
Le problème, c'est qu'on
y parvient pas. Et donc, ce
forum est fait pour discuter des
bonnes pratiques et peut-être
apprendre à collaborer.
On peut noter que
la Colombie-Britannique
ne sera pas présente pour cause
d'élections en mai. Il n'empêche
que le gouvernement du
Nouveau-Brunswick qui organise
ce forum espère que ce sera
un premier pas. En tout cas,
une impulsion donnée. Il faut
bien souligner que c'est
une première, ce qui fait la
satisfaction du ministre Donald
Arsenault. On l'écoute.
On présente un extrait de l'entrevue accordée à DONALD ARSENEAULT, ministre responsable des langues officielles au Nouveau-Brunswick.
DONALD ARSENEAULT
Une première au Canada
où on peut avoir l'ensemble des
ministres de la Francophonie,
ainsi que des ministres
de l'Immigration ensemble
pour parler d'immigration
francophone. Je pense que
chaque juridiction est en train
de faire un travail encore plus
agressif au niveau d'attirer
l'immigration francophone. Il
reste du travail à faire. C'est
sûr, un plan d'action est très
important. Je pense qu'on a fait
beaucoup de chemin jusqu'à
présent, on va voir quel genre
de discussion on peut avoir.
La discussion en duplex se poursuit en ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER et BENJAMIN VACHET.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
Benjamin, quelles sont
les attentes des communautés
francophones?
BENJAMIN VACHET
Les communautés francophones
espèrent surtout des actions
concrètes. On aimerait un plan
d'action avec peut-être même des
mesures qu'on pourrait d'ores et
déjà mettre en place dès demain,
ou en tout cas sur lesquelles
on pourrait travailler.
J'en parlais notamment avec
le président de l'Assemblée
de la francophonie de l'Ontario
ce matin qui me disait espérer
qu'on sorte avec quelque chose.
Ça tombe bien, aujourd'hui se
tenait une journée de réflexion
sur l'immigration francophone
organisée par la FCFA. C'est la
11e édition. J'ai eu l'occasion
de parler avec la
vice-présidente, Audrey LaBrie,
sur les attentes du forum.
On présente un extrait de l'entrevue accordée à AUDREY LABRIE.
AUDREY LABRIE
On revendique une politique
en immigration francophone
pour faire en sorte qu'IRCC ait
une lentille francophone dans
son approche à l'immigration
et qu'elle puisse vraiment aller
chercher le talent étranger
pour répondre à nos besoins
dans les communautés et aider
à l'extension de notre
poids démographique.
La discussion en duplex se poursuit en ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER et BENJAMIN VACHET.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
Est-ce qu'on peut vraiment
s'attendre à des résultats
concrets comme le voudraient
les francophones?
BENJAMIN VACHET
Écoute, on sait déjà qu'il va
y avoir des annonces qui vont
être faites. Notamment,
on devrait annoncer une entente
entre le fédéral et le
Nouveau-Brunswick pour
l'immigration avec une lentille
francophone. Également, on va
faire le bilan d'un projet
pilote qui se passe dans les
provinces de l'Atlantique
pour attirer des travailleurs
qualifiés et également des
étudiants internationaux. Pour
les autres provinces, je pense
qu'il faut rester très prudent,
ne serait-ce que parce que
le gros du travail va se faire
demain. Ça commencera demain,
il y a une conférence de presse
finale qui est prévue à 15h30.
Autrement dit, ça fait
très peu de temps pour parler
d'un sujet très complexe.
Il ne faut peut-être pas
avoir trop d'attentes
et le gouvernement du
Nouveau-Brunswick, donc,
qui organise le forum, le dit
lui-même. C'est un premier pas.
Du côté de la FCFA, on espère
peut-être des actions et,
surtout, peut-être une annonce
concrète et prometteuse pour
la francophonie canadienne.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
Donc, il faudra voir
les suites de ce forum
et on regardera d'ailleurs
tes reportages sur notre site
Internet au cours des prochains
jours. Donc, c'est à suivre.
Benjamin Vachet à Moncton,
merci énormément.
BENJAMIN VACHET
Avec plaisir, Étienne.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
À bientôt.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER s'adresse au public de l'émission.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
Malgré la protection légale
censée protéger l'hôpital
de Penetanguishene, qui était
partiellement désigné en vertu
de la Loi sur les services en
français, l'établissement situé
dans la baie Georgienne a fermé
ses portes il y a deux ans.
Pourtant, la fameuse Loi 8 est
censée empêcher ce genre
de situation. Mon collègue
Jean-François Morissette s'est
penché sur la question.
Dans le reportage de JEAN-FRANÇOIS MORISSETTE, reporter à Queen's Park, des images de la ville de Penetanguishene et de son hôpital abandonné se succèdent.
JEAN-FRANÇOIS MORISSETTE (Narrateur)
Depuis la fermeture de
l'hôpital de Penetanguishene,
il y a deux ans et demi, les
résidents de la baie Georgienne
peinent à recevoir des services
en français. Pourtant,
l'établissement n'aurait jamais
dû fermer ses portes puisqu'il
était partiellement protégé en
vertu de la Loi sur les services
en français. Selon le
commissaire aux services
en français de l'Ontario, des
sonnettes d'alarme auraient dû
être entendues plus tôt,
mais le manque de communication
a mené à cette situation.
JEAN-FRANÇOIS MORISSETTE interviewe FRANÇOIS BOILEAU, commissaire aux services en français de l'Ontario.
