ONFR
Keep abreast of the most pressing issues at Queen's Park and in the francophone communities across Ontario and Canada.


Video transcript
New Brunswick: Still Aiming for 33% Francophone Immigration
Despite obstacles, New Brunswick Acadians are sticking to their Francophone immigration targets, which involve achieving 33% by 2020. The current numbers are approaching 20%. Journalist Benjamin Vachet headed to New Brunswick to get a better grasp of Francophone immigration dynamics. Meanwhile, while Queen´s Park MPPs adjourned for the week, this was certainly not the case of the New Democrats (NPD), who have a party convention planned in Toronto this weekend.
Réalisateur: Michel Plaxton
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ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER, animateur et reporter, présente les sujets qui seront abordés dans l'émission. Des images issues des reportages de l'émission se succèdent.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER (Narrateur)
Aujourd'hui à #ONfr: la
stratégie du Nouveau-Brunswick
en immigration francophone.
Et le NPD de l'Ontario cherche
sa voie à un an de l'élection.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER est en studio et s'adresse au public de l'émission.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
Le Nouveau Parti démocratique de
l'Ontario sera en congrès tout
au long de la fin de semaine.
Une occasion pour le parti de
gauche de se questionner sur ses
idées et ses stratégies, à un an
de l'élection provinciale. Pour
savoir à quoi s'attendre et
ce que vous devez savoir du
rassemblement, je me tourne vers
notre correspondant à Queen's
Park, Jean-François Morissette.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER s'adresse à JEAN-FRANÇOIS MORISSETTE, qui l'accompagne en studio.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
Bonsoir, Jean-François.
JEAN-FRANÇOIS MORISSETTE
Bonsoir, Étienne.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
À quoi peut-on s'attendre
de ce congrès du NPD ce weekend?
JEAN-FRANÇOIS MORISSETTE
Ça va être un congrès à saveur
électoraliste, c'est le dernier
congrès avant l'élection de juin
2018. La chef, Andrea Horwath,
va aussi devoir faire face
à un vote de confiance, c'est
toujours intéressant de voir un
peu ce que les partisans pensent
d'elle. On va connaître les
grandes mesures phares du parti
pour la prochaine élection. On
en connaît quand même certaines,
comme le salaire minimum
de 15$ de l'heure.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
C'est une raison pour le NPD
de huiler sa machine électorale
à un an des élections. On aura
un avant-goût de sa stratégie.
JEAN-FRANÇOIS MORISSETTE
Le mot-clé à retenir, c'est
« données ». Des données
électorales, c'est quoi? C'est
de prendre une circonscription
et de regarder chaque quartier,
chaque rue, comment les gens
votent. Le NPD va beaucoup miser
là-dessus dans la prochaine
élection. Aller chercher
le vote, aller voir ce que
les électeurs pensent pour,
justement, être capable de bâtir
là-dessus et, éventuellement,
prendre le pouvoir.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
Et ça, c'est en lien avec
le clientélisme politique, un
concept très populaire à notre
époque. Les sondages le sont
aussi...
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER présente un graphique représentant les résultats d'un sondage.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
...et on voit que le NPD
peine à s'imposer comme un parti
qui pourrait prendre le pouvoir.
JEAN-FRANÇOIS MORISSETTE
Malgré les déboires libéraux,
on est toujours derrière. On est
devant les libéraux, mais on est
quand même derrière le Parti
conservateur. Si on regarde
l'historique, on voit que le NPD
a de la misère à dépasser la
barre des 30%. S'ils veulent
espérer gagner, il faudra
qu'ils franchissent
cette barre psychologique.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
Et Andrea Horwath qui a un
problème de notoriété, c'est
quand même connu. Mais il y a
quand même certains Ontariens
qui font confiance
à sa proposition.
JEAN-FRANÇOIS MORISSETTE
Parmi les trois chefs qui sont
à Queen's Park actuellement,
Andrea Horwath, c'est elle qui a
le plus de support, 36% des gens
sont d'accord avec son travail.
Le chiffre clé à retenir, c'est
34%. Ce sont les gens qu'Andrea
Horwath doit convaincre si elle
veut être capable de gagner. À
titre comparatif, si on regarde
les autres chefs, la première
ministre, Mme Wynne, 12% et
27% pour Patrick Brown. Même
si son parti est en avance,
il n'est pas le chef
le plus populaire.
JEAN-FRANÇOIS MORISSETTE
Déconfiture libérale, mais il
y a quand même des défis pour le
NPD au cours des prochains mois.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
Il y a des enjeux clés
à regarder pour les prochains
mois. Qu'est-ce qui va arriver
avec le vote dans le 905? Ça va
être un élément clé. Est-ce
que le parti sera capable de
tirer de la visibilité? Ce n'est
pas facile, quand on est le
troisième parti, d'avoir la même
notoriété que les autres. Et que
va-t-il arriver du chef adjoint
du parti, Jagmeet Singh, est-ce
qu'il va rester au provincial
ou aller au fédéral?
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
Ce sera à voir. Ce sera un
congrès fascinant, tu seras là
pour le couvrir pour nous.
Merci beaucoup, Jean-François.
JEAN-FRANÇOIS MORISSETTE
Ça fait plaisir, Étienne.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER s'adresse au public de l'émission.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
Nous en parlons souvent,
l'Ontario cherche depuis 2015
à attirer chaque année 5%
d'immigrants francophones.
Notre province n'est pas
la seule à s'être donné
une cible. Au Manitoba,
le seuil est établi à 7%.
Le Nouveau-Brunswick espère,
quant à lui, compter 23%
d'immigration francophone
en 2017. Cette cible n'est
pas encore atteinte, mais
des mesures sont en place
pour y parvenir. État des lieux
avec Benjamin Vachet.
