Les 100 merveilles du monde
Du grandiose Colosse de Rhodes, à la magnificence du phare d'Alexandrie, en passant par la pyramide de Khéops, les jardins suspendus de Babylone, le temple d'Artémis, la statue de Zeus, et le tombeau de Mausole; il ne subsiste des 7 Merveilles du monde (antique) que les grandes Pyramides de Gizeh en Égypte à côté du Caire. Aujourd'hui ce sont le Colisée à Rome, la grande muraille de Chine, le Christ Rédempteur de Rio de Janeiro, le Taj Mahal en Inde, le Machu Picchu au Pérou, Chichén Itzá au ...


Vidéo transcription
3ème partie
À la découverte des merveilles entre la Jordanie, l’Australie, le Honduras, la Turquie, Bali, l’Égypte et le Guatemala. Embarquez pour découvrir Pétra, l’Opéra de Sydney, la Cité de Copán, Sainte-Sophie Istanbul, Bali, le Temple de Louxor et Antigua.
Réalisateur: Jacques Vichet
Année de production: 2016
video_transcript_title-fr
Générique d'ouverture
Titre :
Les 100 merveilles du monde
troisième partie
En animation, un marqueur s'affiche sur un globe terrestre, indiquant la position géographique de la cité de Petra, en Jordanie.
Texte informatif :
Patrimoine mondial de l'UNESCO
Des images montrant plusieurs bâtiments sculptés à même des parois rocheuses sont présentées.
NARRATEUR
L'une des traces
laissées par les hommes parmi
les plus célèbres de la planète
est incontestablement le site
oublié de Pétra ici en Jordanie.
Pétra est située au coeur du
bassin de l'Arabah, la grande
vallée qui prolonge le Grand
Rift vers le nord et qui s'étend
de la mer Rouge à la mer Morte.
Créée dans l'Antiquité
vers la fin du huitième siècle
avant Jésus-Christ par
les Édomites,
elle est ensuite occupée
vers le sixième siècle avant
Jésus-Christ.
par les Nabatéens qui la font
prospérer grâce à sa position
sur la route des Caravanes,
transportant l'encens, les
épices et d'autres produits
de luxe entre l'Égypte,
la Syrie, l'Arabie du Sud
et la Méditerranée.
Vers le huitième siècle,
la modification des routes
commerciales et les séismes
entraînent l'abandon progressif
de la ville par ses habitants.
Tombé dans l'oubli,
le site est redécouvert
par l'explorateur suisse
Jean-Louis Burckhardt en 1812.
La situation de Pétra,
dissimulée entre des rochers
aux parois abruptes, et dotée
d'un approvisionnement sûr
en eau, en fait un lieu
propice au développement
d'une cité prospère.
L'endroit n'est accessible
que par un étroit sentier
montagneux ou, à l'est,
par un canyon, le Siq.
À son endroit le plus resserré,
le Siq mesure seulement
2 mètres de large.
Des images montrant des balises sculptées à même le roc du canyon sont présentées.
NARRATEUR
En passant devant ces petites
niches sculptées dans la roche,
qui matérialisent la présence
d'une divinité nabatéenne
en balisant le chemin, et
devant les parois qui, dans
leur érosion, évoluent des tons
blancs, jaunes, noirs, ocres ou
rouges, on arrive par l'ancien
réseau d'aqueducs creusé
à même la roche qui amenait
l'eau jusqu'au coeur de la cité.
Car ici, déjà à l'époque,
on recyclait et stockait l'eau
de pluie et de rosée,
l'eau ayant toujours été
rare dans la région.
Des touristes errent dans le canyon sombre, avant d'arriver près de l'entrée d'un immense tombeau dont l'entrée est taillée dans la pierre.
NARRATEUR
Cachée derrière les rideaux
de grès entrebâillés, apparaît
alors la cité troglodyte
de Pétra, l'un des plus
beaux spectacles au monde!
Le Khazneh, également appelé
le Trésor, est le tombeau
du roi nabatéen Arétas [chiffre_romain=4]IV[/chiffre_romain]au premier siècle avant
Jésus-Christ.
Il a été creusé à même la roche.
Il présente une façade de type
hellénistique et a servi
aussi de décor naturel
dans le film de Steven
Spielberg,
Indiana Jones.
Elle mesure 40 mètres de haut
et 28 de large. Sculptés
dans la pierre, des dieux et
des déesses nabatéennes, des
figures mythologiques grecques,
égyptiennes et assyriennes.
Des gens circulent sur le sentier à l'intérieur de canyon, pour se rendre dans une ville dont les bâtiments sont sculptés à même le roc.
NARRATEUR
Derrière le Khazneh, un court
défilé moins étroit que le Siq
conduit à la ville basse.
Dans l'enfilade de la rue
des Façades, plusieurs temples
troglodytes très imposants
se succèdent les uns après les
autres, car les habitants font
étalage de leurs richesses en y
faisant construire des tombeaux
et des monuments imposants.
Plus loin, la nécropole.
Cette partie du site se savoure
en fin de journée, lorsque
la pierre est éclairée par
le soleil déclinant et que les
couleurs sont à leur paroxysme.
C'est plus de 800 tombes qui
ont été découvertes à Pétra.
Après les Nabatéens,
ce sont les Romains qui ont
laissé leur trace sur le site
de Pétra, à l'instar du théâtre
assez bien conservé.
Des images montrant les gradins d'un théâtre à ciel ouvert, sculptés dans une paroi rocheuse, sont présentées.
NARRATEUR
Construit au premier siècle,
il a été taillé dans
la roche et pouvait
accueillir 5000 personnes.
Un grand nombre de grottes
et de tombeaux de la nécropole
furent détruits pour la
construction de cet ouvrage.
Il est bien difficile de se
faire une idée précise de cette
ville que plusieurs tremblements
de terre ont malheureusement
beaucoup endommagée.
