Les 100 merveilles du monde

Du grandiose Colosse de Rhodes, à la magnificence du phare d'Alexandrie, en passant par la pyramide de Khéops, les jardins suspendus de Babylone, le temple d'Artémis, la statue de Zeus, et le tombeau de Mausole; il ne subsiste des 7 Merveilles du monde (antique) que les grandes Pyramides de Gizeh en Égypte à côté du Caire. Aujourd'hui ce sont le Colisée à Rome, la grande muraille de Chine, le Christ Rédempteur de Rio de Janeiro, le Taj Mahal en Inde, le Machu Picchu au Pérou, Chichén Itzá au ...

Partager
Image univers Les 100 merveilles du monde Image univers Les 100 merveilles du monde

Vidéo transcription

Saison 2 - 3ème partie

À la découverte des merveilles du monde entre les États-Unis, la France, le Cambodge, le Brésil, l’Espagne, la Birmanie et la Grèce. Embarquez pour découvrir Arizona, l’Île-de-France, Château de Fontainebleau, Angkor, Recife, Salamanque, Bagan et le Monastère d’Osios Loukas.



Réalisateur: Jacques Vichet
Année de production: 2019

Accessibilité
Déterminer le comportement de la visionnneuse vidéo:

video_transcript_title-fr

Tout au long de l'émission, les propos du NARRATEUR sont illustrés par des photos et des séquences vidéo des sites concernés.


Générique d'ouverture


Titre :
Les 100 Merveilles du Monde Saison 2 Troisième partie


Un globe terrestre est présenté, puis Monument Valley, en Arizona, est situé, au sud des États-Unis.


Des séquences vidéo et des photos de la vallée sont présentées. D'immenses rochers aux tons rouges se dressent au milieu du désert.


NARRATEUR

Même s'il n'est

pas répertorié en tant que parc

national, Monument Valley, comme

son nom l'indique, a été décrété

monument national en 1958.

Ce désert d'altitude de 120

kilomètres carrés est administré

par les Indiens navajos, qui

le nomment «la vallée des rocs».

Situé à la frontière entre

l'Utah et l'Arizona, c'est

un site naturel remarquable par

ses formations géomorphologiques

qui peuvent dépasser

les 500 mètres de hauteur.

Du plateau érodé, il ne

subsiste aujourd'hui que

des buttes-témoins composées

de schiste, de grès et

de limon stratifié et dont

les couleurs vives proviennent

de l'oxyde de fer et de

manganèse qu'elles contiennent.

Monument Valley offre

un panorama de renommée

mondiale, surtout avec

sa célèbre paire de mitaines

complétée par la butte Merrick.


Deux rochers ressemblant à des mains se dressent à proximité l'un de l'autre.


NARRATEUR

Les deux premiers blocs

affichent donc des

silhouettes de mains

avec les pouces apparents.

Elles sont composées de trois

couches de roches principales.

En bas, le schiste, surmonté

du grès, et en haut, la dernière

couche sédimentaire qui

se détruit et s'effondre

au fil du temps.

Les mitaines, accompagnées

par la butte Merrick,

forment un triangle

qui est un des panoramas

des plus célèbres du monde.

Si dans ce désert, l'homme a vu

ou cru voir ou reconnaître des

formes évidentes, d'autres le

sont moins. On a alors recours à

l'imaginaire pour les apprécier.


Des images de différents rochers défilent.


NARRATEUR

Comme ici, le rocher de

l'Éléphant, qui, suivant

certaines heures du jour,

détache sa silhouette avec

plus ou moins de lisibilité.

Là, ce sont trois pics qui ont

été appelés «les Trois Soeurs».


Trois plus petits rochers effilés se dressent ensemble.


NARRATEUR

Ces trois aiguilles étaient

à l'origine reliées au massif

voisin. Mais l'érosion

a sapé les roches les plus

friables et a isolé les Trois

Soeurs du bloc principal.

Dans le parc, on trouve

des habitations indiennes que

l'on peut visiter. Elles nous

rappellent que nous sommes ici,

en territoire navajo.


Des habitations navajos traditionnelles sont présentées.


NARRATEUR

Aujourd'hui, 250 000 de leurs

descendants vivent encore ici,

tout autour du désert.

Ce sont eux qui ont nommé

certains rochers, dont

la forme représente

un animal, une personne

ou symbolise leur histoire.

Monument Valley fut popularisé

par l'âge d'or des westerns

américains.


Des photos de westerns se déroulant à Monument Valley défilent.


NARRATEUR

Le réalisateur John Ford

en fit son décor préféré et

y tourna dix westerns notoires,

dont la très célèbre «Chevauchée

fantastique», en 1939, avec un

jeune acteur dénommé John Wayne.

La liste des films et des

publicités tournés ici depuis

est réellement interminable.

