ONFR
Keep abreast of the most pressing issues at Queen's Park and in the francophone communities across Ontario and Canada.


Video transcript
Agriculture in the North
It is a world full of changes for Northern Ontario farmers, particularly where the weather comes in. Journalist Étienne Fortin-Gauthier heads up north to investigate. Meanwhile, in New Brunswick, reporter Benjamin Vachet sits down with Commissioner of Official Languages Katherine d´Entremont to talk about the challenges and successes of bilingualism in the province.
Réalisateur: Michel Plaxton
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ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER, animateur et reporter, présente les sujets qui seront abordés dans l'émission. Des images issues des reportages de l'émission se succèdent.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER (Narrateur)
Aujourd'hui à #ONfr.
Le réchauffement climatique
favorise l'agriculture nordique.
Rencontre avec la commissaire
aux langues officielles
du Nouveau-Brunswick.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER est en studio et s'adresse au public de l'émission.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
Traditionnellement, quand
on pense à l'économie du Nord,
on pense aux mines et à la
foresterie, mais avec les
changements climatiques
s'ouvre une nouvelle avenue,
l'agriculture nordique. Je suis
allé sur le terrain, dans le
nord de la province, pour faire
un portrait de la situation.
Dans le reportage d'ÉTIENNE FORTIN-GAUTIER, on nous présente le paysage enneigé d'une campagne ontarienne.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER (Narrateur)
Ne vous laissez pas berner par
les apparences, ces tempêtes qui
déversent des grandes quantités
de neige sont de moins en
moins fréquentes dans le nord
de l'Ontario. Les changements
climatiques sont bel et bien
perceptibles ici et ses
impacts bien visibles.
ANDRÉ ROBICHAUD, agent de développement économique à Kapuskasing, est interviewé.
ANDRÉ ROBICHAUD
Tu regardes certaines études,
on parle de 3 à 4 degrés
de différence depuis 1980.
Pour l'agriculture,
c'est majeur, 3 ou 4 degrés.
Des images extérieures d'une grosse ferme se succèdent.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER (Narrateur)
Ces changements inquiètent,
mais ils sont aussi perçus comme
une opportunité ici. Plusieurs
acteurs sociaux et politiques
travaillent en coulisses pour
attirer des agriculteurs dans
le Nord et développer des
mégafermes. Il n'y en aurait
actuellement qu'une poignée.
ANDRÉ ROBICHAUD
Oui, on aimerait avoir plus
de fermes ici. Je n'ai jamais vu
autant d'attention au niveau de
l'agriculture, de la province au
niveau de l'agriculture dans ce
coin-ci du nord de l'Ontario,
pour être honnête.
ANDRÉ ROBICHAUD montre une carte du territoire à ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER (Narrateur)
L'étendue du territoire
pouvant accueillir de nouvelles
fermes est immense. Il s'agit
de la grande zone argileuse. 4,4
millions d'acres ont dorénavant
un potentiel agricole.
Plusieurs villes qui comptent
une importante population
francophone se trouvent dans
cette région au fort potentiel.
C'est d'ailleurs dans cette zone
qu'est installé Andrew
Gordanier. Il a quitté le sud
de la province pour venir faire
de l'élevage à Kapuskasing.
ANDREW GORDANIER est interviewé.
ANDREW GORDANIER
(Propos traduits de l'anglais)
Il n'y a pas de doute que les changements climatiques ont un plus grand impact dans le nord que dans le sud.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER (Narrateur)
Il explique que l'élevage
d'animaux peut dorénavant
se faire dans le Nord. Alors
qu'auparavant, les températures
plus froides pouvaient menacer
le bétail. Le nombre de cultures
possibles a aussi augmenté.
Déjà, les champs de canola et
de maïs sont plus nombreux ici.
ANDREW GORDANIER
(Propos traduits de l'anglais)
Le plus grand défi, c'est le manque d’infrastructures agricoles.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER (Narrateur)
Des défis demeurent. La
main-d'oeuvre est difficile
à attirer dans le Nord et
certaines infrastructures
agricoles sont inexistantes.
L'agriculture nordique a aussi
besoin des scientifiques pour
adapter ses outils, ou même ses
semences, alors que le sol a des
caractéristiques différentes.
Des institutions scolaires,
comme l'Université de Hearst
et le Collège Boréal, comptent
d'ailleurs fournir leur
expertise à ce niveau.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER est dans un champ recouvert de neige.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
(S'adressant au public de l'émission)
Ces jours-ci, le sol est dur
comme le roc et c'est comme ça
bien plus longtemps dans le Nord
que dans le Sud. Mais malgré
tout, le gouvernement ontarien
croit plus que jamais dans
le potentiel de ces terres.
JEFF LEAL, ministre de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales, est interviewé à Queen's Park.
JEFF LEAL
(Propos traduits de l'anglais)
Le sol de la zone argileuse a un potentiel illimité, ce qui peut favoriser la croissance du secteur agricole.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER (Narrateur)
À quelque 800 kilomètres au sud
de Hearst, Queen's Park fait
de l'agriculture nordique une
priorité, affirme le ministre
Jeff Leal, et selon lui,
l'agriculture nordique constitue
aussi un outil pour lutter
contre l'exode des jeunes
francophones.