Des touristes défilent parmi les nombreux tombeaux.
NARRATEUR
Mais ce qui est sûr, c'est que
ce site est certainement
le plus beau site troglodyte
au monde avec ses célèbres
tombeaux taillés dans la masse
s'élevant vers le ciel.
Les nombreux bâtiments
découverts font de Pétra
un ensemble monumental et unique
reconnu alors par l'ensemble
du monde de l'archéologie.
À l'époque du Christ,
Pétra est à son apogée et
sa richesse attire l'admiration,
mais aussi la convoitise.
Au Ier siècle de notre ère,
Rome, percevant le pouvoir
économique grandissant des
Nabatéens comme une menace,
développe alors les routes
commerciales maritimes
et condamne ainsi l'activité
économique de Pétra en
détournant la route des
Caravanes vers Palmyre au Liban.
Ce qui a fait la gloire
et la richesse de Pétra
causera également sa chute,
lente, mais inéluctable.
De nombreux touristes se dirigent vers un château de pierre construit au cœur d'une vallée.
NARRATEUR
Et voici le château de la fille
de Pharaon. Découvert seulement
en 1974, c'est le seul bâtiment
de Pétra à ne pas avoir
été sculpté dans le roc.
Les murs encore dressés sont en
fait un autel monumental dédié à
Al-Uzza, l'aphrodite nabatéenne,
fille de Pharaon de légende.
Mentionnée dans le Coran,
Uzza était une déesse arabe
préislamique de la fertilité.
L'une des trois divinités
les plus vénérées de La Mecque
liées à la planète Vénus.
Des images montrant les alentours du château sont présentées.
NARRATEUR
Un nymphée, des thermes,
des places, une petite Rome
s'était exportée dans
ce paysage lunaire.
Des touristes montent un escalier de pierre, entre deux parois rocheuses.
NARRATEUR
Le pèlerinage continue. Et c'est
après 800 marches taillées
dans la roche, qui viennent
rythmer le chemin à flanc de
montagne, qu'on atteint le Deir,
ou le Monastère en arabe,
après une longue ascension.
Avec 45 mètres de large
sur 50 mètres de haut, le Deir
est le deuxième monument
le plus imposant de Pétra.
Et l'urne qui le domine mesure
à elle seule 10 mètres de haut.
Le Deir tient son nom
de l'époque byzantine vers
le quatrième siècle, lorsqu'il fut
utilisé comme monastère
par les premiers chrétiens.
En animation, un marqueur s'affiche sur un globe terrestre, indiquant la position géographique de l'opéra de Sydney, en Australie.
Texte informatif :
Patrimoine mondial de l'UNESCO
Des images montrant le port et plusieurs marinas dans la baie de Sydney sont présentées.
NARRATEUR
Sydney est
la ville la plus peuplée
d'Australie avec une
population de près de
4,5 millions d'habitants.
Elle est la capitale de l'État
de Nouvelle-Galles-du-Sud.
Elle est un port situé
sur la côte sud-est du pays.
Sydney se trouve sur un
littoral où l'océan a inondé
de profondes vallées, les rias,
découpées dans le grès.
Une de ces vallées noyées,
Port Jackson, autour
de laquelle s'est construite
la ville, est le plus grand
port naturel au monde.
Fondée en 1788, Sydney fut
la première des colonies
européennes d'Australie.
Elle est aujourd'hui le plus
important centre financier
du continent ainsi qu'une
destination touristique
internationale majeure.
Des touristes se baladent sur un quai auquel est accosté un imposant navire de type trois-mâts.
NARRATEUR
La baie de Sydney peut
accueillir plus de 10 000
bateaux dont ici le célèbre
Bounty, construit pour le film
Les Révoltés du Bounty,
avec l'acteur local Mel Gibson.
C'est une réplique fidèle
du navire du capitaine Bligh
au 18e siècle. L'original
ayant été brûlé par le mutin
Christian Fletcher dans
l'île de Pitcairn en 1789.
Des images montrant un monorail serpentant le centre-ville de Sydney sont présentées.
NARRATEUR
L'endroit où les premiers
immigrants britanniques
débarquèrent en janvier 1788
reste toujours le centre-ville,
Le Sydney Central
Business District,
ou plus familièrement appelé
la City par ses habitants.
Ici se trouvent les sièges
sociaux de 90 banques et de plus
de la moitié des principales
compagnies australiennes.
On y trouve aussi les sièges
d'environ 500 sociétés
multinationales.
Un monorail ultramoderne
dessert une boucle, passant par
le principal quartier commerçant
et le Darling Harbour.
Des images montrant l'architecture extérieure de l'opéra de Sydney sont présentées.
NARRATEUR
L'un des monuments
phares de Sydney est
incontestablement son opéra.
L'opéra de Sydney est l'un
des plus célèbres bâtiments
du vingtième siècle et un haut
lieu de représentation
des arts, notamment lyriques.
Son architecture originale,
voilier pour les uns, coquillage
pour les autres, a été imaginée
par le Danois Jorn Utzon.
Le paysage qui en résulte
est d'ailleurs devenu un symbole
de l'Australie et de Sydney
tout particulièrement.
De nombreux touristes prennent des photos devant l'opéra, faisant la file près des eaux de la baie.
NARRATEUR
L'opéra est aujourd'hui
une attraction touristique
majeure de la ville.
La forme particulièrement
originale de l'opéra et qui
en fait sa notoriété s'organise
principalement en deux séries
de trois grands coquillages
qui se recouvrent partiellement
les uns les autres.
La toiture est composée de
plus d'un million de tuiles
de céramique blanche, toutes
identiques, inspirées de bols
repérés par Jorn Utzon au Japon.
L'opéra fut inauguré
le 20 octobre 1973 par la reine
Elizabeth [chiffre_romain=2]II[/chiffre_romain]. Il est le siègede l'Opéra d'Australie,
de la Compagnie de théâtre
et de l'Orchestre symphonique
de Sydney. L'opéra accueille
également beaucoup de
productions artistiques
étrangères en tournée.