FRANÇOIS BOILEAU
Ce qui est désolant là-dedans,
c'est que justement, les
considérations par rapport aux
services en français, le fait
que c'était désigné, n'ont même
pas été une considération.
On l'a vu, dans le cadre
de notre enquête, dans les
documents qui ont précédé la
fermeture de l'hôpital. Il y a
un consultant qui a été embauché
localement par le RLISS local.
Il y a du travail qui a été
fait en amont, si on veut,
à la décision de fermer
l'hôpital. Jamais la question
des services en français n'était
une considération. Donc,
il y a une série de personnes,
y compris des avocats, qui ont
échappé le ballon à toutes
les étapes successives.
JEAN-FRANÇOIS MORISSETTE (Narrateur)
Claudette Paquin, une
résidente du secteur, craint
que le cas de Penetanguishene
ne soit pas unique en Ontario.
Pour elle, il est clair que des
leçons doivent être tirées de
cet échec au niveau des réseaux
locaux d'intégration
des services de santé.
JEAN-FRANÇOIS MORISSETTE interviewe CLAUDETTE PAQUIN.
CLAUDETTE PAQUIN
Moi, je pense que ça prendrait
des RLISS santé en français,
en Ontario, pour garder un oeil
sur ça. Le RLISS a complètement
laissé échapper le ballon
également. Alors, je pense
qu'il faut revoir la structure,
comment on offre les services
en français par et pour les
francophones. Ça ne veut pas
dire de bâtir des hôpitaux comme
Montfort partout en province,
mais ça peut vouloir dire
de refaire les
structures des RLISS.
Des images de l'hôpital Midland, en pleine activité, se succèdent.
JEAN-FRANÇOIS MORISSETTE (Narrateur)
L'hôpital de Midland,
où les services désignés de
Penetanguishene ont, en théorie,
été transférés après la
fermeture, assure travailler
fort pour bien desservir
la communauté francophone.
En novembre, la direction
de l'hôpital a même transmis sa
demande à l'Office des affaires
francophones pour obtenir
une désignation en vertu
de la Loi 8. Selon la direction,
l'établissement est prêt
et souhaite recevoir cette
désignation d'ici trois mois.
CLAUDETTE PAQUIN
Trois mois pour faire ce
qu'ils n'ont pas fait en deux
ans et demi, je ne sais pas
pourquoi il n'y a rien qui a
bougé en deux ans et demi. En
fait, comme client, ce n'est pas
notre fardeau, on ne devrait pas
avoir à porter ce fardeau.
JEAN-FRANÇOIS MORISSETTE (Narrateur)
La direction de l'hôpital
de Midland assure cependant
que le personnel s'améliore
chaque jour.
JEAN-FRANÇOIS MORISSETTE interviewe JOHN KURVINK, PDG par intérim de l'hôpital général de la Baie georgienne.
JOHN KURVINK
(Propos traduits de l'anglais)
Soyez patients, la situation est beaucoup mieux
qu'elle ne l'était il y a un mois
et s'améliorera encore d'ici
le mois prochain.
Des images de MARIE-FRANCE LALONDE au cabinet ministériel du gouvernement ontarien se succèdent.
JEAN-FRANÇOIS MORISSETTE (Narrateur)
La ministre déléguée
aux Affaires francophones,
Marie-France Lalonde, concède
maintenant qu'il est plus que
temps d'agir. La question devait
d'ailleurs être abordée au
conseil des ministres récemment,
mais le point a été repoussé à
la dernière minute. La ministre
Lalonde assure cependant
que la désignation pourrait
venir au printemps.
Des images provenant d'un article disponible sur le site internet de l'émission sont présentées.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER (Narrateur)
L'absence de la quasi-totalité
des députés ontariens lors de
motions de déclarations touchant
les francophones met en colère
plusieurs citoyens. C'est le cas
lors de l'adoption de la motion
faisant de la chanson Notre
place l'hymne officiel des
Franco-Ontariens. Même scénario
lors d'une déclaration
à l'occasion de la Journée
internationale de la
Francophonie. Dans un article
d'#ONfr, la ministre déléguée
aux Affaires francophones,
Marie-France Lalonde, fournit
quelques pistes d'explications.
Elle rappelle qu'en après-midi,
les députés de toutes
les formations politiques se
trouvent bien souvent en comité
pour étudier différents projets
de loi. Marie-France Lalonde est
catégorique, les images ne sont
pas le reflet de l'engagement
du gouvernement Wynne envers la
francophonie. France Gélinas du
NPD, elle, croit pour sa part
que cette situation donne une
mauvaise image des élus.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER est en studio et s'adresse au public de l'émission.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
Voilà
ce qui complète cette édition
d'#ONfr, je vous invite à
visiter notre site Internet pour
tout savoir de la francophonie
ontarienne et canadienne. Vous
pouvez aussi nous suivre sur les
réseaux sociaux en tout temps.
L'adresse Facebook suivante apparaît: «tfoONfr».
L'adresse Twitter suivante apparaît: «@ONfr_TFO».
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
Au nom de toute notre équipe,
je vous remercie d'avoir été là.
Ça a été un grand plaisir de
vous retrouver pour cette autre
édition d'#ONfr. On se retrouve
jeudi prochain pour une autre
édition de cette émission sur
les enjeux de la francophonie
d'ici et d'ailleurs. Au nom
de toute notre équipe,
merci, à bientôt.
Générique de fermeture
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