On comprend que les amateurs

d'images soient envoûtés par

ce désert rouge, d'où surgissent

ces silhouettes qui jouent

avec la lumière. Les forces

naturelles du vent et de l'eau

ont érodé la terre durant les

50 derniers millions d'années,

en coupant, en arrachant ou

en usant la surface du plateau.

L'alternance des roches tendres

et des roches dures a révélé

lentement les merveilles

naturelles qui se dressent

aujourd'hui dans toute leur

fierté. Ces chefs-d'oeuvre

de grès se dressent en général

à une hauteur comprise entre

100 et 300 mètres, et ils

se découpent sur un ciel bleu

sans cesse parsemé des nuages

blancs, dont les ombres

errent tranquillement

sur les formes du désert.

Le site sacré des totems affiche

une découpe insolente qui

s'élève à plus de 130 mètres.


Plusieurs rochers ressemblant à des totems se dressent côte à côte.


NARRATEUR

«Artist's Point» est sans aucun

doute l'un des plus beaux points

de vue du parc. Peu connu,

ce point de vue permet

d'avoir devant soi toute

une étendue désertique avec,

en deuxième plan, les

monolithes de Monument Valley.

Au coucher du soleil, le paysage

impose non seulement par

sa beauté, mais aussi par

sa taille. Les pinacles fragiles

de roches sont entourés

de plateaux que l'on appelle

ici des «mesas» et de buttes.

Le sable est parsemé

d'herbes rares et d'arbustes

et le tout se combine

harmonieusement pour rendre

Monument Valley inoubliable.


Le globe terrestre apparaît à nouveau, puis le château de Fontainebleau est situé, en Île-de-France, près de Paris.


Des séquences vidéo et des photos du château de Fontainebleau sont présentées.


NARRATEUR

Le château royal

de Fontainebleau est un château

de style principalement

Renaissance et classique situé

à une soixantaine de kilomètres

au sud-est de Paris, en France.

Plusieurs rois ont laissé leur

empreinte dans la construction

et l'histoire de ce château,

qui est aussi un témoin

des différentes phases

de l'histoire de France,

et ce, depuis le Moyen-Âge.

Haut lieu de l'histoire de France,

donc, depuis Saint-Louis

et jusqu'à Napoléon [chiffre_romain=3]III[/chiffre_romain],

sous François Premier, le château

de Fontainebleau témoigne de

la rencontre entre l'art italien

et la tradition française,

exprimée tant dans

son architecture que

dans ses décors intérieurs.

Cette spécificité s'explique par

la volonté de ce roi de créer

à Fontainebleau une nouvelle

Rome dans laquelle les

artistes italiens vont venir

exprimer leur talent et

influencer l'art français.

Le premier grand chantier

après la porte Dorée, entrepris

par François Premier, consiste

à réunir le château médiéval

à l'église en reconstruction.

Cette chapelle verra

plus tard se dérouler

le mariage de Louis [chiffre_romain=15]XV[/chiffre_romain] ou le baptême de Napoléon [chiffre_romain=3]III[/chiffre_romain].

L'intérieur richement orné de la chapelle est présenté.


NARRATEUR

François Premier est très pieux.

Mais afin de sortir à couvert

tous les matins pour aller à la

messe, du château à la chapelle,

il décide de faire construire

une galerie: la grande galerie

François Premier. Mesurant

environ 60 mètres de long

pour 6 de large, elle

constituait autrefois

un pont couvert jouissant

d'ouvertures des deux côtés.

Durant cette époque faste,

la cour était invitée à

des bals masqués extravagants.


Une vaste salle de réception est présentée.


NARRATEUR

Lors des fêtes, une table

d'honneur était dressée

sur des tréteaux près de

la grande cheminée, et une fois

le banquet terminé, on enlevait

les tables pour danser.

Cette idée folle, inspirée

des Italiens, démontre bien

la fin grandiose du règne

de François Premier.

Plus tard, Henri [chiffre_romain=4]IV[/chiffre_romain] agrandit

la demeure de plusieurs ailes.

Il vient jouer à la paume dans

une salle spécialement aménagée,

fait aménager la cour des

offices et redresser la cour

ovale alors assez irrégulière.

Le palais peut désormais

accueillir près de

1000 personnes et pour

le faste, Henri [chiffre_romain=4]IV[/chiffre_romain] entreprend

la construction de

la porte du baptistaire.

À cette époque, une nouvelle

génération d'artistes français

et flamands décore l'intérieur

du château. C'est la seconde

école de Fontainebleau après

la première du temps de

François Premier, rassemblant

cette fois des artistes issus

plutôt de milieux parisiens.


Une longue galerie avec des scènes peintes au plafond est présentée.