Situé dans le port
de Sydney, il est voisin
du Harbour Bridge, l'autre
monument phare de la ville.
Harbour Bridge est un pont
métallique en un seul arc.
Il est demeuré la structure la
plus haute de la ville jusqu'en
1967 avec ses 134 mètres
au-dessus du niveau de la mer.
Fini d'être construit au début
des années 1930, il est aussi
le cinquième plus long pont
au monde, 1149 mètres
en tout pour une portée
de l'arche de 503 mètres.
Harbour Bridge est le principal
point de traversée de la baie
de Sydney, permettant le passage
des trains, automobiles
et piétons entre
le quartier des affaires
et la rive nord de la baie.
Des images montrant les principaux attraits touristiques de la ville de Sydney sont présentées.
NARRATEUR
En ville, des bâtiments anciens
rappellent l'histoire du pays.
Restauré comme à l'époque
victorienne, le Queen Victoria
Building occupe tout un pâté
de maisons et a été transformé
en centre commercial chic.
La cathédrale St. Mary de
Sydney, d'architecture gothique,
est située au coeur de la ville.
John Polding, le premier
archevêque d'Australie,
posa la première pierre
de cette cathédrale en 1868.
Les travaux continuèrent de
longues années et en l'an 2000,
les flèches initialement
dessinées furent enfin
construites, donnant à la
cathédrale son aspect définitif.
Situé en plein coeur de
Chinatown, le marché de la ville
représente la rencontre de deux
mondes. Ici, les grandes marques
des grands magasins se mêlent
aux éléments les plus exotiques
de la culture asiatique.
Mélangés, ils créent une fusion
typique du quartier chinois.
Située près de Hyde Park
et jouxtant la place
de la Reine, l'église
St. James est anglicane.
Elle a été bâtie en 1824.
Bien que n'étant pas la première
église anglicane dans
la colonie, St. James
est maintenant la plus
ancienne église de Sydney.
Plus loin, le bâtiment
du secrétaire en chef était
le siège de l'administration
coloniale. Construit en grès
en 1880, le bâtiment a été
conçu par l'architecte
colonial James Barnet.
Ici ont eu lieu plusieurs
réunions qui ont conduit
à la Fédération australienne.
L'agglomération de Sydney
comprend la côte centrale,
la bande côtière au nord
de Port Jackson, et les
montagnes Bleues, ainsi que
d'autres zones non urbanisées.
Il s'y trouve plus de
70 plages dont les célèbres
plages de Manly et de Bondi.
Plusieurs surfeurs se jettent dans les eaux de la mer.
NARRATEUR
La plage de Bondi, située
à 7 kilomètres du centre-ville,
est facile d'accès par le train
ou les transports en commun.
Elle est surtout réputée
pour son sable fin et ses
rouleaux, donc la possibilité
d'y faire du surf.
Durant l'été à Sydney, presque
tout se passe sur la côte
et peu d'endroits sont aussi
emblématiques que la portion
sculptée par la mer
entre Bondi et Bronte.
Il est loin le temps
où le navigateur britannique
James Cook découvrit le site
de Sydney en 1770 et qui servit,
quelques années plus tard,
de colonie pénitentiaire
destinée aux bagnards emmenés
de Grande-Bretagne.
La ville est aujourd'hui
l'une de villes les plus
attractives au monde.
En animation, un marqueur s'affiche sur un globe terrestre, indiquant la position géographique de la cité maya de Copan, au Honduras.
Texte informatif :
Patrimoine mondial de l'UNESCO
Des images montrant les différents temples, statues et monuments du site archéologique de Copan sont présentées.
NARRATEUR
Le site
archéologique de Copan
est situé en pleine jungle.
Copan est une ancienne ville
maya qui a connu son apogée
au septième siècle
après Jésus-Christ
et a été abandonnée
aux environs du dixième siècle.
Elle a été inscrite sur
la liste du patrimoine mondial
de l'humanité en 1980.
La plus belle pièce du site
de Copan est certainement
l'escalier hiéroglyphique
du Temple 26 qui est situé juste
au sud de la cour cérémoniale.
S'élevant à plus de 21 mètres,
il est entièrement recouvert de
hiéroglyphes. Grâce aux travaux
d'interprétation de l'ouvrage,
on sait que sa construction
a commencé sous le règne
du treizième roi de la dynastie
de Copan et qu'il fut
terminé par son fils
Écureuil de fumée en l'an 755.
Les glyphes qui bordent
l'ensemble sont le plus
long texte maya connu
avec plus de 2200 motifs
sculptés dans la pierre.
Malheureusement,
sur les 63 marches,
seulement 15 ont été trouvées
encore à leur place,
dont 5 partiellement détruites.
Les portraits des cinq rois
précédant Écureuil de fumée
ornent le centre de l'escalier.
Sur la grand-place trône
un autel dédié au dieu
Kukulkan, le serpent à plumes.
Cet autel est une image à deux
têtes du monstre cosmique.
Conformément à l'idéologie
qui se propage dans les cités
mayas au début de l'époque
classique, autorités
politiques et autorités
religieuses se confondent.
Les rois de Copan étaient
des seigneurs divins, médiateurs
entre le monde humain et
les puissances surnaturelles.
De grands monuments n'ont alors
cessé d'être construits.
La cour ouest de l'acropole
abrite le temple 11.
L'édifice a été construit
durant le règne de Yax Pasaj,
le 1sixième et dernier grand roi
de Copan au huitième siècle.
La contribution architecturale
de ce roi a été l'une des plus
importantes de la ville.
Le temple 11, très élaboré,
a été conçu pour être
un portail vers l'autre monde.
Il est décoré de
belles sculptures
de têtes de serpent...
... et d'autres
d'allure simiesque.
Juste devant, l'autel Q
a été complètement déchiffré.
