ONFR
Keep abreast of the most pressing issues at Queen's Park and in the francophone communities across Ontario and Canada.


Video transcript
High Expectations for the Provincial Budget
Ontarians will soon have a better idea of what the plans for the province´s economy are. Our Queen´s Park reporter, Jean François Morissette, talks about the upcoming budget and the expectations that political parties and Francophones hold for its release. Moving farther to the east, New Brunswick is still Canada´s only officially bilingual province. #ONfr visits the province to take a close look at the province´s language issues, almost 50 years after its Official Languages Act came into effect.
Réalisateur: Michel Plaxton
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Titre :
#ONFR
Des extraits des reportages à venir défilent en rafale durant la présentation.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER (Narrateur)
Aujourd'hui à #ONfr:
Bilinguisme du Nouveau-Brunswick,
des tensions demeurent.
Et à quoi s'attendre dans le prochain
budget provincial.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER, animateur et reporter, s'adresse au public dans le studio de ONFR.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
Plusieurs militants francophones,
encouragés par l'Assemblée de la
Francophonie de l'Ontario,
souhaitent faire de l'Ontario
une province officiellement
bilingue. Il y a une seule province
qui a un statut bilingue,
actuellement, c'est
le Nouveau-Brunswick.
Et ça ne fait toujours pas
l'unanimité dans la population.
Reportage, Benjamin Vachet.
BENJAMIN VACHET, reporter national, fait son reportage dans la ville de Moncton.
BENJAMIN VACHET
Après presque 50 ans,
le bilinguisme officiel du
Nouveau-Brunswick fait
encore débat.
Dans une province qui comptait
en 2011, 739 900 personnes,
dont 32% de francophones
et 65% d'anglophones, des crises
linguistiques ressurgissent
épisodiquement. En mai 2015,
près de 200 manifestants se
sont rassemblés ici, devant
le parlement du Nouveau-Brunswick.
Ils voulaient dénoncer le bilinguisme
de la province et demander
des changements.
Fondé, il y a deux ans,
l'Anglophone Rights Association
of New Brunswick, qui a
organisé la manifestation,
compterait près de 2000 membres.
L'organisme demande notamment
un accès équitable aux emplois
dans la fonction publique.
REX TRACY, vice-président de Anglophone Rights Association of New Brunswick s'explique devant BENJAMIN VACHET.
REX TRACY
Nous voulons une application
équitable du bilinguisme.
Ce que nous disons, c'est
qu'un Acadien qui va chercher
son permis de conduire,
par exemple, doit être
capable de recevoir le service
dans la langue de son choix.
Et c'est possible.
Mais cela ne veut pas dire
pour autant que tout le monde
dans le bureau doit être
un francophone.
BENJAMIN VACHET (Narrateur)
Beaucoup de ces frustrations
résulteraient de mythes associés
au bilinguisme, selon le commissariat
aux langues officielles. Dans son
récent rapport, le commissariat
rapporte que seuls 41% des employés
des ministères et des organismes
gouvernementaux doivent être bilingues
et que l'unilinguisme anglophone
reste majoritaire dans
la haute fonction publique.
Le gouvernement libéral dit
développer des programmes pour
augmenter le nombre de personnes
bilingues et leurs opportunités
d'emploi. Pour Kevin Arseneau,
ce sont les difficultés économiques
de la province et le chômage,
supérieur à la moyenne nationale,
qui font du bilinguisme une cible
de choix.
KEVIN ARSENEAU, président de la Société de l'Acadie du Nouveau-Brunswick témoigne, chez lui
KEVIN ARSENEAU
C'est pas que les gens ne peuvent
pas comprendre, mais qu'ils
ne veulent pas comprendre.
Moi, j'ai déjà approché un
de ces groupes-là pour dire :
j'ai envie, j'aimerais ça aller
vous parler. Bon, je vais me
faire lancer des tomates.
Ça se peut que le message
ne passe pas du tout.
Mais j'ai quand même envie
d'aller leur parler.
BENJAMIN VACHET (Narrateur)
Selon les opposants au bilinguisme
du Nouveau-Brunswick, tel
qu'il est conçu dans sa
formule actuelle, la colère gronde.
Mais en 2010, un sondage
révélait toutefois que 82%
des Néobrunswickois soutiennent
le bilinguisme officiel.
De quoi relativiser les tensions.
BENJAMIN VACHET rencontre JEAN-MARIE NADEAU, ancien président de la Société de l'Acadie du Nouveau-Brunswick, chez lui.
JEAN-MARIE NADEAU
Il y a de plus en plus
d'anglophones francophiles
qui s'expriment clairement
là-dessus, même s'ils ne parlent
pas un mot français. Qui sont
devenus des gens très
sympathiques.
BENJAMIN VACHET (Narrateur)
L'Assemblée de la Francophonie
de l'Ontario aimerait que
sa province imite le Nouveau-Brunswick
en devenant officiellement bilingue.
Selon Michel Doucet,
certains pièges sont à éviter.
MICHEL DOUCET, directeur de l'Observatoire international des droits linguistiques donne son avis.
MICHEL DOUCET
L'approche fondée sur la personne,
où la personne devrait avoir
des droits partout sur
l'ensemble du territoire,
ça ne fonctionne pas.
Je crois que si l'Ontario
se dirige vers un bilinguisme,
on devrait identifier
des régions très spécifiques
où c'est possible d'avoir les services
dans les deux langues
et d'autres régions où,
effectivement en bout
de ligne, ça va demeurer
purement théorique.