NARRATEUR

Longue de 80 mètres et large

d'environ 10 mètres, la galerie

de Diane a été décorée de

scènes illustrant le mythe

de Diane et celui d'Apollon.

Anne d'Autriche, l'épouse du roi

Louis [chiffre_romain=13]XIII[/chiffre_romain], prend à sa charge

la décoration du château

et s'attache à rendre

les appartements plus

(mot_etranger=EN]cozy[/mot_etranger)

et chaleureux. Plus tard, Louis [chiffre_romain=15]XV[/chiffre_romain], qui se

marie au château le 5 septembre

1725, y fait aménager une

salle de spectacle qui, hélas,

a disparu. Avec Louis [chiffre_romain=16]XVI[/chiffre_romain], il ne

séjourne pas souvent au château,

mais reste plus ou moins fidèle

à la tradition d'un

séjour annuel, faisant

de Fontainebleau une sorte

de confortable palais d'automne.

Napoléon Premier fait donc revivre

Fontainebleau à partir de 1804.

Il le fait meubler en style

néoclassique et y tient sa cour,

car le château est, bien sûr,

un lieu de décision politique.


Une salle avec un trône sur une petite estrade est présentée.


NARRATEUR

L'heure est donc à la gloire

des batailles, des traités et

des conquêtes, et les ors de

l'ancien régime conviennent tout

à fait au monarque. L'empereur

français aimait cette résidence

et il eut une telle présence

dans le château qu'un musée

ouvert depuis 1986 lui est

consacré et occupe près de

15 salles de l'aile Louis [chiffre_romain=15]XV[/chiffre_romain].

Il retrace la vie de l'empereur

à travers une série de

portraits, dont notamment,

le Napoléon Premier en costume

de sacre, peint par François

Gérard et datant de 1805.


Ce tableau est présenté.


NARRATEUR

La chambre de Napoléon, elle,

a gardé l'essentiel de son décor

Louis [chiffre_romain=15]XV[/chiffre_romain]I: cheminée, boiseries

ou décors des dessus de portes.

Le décor fut enrichi pour

l'empereur de victoires,

d'abeilles et du chiffre

impérial, meublé dans

le style Empire, avec

notamment le lit créé

par Jean-Baptiste Rode.

La pendule italienne

à dix cadrans installée dans

l'antichambre indique, outre

l'heure, les jours de la semaine

et leurs signes, le quantième,

le mois, les phases

de la Lune et du Soleil,

mais aussi les équinoxes,

les années bissextiles

et les signes du zodiaque.


Dans une pièce, des chaises sont rassemblées autour d'une petite table.


NARRATEUR

Mais la fin du règne approche

à grands pas et c'est ici,

à Fontainebleau, sur cette

table, que l'empereur va

signer son acte d'abdication

le 6 avril 1814.

Du haut des escaliers, il

prononce alors un discours resté

fameux à sa garde de grognards

rassemblée dans la cour, appelée

depuis «la cour des Adieux».

Mais Napoléon est maintenant

mort en exil, et à Paris, après

plusieurs péripéties politiques,

c'est la Restauration: le retour

de la royauté, en 1830.

Au pouvoir, Louis-Philippe, qui

sera le dernier roi de France,

entreprend à Fontainebleau

des travaux de restauration

afin de perpétuer la tradition.


Une salle ornée de bas-reliefs et de sculptures est présentée.


NARRATEUR

Fontainebleau ne serait pas

un château sans son vaste parc

de 115 hectares composé de

différents espaces.


Des images des différentes parties de l'immense parc défilent.


NARRATEUR

Le jardin de Diane au nord

du château, élevé par Catherine

de Médicis, doit son nom à

sa fontaine, réalisée en 1684.

Le parterre, ou grand jardin,

ou encore, jardin du roi,

a été créé sous François Premier

et retracé sous Henri [chiffre_romain=4]IV[/chiffre_romain],

puis, redessiné enfin par

André Le Nôtre, au dix-septième

siècle. Véritable musée et gardien

de l'Histoire, le château de

Fontainebleau est bien la maison

des siècles, surnommée ainsi

par Napoléon Premier, évoquant

par là les souvenirs historiques

qui imprègnent ces lieux.


Le globe terrestre apparaît à nouveau, puis les terrasses des Éléphants et du Roi lépreux, à Angkor, au Cambodge, sont situées, en Asie du Sud-est.


Des séquences vidéo et des photos du site d'Angkor, inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO, sont présentées.


NARRATEUR

La cité royale d'Angkor Thom

a la forme d'un carré d'environ

3 kilomètres de côté, entouré

d'un rempart haut de 8 mètres.

Au milieu de chacun des quatre

murs de l'enceinte se trouve

une porte monumentale ornée

des immenses visages

des quatre grands rois

du panthéon hindouiste.