JEFF LEAL
(Propos traduits de l'anglais)
Je vois les opportunités pour les francophones. Je pense que c'est un bon moyen de ramener les jeunes dans le nord.
Des images intérieures de la grande ferme se succèdent.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER (Narrateur)
D'ici 2020, l'Ontario vise
la création de 120 000 emplois
en agriculture, dont une bonne
partie dans le nord
de la province.
Le reportage se termine.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER est en studio et s'adresse au public de l'émission.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
Au Nouveau-Brunswick,
la commissaire aux langues
officielles a connu deux années
mouvementées. Katherine
d'Entremont a essuyé les
critiques du gouvernement
et de l'opposition sur
plusieurs dossiers relatifs
au bilinguisme. Mon collègue
Benjamin Vachet l'a récemment
rencontrée à Fredericton pour
parler de son travail et de ses
défis dans la seule province
officiellement bilingue
du Canada.
BENJAMIN VACHET, animateur et reporter national, interviewe KATHERINE D'ENDREMONT à son bureau.
BENJAMIN VACHET
Mme d'Entremont, bonjour.
KATHERINE D'ENDREMONT
Bonjour.
BENJAMIN VACHET
Vous avez été nommée en 2013,
ça fait donc plusieurs années.
Quels sont les progrès qui ont
été réalisés depuis que
vous avez été nommée?
KATHERINE D'ENDREMONT
Ce que nos vérifications nous
ont permis de constater l'année
dernière, pour la première
partie, les ministères et
les organismes, c'est que ça va
assez bien. Ça va assez bien
dans la prestation des services.
L'offre active, par contre,
ça ne va pas assez bien. Nos
vérifications nous ont permis
aussi de déterminer que
dans quatre régions au
Nouveau-Brunswick, il y avait
des échecs au niveau du service
en français. Tandis qu'en
anglais, il n'y avait pas
d'échec du tout. Ce que je
constate, c'est que, parfois,
les gens à l'extérieur du
Nouveau-Brunswick, parce que
la province est officiellement
bilingue depuis un bon nombre
d'années, il y a des gens qui
pensent que certaines choses
sont déjà en place. Un dossier
sur lequel on s'est penché,
c'était le bilinguisme au niveau
de la haute fonction publique
au Nouveau-Brunswick. On a fait
une étude et l'étude a démontré
qu'il y avait à peu près 330
postes de hauts fonctionnaires
et moins de la moitié sont
bilingues. Je pense que
ça a surpris, ça, plusieurs
personnes. Il faut que ce soit
une valeur de la fonction
publique que, pour devenir
un sous-ministre au
Nouveau-Brunswick, l'exigence du
bilinguisme, c'est une exigence
tout aussi importante que
l'exigence d'avoir un bac, par
exemple, ou l'exigence d'avoir
20 ans d'expérience en gestion.
BENJAMIN VACHET
Votre relation avec
le gouvernement ou
avec l'opposition n'a pas
toujours été simple. Il y a eu
quelques frictions. Comment
vous expliquez cela?
KATHERINE D'ENDREMONT
Je pense que parfois c'est
un manque de rigueur dans les
politiques et de la façon dont
on applique les choses. Il faut
encourager les décideurs
à considérer comment
mettre ça en oeuvre.
BENJAMIN VACHET
Est-ce que je dois comprendre
alors que du côté des élus,
on ne comprend pas toujours
votre rôle de commissaire
aux langues officielles?
KATHERINE D'ENDREMONT
Je pense que depuis que
je suis ici, je peux vous dire
que j'ai l'impression qu'ils
comprennent mieux le travail
qu'ils le comprenaient il y a
trois ans et demi, quand j'ai
commencé. Mais il y a certains
messages que, même si on a
l'impression qu'on répète la
même chose année après année,
c'est que les joueurs changent.
Les gens sont dans différents
postes. Puis ce n'est jamais
vraiment répété inutilement
puisque c'est plutôt rappelé.
BENJAMIN VACHET
Le Canada cherche actuellement
un nouveau commissaire aux
langues officielles. Est-ce que
c'est un poste qui pourrait
vous intéresser?
KATHERINE D'ENDREMONT
Moi, je suis la commissaire
aux langues officielles du
Nouveau-Brunswick et je pense
qu'on va parler de ce sujet-là.
BENJAMIN VACHET
Mme d'Entremont, merci
beaucoup de nous avoir
accordé cette entrevue.
KATHERINE D'ENDREMONT
Merci.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER est en studio et s'adresse au public de l'émission.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
En terminant, un projet de loi
ontarien sur l'enfance inquiète
le commissaire aux services
en français, François Boileau.
Le projet de loi 89 dit que
les services en français doivent
être offerts lorsque, et je
cite, cela est approprié. Maître
Boileau croit qu'il faut aider
les enfants vulnérables dans
leur langue en tout temps. Pour
tout savoir de ce dossier, je
vous invite à visiter notre site
Internet et nos réseaux sociaux.
Voilà, c'était #ONfr. Au nom
de toute notre équipe, merci
d'avoir été là. On se retrouve
la semaine prochaine pour une
autre édition. À très bientôt!
L'adresse Facebook suivante apparaît: «tfoONfr».
L'adresse Twitter suivante apparaît: «@ONfr_TFO».
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