Construit en l'an 755, il décrit
l'histoire dynastique de Copan
avec les 16 membres de la
dynastie assis en tailleur.
Le fondateur passant le sceptre
du pouvoir à Yax-Pasaj.
Dominant la grande place de la
ville, la pyramide de Yax-Pasaj
est haute de 30 mètres. C'est la
dernière construction de ce roi.
L'aspect étrange de ce bâtiment
est que, pour une raison
indéterminée, la pyramide
a été érigée au-dessus
du temple antérieur sans
le détruire ni l'endommager.
La plus grande réalisation
architecturale à Copan était
peut-être le temple 22.
Ce temple a été conçu
comme le modèle de
la montagne primordiale
de la cosmologie maya.
Au niveau de l'étage, plusieurs
crânes de pierres apparaissent
pour symboliser l'entrée
dans le monde souterrain.
Dans les restes du temple 18, on
peut encore observer des reliefs
représentant le dernier grand
roi de Copan, Yax-Pasaj.
Le temple 10 nous révèle
la technique de voûte en
encorbellement utilisée par les
Mayas dans leurs constructions.
La stèle D se situe au nord de
la grande place. Elle représente
un roi important de la dynastie
dénommé 18-Lapins en l'an 736.
Il est représenté ici sous
les traits d'un dieu âgé.
Plusieurs stèles lui sont
d'ailleurs attribuées.
Des centaines de stèles ont été
recensées dans la zone maya,
jumelées avec un petit autel
comme ici, celui de la tortue.
La stèle B représente
également le 1troisième roi,
alias 18-Lapins, lors
de son accession au trône.
Les sculpteurs disposaient
d'un matériau particulièrement
tendre, le tuf volcanique.
Et les stèles ont été
taillées en haut-relief.
La plupart des stèles mayas
ont été visiblement peintes
de couleurs vives telles que
le rouge, le jaune et le noir.
Les stèles sont orientées
est-ouest de façon à être
éclairées par le soleil
levant et le soleil couchant.
Chaque stèle, accompagnée de son
autel, représente le dieu-roi
exécutant un rituel
au cours duquel il incarne une
divinité comme le dieu du maïs
par exemple ou le dieu Chaak.
C'est au septième siècle que
Copan devient l'une des plus
puissantes cités mayas. Cette
période correspond au règne
de 18-Images dont le sobriquet
de 18-Lapins était dû à
une erreur de transcription.
Mais l'âge d'or de Copan
prit fin lorsque 18-Lapins fut
capturé et sacrifié lui-même
par une autre tribu maya.
La fin de la dynastie ne marque
cependant pas un effondrement
brutal de la société à Copan,
contrairement à ce qui a été
constaté dans d'autres
cités mayas classiques.
Du neuvième au
treizième siècle,
la population décroît
alors lentement et
la cité est abandonnée.
Tout comme Tikal et Chichen
Itza, le parc archéologique
de Copan est l'un des plus
intéressants sites précolombiens
au coeur du monde maya.
En animation, un marqueur s'affiche sur un globe terrestre, indiquant la position géographique de l'église Sainte-Sophie à Istanbul, en Turquie.
Texte informatif :
Patrimoine mondial de l'UNESCO
Des images montrant différents quartiers animés d'Istanbul sont présentées.
NARRATEUR
Avec 13 millions
d'habitants, Istanbul est
le principal centre financier,
commercial, industriel
et culturel de la Turquie.
Situé de part et d'autre
du détroit du Bosphore, à cheval
sur deux continents, l'Europe
et l'Asie, et aussi entre Russie
et Méditerranée, Istanbul est
généralement considérée comme
européenne parce que la ville
historique est située sur
la rive occidentale du détroit.
L'ancienne Constantinople,
qui s'est aussi appelée Byzance,
est officiellement Istanbul
depuis le 28 mars 1930.
Du point de vue historique,
on considère qu'avec
Athènes et Rome,
Constantinople, aujourd'hui
Istanbul, fait partie des
trois capitales antiques
les plus importantes.
Plusieurs touristes visitent les différents lieux de l'église Sainte-Sophie.
NARRATEUR
Dans le quartier historique
de la Corne d'Or, l'église
Sainte-Sophie, aussi appelée
Ayasofya, son nom grec,
fut construite à la demande
de l'empereur byzantin
Justinien premier en 537.
Puis, ce bâtiment aujourd'hui
vieux de 15 siècles,
fut transformé en mosquée
à la suite de la prise
de Constantinople en 1453.
Les quatre minarets furent
ajoutés sous le règne
de différents sultans.
Célèbre pour ses mosaïques
à fond d'or, le président
Mustapha Kemal Atatürk
en fit un musée en 1934.
Les architectes avaient
dessiné un bâtiment inspiré
du Panthéon de Rome et de l'art
chrétien primitif d'occident.
Ce style qui a subi
des influences iraniennes
est aujourd'hui
qualifié de byzantin.
Le bâtiment, soutenu par
107 colonnes, est couvert
d'une coupole ayant un diamètre
interne de 31 mètres et
une hauteur de 55 mètres.
Cette hauteur sous coupole
resta inégalée durant
neuf siècles, jusqu'au début
de la Renaissance italienne.
Sainte-Sophie, une oeuvre
majeure de l'architecture.
Plusieurs touristes déambulent à travers de nombreux kiosques et boutiques.
NARRATEUR
Non loin, le Grand Bazar est
un dédale de couloirs couverts
qui s'étend sur plusieurs
hectares. C'est une véritable
enclave dans la ville.
Toutes les allées sont
bordées de boutiques.
Le Bazar était autrefois
le marché typique turc,
mais aujourd'hui,
les quelque 3000 boutiques
sont devenues très touristiques.
Alors que plusieurs pêcheurs prennent place sur un pont pour y tendre leurs lignes à pêche, des gens prennent un verre dans les bistros près de la mer.