À chaque porte correspond

une chaussée qui franchit

les douves. Celle qui mène

à la porte sud est gardée de

chaque côté par deux rangées de

54 statues géantes: les «yaksa».

À droite, ce sont les «devas»

qui sont les dieux bienfaisants.

Et à gauche, ce sont les «asuras»

qui sont les démons.


Des images des nombreuses ruines grandioses du site défilent.


NARRATEUR

À l'intérieur de cette enceinte

se trouvent les ruines

de palais, de temples,

de terrasses et autres bassins

d'ablution aujourd'hui

envahis par la forêt.

Hormis les quatre portes situées

aux quatre points cardinaux,

il en existe une cinquième:

la porte de la Victoire,

qui mène à la place royale.

La place est surmontée

de deux terrasses richement

décorées qui sont l'accès

à la cité du roi. Sur

la gauche, au nord, se trouve

la terrasse du Roi lépreux.

Et la principale:

la terrasse des Éléphants.

C'est de cette terrasse

que le roi pouvait saluer

et honorer les armées de retour

de campagnes. La terrasse

des Éléphants s'étend sur plus

de 300 mètres de longueur et

sa hauteur, selon les tronçons,

se situe entre 3 et 5 mètres.

Ce sont ces éléphants

en hauts-reliefs très découpés,

décorant les escaliers, qui

lui ont donné son nom actuel.


Plusieurs éléphants se découpent de chaque côté des escaliers et d'autres sont gravés sur les bas-reliefs de la terrasse.


NARRATEUR

De nombreux éléphants harnachés

et montés formant des scènes

de chasse en bas-relief en

décorent une grande longueur.

C'est sur une grande estrade

valorisée par des lions

que se tenait le roi.


Une balustrade sculptée est présentée.


NARRATEUR

Ici aussi, une balustrade en

forme de Naga, le serpent géant,

est soutenue par 54 dieux

et 54 démons, symbolisant

le barattage de la mer de lait.


Une autre vaste terrasse est présentée.


NARRATEUR

Sur la gauche, la terrasse du

Roi lépreux, symbole de la mort,

était autrefois dédiée

aux crémations. C'est sur

cette terrasse que le dieu Yama

décidait de qui allait en enfer

ou au paradis. En forme

de «U», elle est longée

par un mur recouvert

des plus beaux bas-reliefs

de l'art khmer, représentant

le panthéon hindouiste.


Plusieurs rangées de divinités, les unes au-dessus des autres, sont représentées sur les bas-reliefs.


NARRATEUR

L'hindouisme descend du védisme,

qui était la religion des

envahisseurs aryens venus du

nord au deuxième millénaire

avant Jésus-Christ.

Il trouve sa source dans

les quatre Védas, qui sont

des livres sacrés dont

le nom signifie «savoir».

Puis, ces textes ont été

complétés par deux grandes

épopées en vers: le «Ramayana»

et le «Mahabharata»

qui racontent les

exploits des divinités.

Le panthéon hindou est très

vaste. On appelle l'hindouisme

la religion aux 33 millions

de dieux. Mais tous ces dieux

sont réunis dans les trois

principaux: Brahma, Vishnu

et Shiva, qui sont les trois

aspects de la puissance divine.

La création, la préservation

et la destruction. Et leurs

qualités sont complétées

par celles de la multitude

des dieux du panthéon hindou.


Un grand temple se dresse au bout d'une allée.


NARRATEUR

Plus loin, toujours dans

l'enceinte du palais royal,

le Baphuon, appelé la «montagne

d'or», a été construit vers

1060 à la gloire de Shiva.

Il se dressait au sommet

d'une colline artificielle,

mais avait pratiquement disparu

sous la végétation, avant

d'être dégagé et consolidé

en plusieurs étapes durant

le vingtième siècle, par l'École

française d'Extrême-Orient.

Cet immense temple-montagne

est une pyramide à cinq étages

de 150 mètres de côté, composé

de 300 000 blocs de grès de 500

kilos chacun, tous sculptés et

uniques. Très abîmé, il possède

dans les étages des galeries

où l'on surplombe la jungle.

Au quinzième siècle, le temple

a subi un profond remaniement

dans sa structure, afin

de construire un gigantesque

Bouddha couché au deuxième

étage de la face arrière.


Le mur arrière du temple forme un immense bouddha couché.


Le globe terrestre apparaît à nouveau, puis Recife, au Brésil, est située, à l'est de l'Amérique latine.


Des séquences vidéo et des photos de la ville de Recife sont présentées.


NARRATEUR

Recife est la neuvième

agglomération du Brésil et

a été fondée en 1537.

Dans le quartier Saint-Antoine,

l'église Notre-Dame de

la Délivrance a été remaniée

au dix-neuvième siècle. L'église a

des lignes classiques coloniales

et sa tour mesure 25 mètres.