Dans le reportage de BENJAMIN VACHET, animateur et reporter national, on nous montre une rue commerciale du Nouveau-Brunswick.
BENJAMIN VACHET (Narrateur)
Confronté à une baisse
de sa population de 0,5%
depuis le recensement de 2011,
le Nouveau-Brunswick tente
d'attirer de nouveaux arrivants.
Et ce, en respectant le poids
démographique des francophones,
qui représentent un tiers de sa
population. Des efforts ont été
mis en place pour favoriser
l'immigration francophone.
Une image du site Destination Acadie apparaît.
BENJAMIN VACHET (Narrateur)
Comme
Destination Acadie, qui permet à
la province d'aller directement
faire du recrutement
à l'étranger, en participant
à des foires d'immigration
et d'emplois.
Des photos de famille de deux Français candidats à l'immigration, RAHOUIA et LUDOVIC FIARD se succèdent.
BENJAMIN VACHET (Narrateur)
Originaires de
France, Rahouia et Ludovic ont
découvert le Nouveau-Brunswick
lors d'un de ces salons,
à Paris. Parents de quatre
enfants, ils envisagent
aujourd'hui de traverser
l'Atlantique.
BENJAMIN VACHET interviewe RAHOUIA et LUDOVIC FIARD par vidéoconférence.
RAHOUIA FIARD
Ce qu'on recherche avant tout,
c'est un équilibre entre
notre vie professionnelle
et familiale. C'est aussi la
nature, j'ai quatre enfants,
dont trois garçons très
sportifs, et puis on aime les
randonnées, on aime la nature.
Donc, tout ça, c'est
des éléments que le
Nouveau-Brunswick proposait.
Et puis c'est la seule province
bilingue au Canada. En plus
de ces éléments qui nous ont
séduits, il y a aussi la
procédure simplifiée dédiée
aux personnes francophones.
Je dirais que la cerise
sur le gâteau, c'est que les
formalités sont simplifiées.
Des images de la ville de Moncton se succèdent.
BENJAMIN VACHET (Narrateur)
Cet été, Rahouia et Ludovic
viendront en famille, à leurs
frais, au Nouveau-Brunswick.
Dans le cadre d'une visite
exploratoire mise en place par
la province, ils rencontreront
des spécialistes en immigration
pour répondre à leurs questions
et les guider. Le gouvernement
dit mettre tout en oeuvre pour
atteindre 33% d'immigration
francophone par année d'ici
2020. Sur le terrain, les
organismes chargés d'accueillir
et d'intégrer les nouveaux
arrivants francophones
reconnaissent la volonté
du gouvernement.
Mais les défis demeurent.
ADÈLE DAVID, coordonnatrice au Réseau en immigration francophone du Nouveau-Brunswick, est interviewée à son bureau.
ADÈLE DAVID
Le défi, c'est la langue, être
sûr que l'immigrant ait accès
à ces services, que ce soit en
langue française, mais aussi
l'apprentissage, l'emploi,
l'intégration et ça,
actuellement, il nous manque
des données probantes qui nous
permettent de bien cibler
qu'est-ce que nos immigrants
ont besoin.
Des images de conférences données au Secrétariat des conférences intergouvernementales canadiennes se succèdent.
BENJAMIN VACHET (Narrateur)
Même si l'immigration
francophone ne représenterait
actuellement que 17% de
l'immigration totale annuelle,
le gouvernement de Brian Gallant
se montre confiant. Il dit
compter sur le projet-pilote
dans les provinces de
l'Atlantique pour attirer
des travailleurs qualifiés et
des étudiants internationaux.
Et il espère aussi beaucoup
de l'entente en immigration
avec une lentille francophone
signée récemment
avec le gouvernement fédéral.
DONALD ARSENEAULT, ministre responsable des langues officielles du Nouveau-Brunswick, est interviewé.
DONALD ARSENEAULT
On n'a pas des grands centres
comme Toronto, Montréal,
Vancouver. On est beaucoup plus
rural, atlantique, mais on a
des défis démographiques et
l'immigration, c'est un des
facteurs sur lesquels on doit
miser. Et le fait que le
gouvernement démontre cette
flexibilité envers l'Atlantique
et le Nouveau-Brunswick, déjà
là, c'est un plus qu'on n'avait
pas auparavant.
D'autres images extérieures de Moncton se succèdent.
BENJAMIN VACHET (Narrateur)
Malgré cet optimisme, reste la
question de la rétention de ces
possibles nouveaux arrivants.
La situation économique
de la province, avec un taux de
chômage supérieur à la moyenne
nationale, peut constituer
un obstacle pour cette
nouvelle main d'oeuvre.
Un paradoxe et un défi,
car le gouvernement compte
sur l'immigration comme solution
pour relancer l'économie
et créer de l'emploi.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER est en studio et s'adresse au public de l'émission.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
En terminant, je vous invite
à être avec nous la semaine
prochaine pour notre émission
spéciale consacrée au budget
de l'Ontario. Nous vous
présenterons les grandes lignes
du budget, ainsi que toutes les
perspectives. On vous dira aussi
si une somme est prévue pour
l'université franco-ontarienne,
comme le demandent plusieurs
acteurs francophones. C'est
un rendez-vous, jeudi prochain,
dès 20h50, à la télévision. Mais
aussi sur notre site Internet
et nos réseaux sociaux.
L'adresse Facebook suivante apparaît: «tfoONfr».
L'adresse Twitter suivante apparaît: «@ONfr_TFO».
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
Voilà
ce qui complète #ONfr, merci
d'avoir été là. On se retrouve
la semaine prochaine.
À très bientôt.
Générique de fermeture
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