NARRATEUR
Deux ponts sur le Bosphore
assurent aujourd'hui la liaison
entre les parties européennes
et asiatiques de la ville
ainsi qu'avec le reste du pays.
De par sa situation
géographique, Istanbul
est très liée à la mer.
La mer Noire y communique
avec la mer Méditerranée
par l'intermédiaire
du détroit de Bosphore
et de la mer de Marmara.
De nombreuses excursions
et de nombreux transports
en bateau sont proposés
aux habitants et aux visiteurs.
Lesquels visiteurs pourront
poursuivre dans les petites
ruelles très joliment restaurées
du quartier de la Corne d'Or
avec ses maisons ottomanes
typiques en bois peint.
Des touristes attendent en file pour visiter un somptueux palais.
NARRATEUR
Le palais Topkapi est devenu
le centre administratif
de l'Empire ottoman après
la chute de Constantinople
et de l'Empire byzantin.
Sa construction commence en
1461, sous le règne de Mehmed
(chiffre_romain=2]II[/chiffre_romain)
et des ajouts y sont faits
jusqu'au dix-neuvième siècle,
date à laquelle les sultans
ottomans l'abandonnent.
Mustapha Kemal, en fondant
la république en 1924,
le transforme alors en musée.
Plusieurs touristes visitent les nombreuses pièces du palais.
NARRATEUR
Le palais de Topkapi a été
inscrit sur la liste du
patrimoine mondial de l'UNESCO
en 1985 où il est décrit
comme unique par la qualité
architecturale de ses
bâtiments autant que par
leur organisation qui reflète
celle de la cour ottomane.
Le harem impérial est un
vaste ensemble de pièces faisant
partie des appartements privés.
Le harem était la résidence
de la mère du sultan,
la sultane Validé,
des concubines et femmes du
sultan, du reste de sa famille,
y compris des enfants,
et de leurs serviteurs
ainsi que celles des eunuques
qui les surveillaient.
Il comprend plus
de 300 pièces et était
occupé par 400 personnes.
Dans les jardins, plusieurs
kiosques, dont celui de Bagdad.
Sa façade est recouverte
de marbre et de bandes de
porphyre rouge et vert antique.
L'intérieur est un exemple type
d'une pièce ottomane idéale.
Avec ses carreaux, sa nacre,
sa décoration d'écaille
et ses vitraux, ce pavillon
est l'un des derniers exemples
de l'architecture classique
des palais ottomans.
Plusieurs bateaux et navires voguent dans les eaux d'une vaste baie, aux abords de la ville.
NARRATEUR
Après moult péripéties
historiques et politiques, les
eaux du Bosphore qui séparaient
l'Orient et l'Occident
sont aujourd'hui classées
en domaine maritime
international et libres d'accès.
De plus, la ville étant
bipolaire, chaque matin, un
million d'habitants empruntent
plus de 150 navires publics
ou privés pour aller travailler
dans la mégapole.
En animation, un marqueur s'affiche sur un globe terrestre, indiquant la position géographique de l'île de Bali, en Indonésie.
Des vacanciers se prélassent sur une plage.
NARRATEUR
On connaît bien
l'île de Bali et son
tourisme balnéaire,
ses magnifiques plages
de rêve longées de cocotiers.
Mais on connaît moins la vie
et les talents des Balinais
qui ont construit ce pays.
Bali est une île d'Indonésie.
Elle fait partie des
petites îles de la Sonde.
Des touristes font du lèche-vitrine au cœur d'une rue animée.
NARRATEUR
Sa superficie est
de 5637 kilomètres carrés
et sa population compte
environ quatre millions d'âmes.
La capitale est Denpasar,
dans le sud de l'île.
Des images montrant de nombreux temples présents à Bali sont présentées. [NARRATEUR
À Bali, les temples sont
omniprésents. Chaque maison
et chaque village possèdent un
ou plusieurs temples. C'est
d'ailleurs pour cette raison
que Bali est surnommée l'île
aux 1000 temples, les
(mot_etranger=SA]puras[/mot_etranger)
.Le terme sanskrit
(mot_etranger=SA]pura[/mot_etranger)
signifie «endroit entouré
de murs» pour protéger
le temple des mauvais esprits.
Ils sont toujours orientés
vers la montagne sacrée,
le centre de l'île et du monde.
Les Balinais ont en effet
mâtiné leur hindouisme
fervent à un animisme local.
Vides la majeure partie
de l'année, les temples
balinais s'animent
de façon spectaculaire lors
des cérémonies et des fêtes.
Des images montrant les différentes sections d'un vaste temple sont présentées.
NARRATEUR
Le temple Pura Taman Ayun
est un immense temple
d'État construit
au dix-septième siècle.
L'enceinte est inaccessible,
car considérée comme sacrée
et abrite de nombreux «merus»,
ces sanctuaires aux
toits multiples.
Des images montrant des sanctuaires sous forme de tours à plusieurs toits superposés sont présentées.
NARRATEUR
Ils sont la représentation
du lien entre les dieux et
la terre. Le nombre de toits
est toujours impair, car
contrairement aux nombres
pairs, ils ont un milieu.
Des touristes visitent les différents jardins d'un temple situé en bordure de mer.
NARRATEUR
Le Pura Tanah Lot est un temple
dédié à la mer. Il fait partie
de la longue chaîne des sept
temples de la mer le long
de la côte sud-ouest de l'île.
Chacun des temples est ainsi
visible du précédent
et du suivant. Tanah Lot
est le foyer d'un pèlerinage
et une icône culturelle.
Des touristes s'approchent d'un grand rocher adjacent à la mer, situé à l'arrière du temple.
NARRATEUR
C'est le prêtre Nirartha au
quinzième siècle qui, au cours
de ses voyages, a demandé
aux pêcheurs de construire
un sanctuaire sur ce rocher,
car il sentait qu'il s'agissait
d'un lieu saint
et propice pour y adorer
les dieux marins balinais.