L'intérieur bien restauré

avec des dorures possède

une belle iconographie dédiée

à la Sainte Patronne.


De nombreuses statues de Marie se trouvent à l'intérieur de l'église.


NARRATEUR

La basilique du Carmel, elle,

a été construite en 1665.

Suivant le style rococo,

sa façade est ornée de statues

et de sculptures représentant

cet ordre religieux.

À l'intérieur, la décoration

dorée du choeur est inestimable

avec son extravagant retable.

Il est surmonté par une immense

fresque de Notre-Dame-du-Carmel.

Parmi les points forts de

la basilique, les 12 autels

latéraux richement décorés.

En particulier, celui

de Notre-Dame de Candelaria

ou celui de Sainte-Thérèse.

La décoration en marbre est

typique du dix-huitième siècle.

À l'étage trônent

les balcons qui étaient

réservés aux notables

et aux précieux donateurs.


Des balcons richement décorés sont aménagés à l'étage.


NARRATEUR

La place de la République

est une belle place ombragée

de la ville de Recife.

Elle est bordée, entre autres,

du palais du gouvernement

et de celui de la justice.

Construit dans les années 1920

par l'architecte italien formé

à Paris, Giacomo Palumbo,

le bâtiment du Palais

de justice possède sur

sa façade deux groupes

allégoriques représentant

la justice et la loi.

Le bâtiment est surmonté

d'un dôme monumental.

Le palais du gouvernement,

avec ses colonnes de type

grec est, lui, un exemple

de l'architecture

néoclassique répandue

au dix-neuvième siècle au Brésil.

Le théâtre de Sainte-Isabelle

doit son nom à la reine du

Portugal. Il est, lui aussi, de

la même époque et du même style.

En face est planté un baobab

centenaire qui a peut-être

inspiré Saint-Exupéry lors

de son passage à Recife, avant

d'écrire son «Petit prince».


Un baobab au tronc extrêmement large est planté là.


NARRATEUR

Juste derrière la place

se trouve un complexe religieux

comprenant plusieurs églises

et un monastère, dont l'église

Saint-Antoine de Recife.

L'intérieur à nef unique

est de style rococo.

Le retable arbore un grand

crucifix entouré de colonnes

corinthiennes et sur la droite

trône saint Antoine.

Mais ce joyau du baroque

rococo n'est rien à côté d'une

curiosité située sur la gauche.


Une chapelle aux murs entièrement dorés se trouve sur le côté.


NARRATEUR

L'éblouissante chapelle

dorée créée en 1697 évoque

clairement l'âge d'or

des ordres religieux au Brésil.

Son décor intérieur révèle

une étourdissante surenchère

de sculptures dorées,

d'arabesques et de torsades

finement ouvragées.

Le monastère franciscain

attenant est, lui, l'un

des bâtiments les plus anciens

qui existent encore dans

la ville et date de 1606.


Sur les murs tout autour du cloître se trouvent de grandes scènes composées par des carreaux de faïence bleus et blancs.


NARRATEUR

En plus de son importance

historique, il a un grand

intérêt artistique avec ses

azulejos. Les grands panneaux

de faïence bleus présentent

différentes scènes illustrant

des épisodes de la Bible,

comme le déluge, par exemple.


Des gens s'affairent dans un vaste marché couvert.


NARRATEUR

En ville, le marché Saint-José

est le principal marché de

Recife. Il occupe des halles

en fer, pionnière du genre

au Brésil, importées d'Europe en

1875. Ses 3500 mètres carrés de

surface sont dédiés au commerce

de bouche, mais propose aussi

un large choix d'artisanat à

prix défiant toute concurrence.


Plusieurs stands d'artisanat divers et variés défilent.


NARRATEUR

Recife recèle d'autres

péripéties de l'Histoire

dont il reste des traces

avec la synagogue située dans le

quartier historique de la ville.

Construite en 1636, elle a

été la première établie

aux Amériques au cours de

la domination néerlandaise

du Nord-est brésilien.

Après le déclin de cette

domination, les Portugais

donnèrent trois mois aux juifs

pour quitter la ville.

Ils sont alors partis

s'installer en Amérique

du Nord, dans le quartier

de La Nouvelle-Amsterdam, qui

deviendra plus tard New York.

De la synagogue primitive,

aujourd'hui transformée

en centre culturel juif,

il reste un mur dans les fentes

duquel les croyants laissent

des prières, à l'instar du mur

des Lamentations à Jérusalem.


De nombreux papiers avec des prières sont glissés dans les interstices d'un mur.


NARRATEUR

Dans le quartier historique,

qui se trouve près du port,

se trouve la place du Point zéro

qui est le point de départ de

la création de la ville. Des

changements importants ont été

apportés dans le quartier et

sur la place, et les bâtiments

d'influence française ont été

magnifiquement restaurés.