Sur des images de Toronto, BENJAMIN VACHET poursuit son reportage.
BENJAMIN VACHET (Narrateur)
Sans être bilingue, l'Ontario
avec sa loi sur les services
en français et ses régions désignées
serait de ce point de vue en avance
sur le Nouveau-Brunswick.
Mais le bilinguisme officiel
dans cette province permet,
selon monsieur Doucet
de donner une même valeur
aux deux communautés.
De retour dans les studios de ONfr, ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER s'adresse au public de l'émission. Puis il reçoit JEAN-FRANÇOIS MORISSETTE, reporter à Queen's Park.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
(S'adressant au public de l'émission)
On connait maintenant la date
du prochain budget provincial
de l'Ontario. Le ministre des
Finances, Charles Sousa
qui a tranché. Ce sera le
27 avril prochain. Pour en savoir
plus, on rejoint
Jean-François Morissette
qui est dans nos studios.
Et il est notre correspondant
à Queen's Park.
Bonjour, Jean-François.
JEAN-FRANÇOIS MORISSETTE
Bonsoir, Étienne.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
Dis-moi, qu'est-ce qu'on va
retrouver dans ce budget
de l'Ontario?
JEAN-FRANÇOIS MORISSETTE
Les attentes sont très élevées,
en fait, pour ce prochain budget-là.
Depuis plusieurs semaines,
le gouvernement doit affronter
une nouvelle crise qui est celle
des prix des maisons et
de l'immobilier en Ontario,
particulièrement dans
la région de Toronto.
Le ministre Sousa a laissé
entendre qu'il y a des mesures
qui pourraient justement
se retrouver dans ce budget
pour aider les familles.
Le retour à l'équilibre budgétaire
est également prévu
dans ce budget. Depuis plusieurs
années, on en parle en Ontario.
Le gouvernement en parle
et en fait la promotion.
Et Charles Sousa a confirmé
que le budget allait être
équilibré, le 27 avril.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
Et le chef de l'opposition,
Patrick Brown, lui n'est pas
convaincu. Il a déjà fait quelques
propositions et il ne pense pas
que les mesures qui vont
se retrouver dans ce budget-là
vont répondre aux attentes
des Ontariens.
JEAN-FRANÇOIS MORISSETTE
Non, comme tu as dit,
Étienne, les doutes sont très
élevés pour Patrick Brown,
envers ce budget-là.
Lui, il a fait cinq demandes
au ministre Sousa, dont
justement, d'affronter la crise
de l'immobilier et aussi
la crise des coûts d'électricité
qui perdure encore en Ontario.
On peut l'écouter à ce sujet.
JEAN-FRANÇOIS MORISSETTE s'entretient avec le chef du Parti conservateur de l'Ontario, Patrick Brown, à Queen's Park.
PATRICK BROWN
Après 14 années d'aucune
action sur ce sujet, je n'ai pas
beaucoup confiance
en ce gouvernement. Ça fait
14 ans qu'il y a la crise
de l'électricité et il n'y a
aucune action. J'espère
qu'il va faire les choses
correctement, mais je n'ai
pas beaucoup confiance.
De retour en studio, ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER poursuit sa discussion avec JEAN-FRANÇOIS MORISSETTE.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
Et on peut se demander ce
qu'il va y avoir dans ce budget-là
pour les francophones.
L'Assemblée de la Francophonie
de l'Ontario, l'AFO, a aussi
des attentes.
JEAN-FRANÇOIS MORISSETTE
L'AFO a fait des demandes,
Carol Jolin, lui, espère avoir
un 60 millions sur quatre ans
pour justement permettre
de démarrer le projet
de l'université franco-ontarienne.
Étienne, on sait que le rapport
de Diane Adam est prévu
justement au printemps
ou à l'été. Lui voudrait
qu'on puisse immédiatement
emboîter le pas. Il dit que
les 60 millions pourraient
aider justement à ça.
On peut l'écouter à ce sujet.
CAROL JOLIN, président de l'AFO s'explique.
CAROL JOLIN
Il y a tous les travaux
préliminaires qui doivent
être faits, jusqu'à l'achat
du terrain. Je peux imaginer,
je n'ai pas tous les détails,
mais c'est une première phase
pour être capable de faire
démarrer le projet, suite
aux recommandations qu'on
espère retrouver dans
le rapport du comité
de planification.
On retourne à la discussion entre ÉTIENNE et JEAN-FRANÇOIS.
JEAN-FRANÇOIS MORISSETTE
Carol Jolin espère aussi de l'argent
justement pour pouvoir financer
le projet de la Place des Arts
de Sudbury et bonifier les bourses
pour les étudiants universitaires
en régions éloignées.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
Donc, on saura ce qu'il y a
pour les francophones, le 27 avril,
c'est le budget de l'Ontario.
Merci, Jean-François.
JEAN-FRANÇOIS MORISSETTE
Ça me fait plaisir, Étienne.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER, animateur et reporter, s'adresse au public dans le studio de ONFR.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
(S'adressant au public de l'émission)
Et en terminant, mentionnons
que le projet de loi qui légalisera
la marijuana a été déposé aujourd'hui
au parlement. Vous trouverez
tous les détails sur notre site internet
et nos réseaux sociaux.
Voilà, c'était #ONfr. Au nom
de toute notre équipe, merci
d'avoir été là.
Les adresses suivantes apparaissent : www.TFO.ORG/ONFR, Facebook tfoONfr et Twitter @ONfr_TFO
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
On se retrouve la semaine prochaine
pour une autre édition d'#ONfr,
à très bientôt.
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