Des images montrant l'entrée d'un temple sont présentées.
NARRATEUR
Dans le schéma classique
d'un temple à Bali, le très
reconnaissable Kori Agung est
la porte de pierre et brique
parsemée de sculptures.
Elle est le symbole de la
montagne sacrée par laquelle
on accède au monde des dieux.
Cette porte permet d'accéder
à la cour intérieure
d'un temple typique
balinais où les offrandes
sont faites en musique.
Des images montrant de vastes étendues de terres propres à l'agriculture sont présentées.
NARRATEUR
La chaîne montagneuse du centre
de l'île de Bali comprend
plusieurs pics de plus
de 2000 mètres d'altitude.
Le plus haut est l'Agung, à plus
de 3000 mètres, un volcan actif
baptisé la mère montagne.
Les hautes chaînes montagneuses
provoquant de fortes
précipitations et la nature
volcanique de Bali contribuent à
son exceptionnelle fertilité et
favorisent une forte production
dans le secteur agricole.
La vaste zone descendant
du côté sud des montagnes est
consacrée à la culture du riz.
L'agriculture balinaise produit
aussi en petites quantités
des fruits et légumes
et son fameux café Arabica.,
Des images montrant les différentes sections d'un important palais sont présentées.
NARRATEUR
À Klungkung, qui fut la capitale
d'un des plus importants
royaumes balinais,
le site du palais du rajah
mérite l'attention.
De l'époque fastueuse où le
royaume attirait les artistes
les plus fameux, où sa cour
était la plus respectée,
subsiste le pavillon de
justice et le palais flottant.
Les plafonds des pavillons
présentent un intérêt
particulier dû aux peintures
illustrant l'horoscope,
le calendrier balinais,
les châtiments encourus et
les grandes batailles de légende
qui les recouvrent.
Un véritable livre d'histoire.
Des images montrant quelques barques flottant au large de plages inoccupées sont présentées.
NARRATEUR
L'île est entourée de récifs
coralliens. Les plages du nord
et de l'est sont de sable noir
quand celles du sud sont
de sable blanc. Mais en dehors
de celles proches du temple
de Tanah Lot, elles ne sont pas
encore utilisées de manière
significative par le tourisme.
On y croise des barques
balinaises à balancier
sur lesquelles on peut
néanmoins faire une agréable
promenade en mer.
Des images montrant plusieurs temples de Bali sont présentées.
NARRATEUR
Ubud, au nord de la capitale
Denpasar, est connu pour être
le centre culturel de l'île.
Le temple Pura Saraswati
se situe à l'arrière d'un
magnifique bassin de lotus.
C'est un temple de la fin du
dix-neuvième siècle dédié à
la déesse hindoue Saraswati,
déesse de l'apprentissage,
de la connaissance et des arts.
Tirtagangga est réputé pour
son palais royal dit de l'eau.
Des venimeux serpents de mer
protègent le temple
des esprits maléfiques.
Les bassins de poissons, les
fontaines, les statues divines
et la végétation en font un
lieu de bien-être à l'image
de la culture balinaise.
Des pêcheurs transportent de lourdes cargaisons de poissons sur une plage.
NARRATEUR
À Bali, la pêche en mer est
également une ressource
importante pour le pays,
mais d'une façon générale, les
Indonésiens ont peur de l'eau
qui est le refuge des mauvais
esprits et beaucoup d'entre eux
ne savent pas nager.
Les pêcheurs sont donc
des gens un peu à part,
héritiers d'un métier qui
se perpétue de père en fils.
Plusieurs bateaux de pêche flottent sur les eaux de la mer, tout près de la côte.
NARRATEUR
Sanur est l'un des plus
gros villages de pêcheurs
traditionnels de Bali. Son
marché aux poissons est célèbre.
L'importante communauté de
pêcheurs utilise les «prahus»
traditionnels à balancier
et s'éloignent peu des côtes.
Ils pêchent ainsi le barracuda,
le thon ou la dorade.
Bali, l'île des dieux,
respire en fait le calme,
le charme, la beauté.
Elle est l'une des plus petites
îles de l'archipel indonésien,
mais reste de loin,
et on le comprend, la plus
convoitée des voyageurs.
En animation, un marqueur s'affiche sur un globe terrestre, indiquant la position géographique du Temple de Louxor, en Égypte.
Texte informatif :
Patrimoine mondial de l'UNESCO
Des touristes visitent de majestueux temples, reliés entre eux par une large allée extérieure.
NARRATEUR
Joyau incontournable de
la vallée du Nil, construit sous
les dix-huitièmes
et dix-neuvièmes dynasties au
quatorzième siècle
avant Jésus-Christ, le temple
de Louxor, ou Opet du sud,
est un temple égyptien
voué au culte d'Amon.
Il est situé au sein
de l'ancienne Thèbes,
la capitale de l'empire,
qui possédait également
le temple de Karnak au nord.
Le temple de Louxor était dédié
à la triade des divinités de
Thèbes: Amont, Mout, son épouse,
et Khonsou, leur fils.
Il fonctionnait en binôme avec
celui de Karnak, avec lequel il
était relié par une allée bordée
de sphinx, un dromos long
de plus de 2 kilomètres,
et bordé de 700 sphinx.
Ceux proches de Louxor étaient
à l'effigie des pharaons.
Chaque année, au cours de
la belle fête d'Opet, de Karnak
à Louxor, le dieu Amon gagnait
par ce chemin en procession
solennelle son harem du sud.
Les parties les plus anciennes
actuellement visibles remontent
à Amenhotep [chiffre_romain=3]III[/chiffre_romain].Il fut modifié
par la suite par Ramsès [chiffre_romain=2]II[/chiffre_romain]qui y ajouta notamment six statues
monumentales et deux
obélisques dont l'un offert
à la France en 1831 orne
la place de la Concorde à Paris.