Fondée en 1537 par

les Portugais, prise par les

Hollandais 100 ans plus tard,

puis réannexée au Portugal,

Recife a de tout temps été

un grand port pour l'export sur

bois et du sucre vers l'Europe.

Une véritable plaque

tournante entre l'Ancien

et le Nouveau Monde.


Le globe terrestre apparaît à nouveau, puis la Nouvelle cathédrale, à Salamanque, en Espagne, est située.


Des séquences vidéo et des photos du site de Salamanque, dont la vieille ville est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO, sont présentées.


NARRATEUR

La Nouvelle cathédrale de

Salamanque, elle, est un peu plus

ancienne. Les travaux ont débuté

en 1513 et ont duré 250 ans,

ce qui explique les deux styles

présents ici: le gothique

tardif et le baroque.

La façade principale extrêmement

abondante dans les détails

est décorée avec de nombreux

éléments de la Renaissance

d'influence médiévale.

Le grand arc de la porte

principale est splendidement

sculpté et montre une

finition irréprochable.

Cette richesse définit bien

le plateresque espagnol

qui a assimilé la Renaissance

italienne en l'adaptant

à un art vraiment espagnol.

Des reliefs montrent

des scènes de la Nativité

et de l'Épiphanie

et la Vierge trône

entre les deux portes.


L'intérieur de la cathédrale est présenté.


NARRATEUR

De plan rectangulaire

d'environ 100 mètres de long

sur 50 mètres de large,

la cathédrale se compose de

trois nefs avec des chapelles

entre les contreforts.

De façon très classique,

le choeur est séparé

du reste de l'espace.

L'autel principal réalisé

durant la seconde moitié

du dix-huitième siècle

abrite un grand tabernacle

encadré par des urnes

d'argent qui contiennent

les restes de deux saints,

dont ceux du patron de la ville.

Face à l'autel, au milieu de

la nef, le choeur est occupé par

deux séries de stalles en bois

dont les panneaux des sièges

supérieurs sont décorés avec

des représentations en pied du

Christ ressuscité, des apôtres,

des saints et de la Vierge.

Ce travail de plusieurs artistes

a duré plus de dix ans.

La cathédrale possède deux

orgues jumeaux: l'un, baroque,

et l'autre, plus ancien.


Un musicien joue de l'orgue dans la cathédrale.


NARRATEUR

Dans le dos des stalles,

face au public, donc,

un retable clôt le choeur en

structurant sa partie arrière.

Comme le choeur, il a été bâti

selon le plan des frères

Churriguera qui ont été des

architectes et des sculpteurs

très liés au baroque espagnol.

La coupole, située à 60 mètres

du sol, a été reconstruite en

1765 dans le style néoclassique,

suite à l'écroulement

de l'original, lors

du tremblement de terre de

Lisbonne, au Portugal voisin.

Les deux plafonds des transepts

développent également des

couvertures monumentales,

qui, s'ils sont d'une

inspiration gothique tardive,

n'en possèdent pas moins

une décoration baroque.


Les motifs formés au plafond sont couverts de nombreuses dorures.


NARRATEUR

L'intérieur de l'édifice est

baigné par la lumière naturelle

grâce à 90 baies originaires

de Flandre et montrant

chacune un épisode biblique.

Les allées latérales

sont bordées de 18 chapelles

qui enrichissent la cathédrale

en offrant des réalisations

de styles différents. En effet,

plusieurs maîtres espagnols

ou flamands ont oeuvré ici,

accompagnés de maçons,

de sculpteurs, de peintres,

de forgerons ou d'orfèvres.

La chapelle de Notre-Dame de la

Vérité a été fondée par l'évêque

de Salamanque pour sa famille.

Le retable gothique est surmonté

par un crucifix peint en 1630,

l'année de sa mort.

Sur le côté, sa tombe

et celles de ses proches.


Des gisants sont sculptés au-dessus des tombes.


NARRATEUR

Une autre chapelle abrite

un magnifique retable

dédié à saint Antoine.

Celle de Notre-Dame de

la Solitude possède un retable

d'Alberto Churriguera, sur

lequel est exposée la Vierge

qui génère une dévotion profonde

à Salamanque. Elle sort

régulièrement à l'extérieur

pour des processions.


Des larmes sont peintes sur les joues de la statue de Marie.


NARRATEUR

La chapelle du Christ

des Batailles recèle une

très belle statue gothique

de la Vierge du Carmen.

Ici aussi, le retable qui abrite

le crucifix est l'oeuvre

d'Alberto de Churriguera.

Son travail y est

d'une rare exubérance.

Dans le transept nord, une autre

chapelle abrite une statue du

Christ à l'agonie, sculptée au

seizième siècle. Cette statue jouit

également d'une grande affection

du peuple de Salamanque.