Le grand pylône mesure, lui,
65 mètres de largeur
et 24 mètres de hauteur.
Ses deux massifs étaient
recouverts à l'origine d'un
enduit blanc orné de plaques
de métaux précieux et d'un décor
sculpté peint de couleurs vives.
Quatre babouins en position
d'adoration sont gravés
sur le socle de l'obélisque
de granit rose resté en place.
Cet obélisque de 26 mètres
de hauteur pèse environ
230 tonnes. Son sommet pyramidal
était recouvert d'une feuille
d'électrum, un alliage de
80% d'or et de 20% d'argent,
qui étincelait au soleil,
symbolisant le dieu Soleil Rê.
Le temple de Louxor a été conçu
selon un plan classique.
Franchissant le pylône par une
porte étroite, la procession de
la barque solaire du dieu Amon
qui venait de Karnak traversait
d'abord la première cour
avant de gagner le sanctuaire
où la statue du dieu était
déposée dans le Naos précieux.
La première cour, dite
de Ramsès [chiffre_romain=2]II[/chiffre_romain],est entourée de
portiques comprenant une double
rangée de 74 colonnes massives
qui rappellent celles de
la salle hypostyle de Karnak
à fût lisse et à chapiteau
papyriforme fermé.
Le sud de la cour est
aussi orné de colosses qui
alternent avec les colonnes.
Onze statues géantes en pied
et deux colosses assis.
Elles ont été pour la plupart
sculptées dans du granit
et portent toutes
le nom de
Ramsès [chiffre_romain=2]II[/chiffre_romain].Le colosse matérialise
les deux facettes,
humaine et divine, du roi.
Le rôle du colosse,
c'est le culte, la mise
en divinité du roi.
Des touristes s'arrêtent pour admirer une statue à l'effigie d'un pharaon.
NARRATEUR
Ramsès [chiffre_romain=2]II[/chiffre_romain] fut un grandthéologien. Il reprit à son
compte l'initiative du culte
solaire monothéiste amorcé
par Akhenaton, mais il préserva
les cultes traditionnels. Tout
en développant au travers de
sa propre personne une religion
transfrontalière qui permet
de rassembler les peuples, il
continue à favoriser les temples
des grands dieux de l'empire:
Amon, Rê, Ptah ou Osiris.
Partout, il redonne
aux temples et au culte
des dieux un faste inégalé.
Deux autres colosses assis
à l'effigie du grand Ramsès
précèdent l'entrée de la grande
colonnade processionnelle.
Des images montrant les différents reliefs gravés dans les parois rocailleuses de l'allée séparant les deux temples sont présentées.
NARRATEUR
Les reliefs des parois
latérales de l'allée remontent
à Toutânkhamon et à Horemheb
au quatorzième siècle
avant Jésus-Christ
et représentent la fête
officielle d'Opet.
Cette fête avait lieu
durant le second mois
de la saison de l'inondation.
La triade de Thèbes: Amon,
son épouse Mout et le leur fils
Khonsou, entourée de soldats,
de musiciens et de danseurs, se
rendait donc en barque du temple
de Karnak à celui de Louxor
sur une barque d'apparat
tirée en procession depuis
la rive du Nil durant sa crue.
Là, le dieu Amon, rejoignant
sa forme fertile, Amon-Min le
phallique, retrouvait sa vigueur
puis, au terme de réjouissances
qui duraient 11 jours, il
revenait toujours en compagnie
de sa famille divine vers Karnak
en empruntant cette fois
le grand dromos. Construit
autour du sanctuaire d'Amon-Min,
le temple de Louxor était
consacré aux mystères
de la vie que le dieu Amon,
en tant que Nil bienfaisant,
renouvelait chaque année.
La Colonnade donne accès
à la seconde cour hypostyle.
Des images montrant les différents reliefs présents sur les murs de quelques salles du temple sont présentées.
NARRATEUR
Mais retour aux temps anciens
et une autre salle, située dans
le prolongement, termine le
temple avec des représentations
divines. La petite salle aux
quatre colonnes renfermait la
table d'offrandes. Ici, durant
les 11 jours de la fête d'Opet,
les prêtres se succédaient,
déposant diverses victuailles
fraîches nécessaires
aux festivités des dieux. La
décoration montre Aménophis
(chiffre_romain=3]III[/chiffre_romain)
rendant hommage aux dieux et
recevant des mains de son divin
père Amon la couronne d'Égypte.
Les salles du pré-Naos
commémorent par les scènes
gravées le mythe de l'origine
surnaturelle du roi.
Amon va de nouveau épouser Mout
qui redonnera naissance à
Khonsou, un rituel où le pharaon
renaît lui aussi de son
père Amon. Ainsi, chaque
nouveau règne favorisait le
commencement d'un nouveau cycle.
Cela permettait de plus de
célébrer la permanence de la
fonction royale périodiquement
renouvelée par Amon.
C'était là la fonction
majeure d'un tel temple.
Au coucher du soleil, un voilier navigue paisiblement sur le Nil.
En animation, un marqueur s'affiche sur un globe terrestre, indiquant la position géographique de la ville d'Antigua, au Guatemala.
Texte informatif :
Patrimoine mondial de l'UNESCO
Des touristes se reposent sur une vaste place publique.
NARRATEUR
Antigua au Guatemala
est l'ancienne capitale
du Royaume de Guatemela.
Elle est connue pour
son architecture coloniale
de style baroque et Renaissance.
Fondée par les Espagnols
en 1543, la ville fut reconnue
à l'époque comme la
troisième plus belle ville
des Indes espagnoles.
Au coeur de la ville, la place
principale, où l'on vient
prendre le frais à l'ombre
des arbres, abrite la fontaine
des Sirènes, dessinée
au dix-huitième siècle par
l'architecte Miguel Porras.
Des touristes s'arrêtent pour prendre des photos de la fontaine.