La chapelle dorée est la plus

ancienne de la cathédrale.

Elle a été créée en même temps

que l'édifice principal.

Son autel principal est

présidé par un magnifique

calvaire d'une belle

polychromie recouverte d'or.


De nombreuses petites statues recouvrent les murs.


NARRATEUR

Les murs de la chapelle

offrent une riche décoration

de statues d'apôtres et

de saints, au milieu desquels

une représentation de la mort,

frappante de réalisme féroce.

Il y a également de belles

tombes de style très primitif,

dont celle du fondateur

de la cathédrale, surmontée

par la Madonna du peuple.

Les images d'Adam et Ève

sont accompagnées

par des patriarches.

La construction de cette

cathédrale populairement appelée

«la Nouvelle» avait été financée

par les Rois Catholiques

Ferdinand et Isabelle, lesquels

avaient définitivement libéré

l'Espagne de l'invasion maure.


Un portrait de Ferdinand et Isabelle est présenté.


Le globe terrestre apparaît à nouveau, puis le temple d'Ananda, à Bagan, en Birmanie, est située, en Asie du Sud-Est.


Des séquences vidéo et des photos du site de Bagan sont présentées. De très nombreux temples sont éparpillés sur une grande superficie, avec des montagnes à l'horizon.


NARRATEUR

Bagan, jadis

appelé «Pagan», est un vaste

site archéologique bouddhique

de près de 50 kilomètres carrés.

Le site se trouve dans une zone

sismique et a subi de nombreux

tremblements de terre qui

ont provoqué de graves dégâts.

Un inventaire recense

2834 constructions, dont

de nombreuses sont en ruines.

Sur le site, il y a deux grands

types de monuments. De plan

circulaire, le stupa est une

construction pleine qui est

à la fois une représentation

symbolique du Bouddha

et un monument commémorant

sa mort avec une relique

enfouie dans son coeur.


Des stupas dorés, dont la forme évoque une cloche, sont présentés.


NARRATEUR

Et le temple dont les dimensions

peuvent varier et dont le plan

connaît plusieurs formes.


Différents temples sont présentés, avec des tours en leur centre.


NARRATEUR

Les temples sont surmontés

de tours finement travaillées,

ce qui leur permet d'être

visibles de loin.

Le plus célèbre des temples

en croix est certainement

l'Ananda. Édifié par

le roi Kyansittha en 1091,

il était originellement dédié

à la sagesse infinie du Bouddha.


Des images du temple Ananda défilent.


NARRATEUR

La construction de ce temple

matérialise l'adoption

du bouddhisme par le roi,

qui l'a alors promu dans

toute la Birmanie.

Très endommagé par

le tremblement de terre

du 8 juillet 1975, il est

en cours de restauration.

Le toit est formé de six

terrasses successives dominées

par une tour sanctuaire très

effilée de type indien, couverte

d'or et qui culmine à 55 mètres.

Tous les éléments de la toiture

sont très ouvragés.


De petites statues de bouddha se trouvent dans des niches dans le toit doré.


NARRATEUR

Selon la légende, le roi aurait

été inspiré par la description

qu'un moine architecte

venu d'Inde lui aurait faite

des temples de son pays,

ce qui expliquerait les

caractères architecturaux

indiens de l'Ananda.

Après que le moine eut achevé la

construction du temple, le roi,

afin d'en conserver le caractère

unique, l'aurait fait tuer

pour s'assurer qu'il ne pourrait

construire une autre structure

similaire. Une variante

de la légende dit

qu'il a été enterré vivant

pour servir d'esprit gardien.

Le temple est donc de plan carré

avec quatre portails en avancée,

puis quatre corridors

mènent au noyau central,

creusé de quatre niches abritant

quatre bouddhas debout, face

aux quatre points cardinaux.


Une immense statue dorée de bouddha se dresse dans une haute niche et des gens se recueillent devant.


NARRATEUR

Face à l'ouest, le bouddha

Gautama, les mains tendues

dans le geste de l'intrépidité.

Face au sud, le bouddha Kassapa.


Ce bouddha-ci a les mains jointes devant sa poitrine.


NARRATEUR

En fait, il y a des milliers

de bouddhas, car l'immortalité

est impossible dans le

bouddhisme, qui croit plutôt

dans le renouvellement et

la réincarnation. Il existe

donc 1000 bouddhas des temps

anciens, 1000 pour le temps

présent, et 1000 pour le futur,

et chacun vivant 5000 ans.

Les quatre bouddhas exposés ici

sont donc ceux du temps présent,

Gautama étant le quatrième.

Des gardiens veillent

sur chaque couloir.


Un autre bouddha aux mains baissées est présenté.


NARRATEUR

Konagamana, lui, est

le bouddha guérisseur.

Il fait face à l'est.