NARRATEUR
Cette place a connu le prestige
des corridas et des tournois. On
y exécuta aussi les condamnés.
Des images montrant les principaux attraits de la cathédrale San José sont présentées.
NARRATEUR
Encerclée par les volcans Agua,
Acatenango et Fuego
dans le centre du pays,
Antigua a été plusieurs fois
détruite par des séismes.
La cathédrale San José
a elle-même été
rebâtie plusieurs fois.
Construite autour de 1541,
l'église a été une première fois
démolie en 1669. Puis, elle a
été reconstruite et consacrée
cathédrale en 1680 après
une période de construction
qui dura 11 années.
La cathédrale est alors l'une
des plus importantes en Amérique
Centrale avant d'être à nouveau
partiellement détruite par
les célèbres séismes de 1773.
Son plan est cruciforme
et elle comporte trois nefs.
Les différentes travées des nefs
se terminant par des chapelles.
L'architecte et sculpteur
espagnol Martin Cantos a
travaillé à la reconstruction et
à la décoration de la cathédrale
dans le plus pur style baroque
du dix-septième siècle.
Les sculptures
et les peintures ont bien gardé
leur éclat d'origine.
Outre la cathédrale, le parc
central est bordé d'élégantes
arcades. L'hôtel de ville,
dont la construction remonte à
1740, a été légèrement endommagée
par les tremblements de terre
de 1773, mais a bien résisté
grâce à sa solide structure
composée d'arcs sur deux
niveaux et décorée par
des colonnes et des voûtes.
Des touristes visitent différentes ruines de la ville.
NARRATEUR
À de nombreuses reprises,
la ville fut victime de séismes
et finalement, la nature viendra
à bout de la cité espagnole en
l'ensevelissant sous les ruines
du tremblement de terre de 1773.
C'est ainsi que la ville a
conservé son aspect de l'époque.
Antigua est sans conteste la
plus belle ville du pays. Tout
vient du charme des ruines qui
continuent de vivre ici depuis
le séisme et de la fantaisie
des rues au pavé mal ajusté et
bordées de vénérables demeures
coloniales aux patios fleuris.
Les édifices religieux
et gouvernementaux
ne représentent pas la totalité
de l'architecture coloniale
espagnole que l'on retrouve
également dans des maisons
privées plus ou moins luxueuses.
San Francisco est une superbe
église typique du baroque
hispano-américain avec
sa façade aux grosses colonnes
torsadées entre lesquelles
se nichent 16 saints.
Elle a été construite
au seizième siècle. Antigua
a souvent été ébranlée, mais
jamais complètement annihilée.
Son patrimoine et son âme
lui valent un charme rare.
De ses édifices qui n'ont pas
survécu aux séismes restent
quelques frises, quelques
sculptures qui ont négligé de
tomber, comme pour mieux faire
regretter la catastrophe passée.
Le prix Nobel de littérature
guatémaltèque Miguel Angel
Asturias a écrit: «La violence
tellurique de notre continent
nous a enseigné le charme
de la destruction...»
La phrase ne pourrait mieux
s'appliquer qu'à Antigua.
Des images montrant le patrimoine religieux de la ville d'Antigua sont présentées.
NARRATEUR
Le couvent Santa Clara
a été fondé en 1699 par cinq
nonnes. La façade sud, baroque,
de l'église attenante, est
richement décorée de stuc.
Le déambulatoire du cloître
spacieux du couvent a deux
étages avec ses arcs doubles
de belle proportion, la fontaine
et les cours sont un endroit
agréable pour se promener.
Peu de temps après sa fondation,
le couvent de Santa Clara
s'était développé pour devenir
un complexe d'habitations plutôt
élaboré de près de 50 nonnes.
La sacristie recèle encore
des passages cachés et
des salles souterraines.
Parmi les chefs-d'oeuvre
de l'architecture religieuse,
l'un des plus remarquables sites
d'Antigua est Las Capuchinas, le
couvent des Capucines, terminé
en 1736 sous la direction
de Diego de Porres, l'architecte
en chef de la ville.
Il est l'un des plus
beaux exemples de couvents
du dix-huitième siècle
au Guatemala.
L'église El Carmen, achevée
en 1728, est la troisième
construite sur ce même site.
Sa façade principale de style
baroque, avec une triple paire
de colonnes saillantes en lieu
et place et des niches
et des saints généralement
présents sur les façades
des églises d'Antigua,
est tout à fait unique.
En 1749, la construction
d'un monastère masculin a été
décidée et les luxueuses
installations de l'église
et du cloître de La Merced
ont été terminées en 1767.
Sa façade est l'une des plus
belles d'Antigua avec ses
motifs décoratifs complexes
en stuc blanc sur fond jaune.
L'église présente des clochers
bas et trapus avec des arches et
colonnes plus larges, différents
de ceux construits ailleurs dans
les zones moins sismiques des
Amériques au cours de la même
époque. Le monastère rattaché à
l'église a lui été complètement
détruit par le tremblement
de terre de 1773 et ne fut
jamais reconstruit.
Au sommet se dresse
San Pedro Nolasco,
le fondateur de l'Ordre.
Des touristes visitent l'intérieur de l'église et s'arrêtent pour prier.
NARRATEUR
À l'intérieur, on vénère
la Bienheureuse Vierge Marie
de la Miséricorde.
Les autels et les retables
entièrement dorés
sont de toute beauté.
Des touristes se baladent dans les rues de la ville.
NARRATEUR
Un pèlerinage a lieu
à La Merced tous les ans
lors de la semaine sainte.
Les rues alors noires de monde
et jalonnées de tapis
de fleurs sont le théâtre
de processions quotidiennes.
Alors, Antigua renaît
de sa gloire passée.
Générique de fermeture
Épisodes de Les 100 merveilles du monde
>Choisissez une option de filtrage par âge, fiction, ou saison
-
Catégorie Saison
-
Catégorie Documentaire
-
Catégorie Éducation