Et face au nord, Kakusandha

est le premier des quatre

bouddhas du présent.


Le quatrième bouddha a lui aussi les mains jointes devant sa poitrine, mais dans un geste différent.


NARRATEUR

Il a les mains jointes

dans la position du sermon.

Les quatre couloirs voûtés sont

chargés des milliers de bouddhas

existants et les 1500 statues ou

bas-reliefs représentent les 80

épisodes de la vie de l'Éveillé.


Des multitudes de niches dans les couloirs abritent des bouddhas.


NARRATEUR

Plus rares, le palais contient

également des fresques. Délavées

par le temps, elles racontent,

elles aussi, sa vie, de sa

naissance à sa mort. À travers

toutes ces représentations

iconographiques uniques,

le temple permet d'établir

et de transmettre la doctrine

au peuple dans un visuel

saisissant. Le temple Ananda

a eu une véritable vocation

pédagogique voulue par

le souverain converti

et qui trouvait là le moyen

d'unir la Birmanie

sous une même religion

et sous un même drapeau.


Un autre temple est présenté.


NARRATEUR

Parmi les quelque 2800 temples

qui se dressent encore à Bagan,

le temple de la reine Ama a été

construit au onzième siècle. Sur sa

base carrée, la superstructure

se compose de trois terrasses

reliées par des escaliers

et de quatre terrasses

abruptes au-dessus desquelles

se dresse une flèche curviligne.

Sa soeur cadette, Nyima, fit

construire le stupa attenant.

C'est une pagode d'un type

inhabituel. Les trois terrasses

carrées et le dôme en forme de

cloche ne diffèrent pas beaucoup

de ceux des autres pagodes.

Mais au-dessus, monte un fleuron

architectural très particulier

par ses anneaux concentriques.

Le temple de la reine Ama est,

lui, un temple typique avec

des entrées sur les quatre

côtés, l'entrée est étant

la principale. À l'intérieur

trône un bouddha dans

un évidement arqué assis

sur un socle de pierre.


Une statue peinte de bouddha assis se trouve à l'intérieur du temple.


Le globe terrestre apparaît à nouveau, puis le monastère d'Osios Loukas, en Grèce, est situé.


Des séquences vidéo et des photos du monastère, inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO, sont présentées. Les nombreux bâtiments anciens sont entourés de montagnes.


NARRATEUR

À 20 kilomètres

de Delphes, le monastère d'Osios

Loukas, le monastère de saint

Luc, compte parmi les plus beaux

monastères byzantins du pays. Il

fut construit en 1011, sur les

fondations d'une église bâtie

en 944 et consacrée à son fondateur,

Luc, un ermite du dixième

siècle. C'est aujourd'hui l'un

des plus importants édifices

médiévaux de Grèce, classé au

Patrimoine mondial de l'UNESCO.


Un grand bâtiment en brique rouge à plusieurs étages est présenté.


NARRATEUR

À l'origine, en 946,

Luc s'était construit une loge

et un jardinet sur l'emplacement

d'un temple grec à l'abandon,

pour y vivre en ermite.

Il avait le don de guérison

et de prophétie. C'est pourquoi,

après sa mort, sa tombe fit

l'objet de nombreux pèlerinages.

Une première église dédiée à

la Vierge était déjà construite

et la deuxième, destinée

aux pèlerins, a commencé dans

la seconde moitié du dixième siècle.


À l'étage se trouve une galerie percée de fenêtres étroites.


NARRATEUR

La galerie que l'on devine

à l'étage est le gynécée,

où les femmes prenaient place,

et qui forme une tribune

courant sur trois côtés

de l'édifice. Le grand dôme

mesure 9 mètres de diamètre.

500 ans plus tard, après

la conquête turque, les moines

latins furent remplacés par des

moines orthodoxes. Le monastère

fut souvent pillé et subit

de nombreux tremblements

de terre, mais aujourd'hui

encore, il est occupé par

quelques moines orthodoxes.

Les moines suivaient une règle

austère et consacraient beaucoup

de leur temps à la méditation

et à la prière. Mais ils

devaient aussi effectuer

tous les travaux manuels

nécessaires à leur subsistance.

Le monastère possédait

de vastes espaces agricoles

et la culture des oliviers

y tenait une place essentielle.

Dans l'enceinte du monastère,

on peut donc voir toutes sortes

de bâtiments annexes destinés

aux travaux spécialisés, comme

la boulangerie, la couture,

la tonnellerie ou la fabrication

d'huile d'olive.


Une grande église est présentée, avec une façade composée à la fois de brique rouge et de petits blocs de marbre.


NARRATEUR

La plus grande des deux églises,

dédiée à saint Luc, se trouve à

droite, dans la cour. Sa façade

montre bien la récupération

des pierres où se mélangent

marbre grec et brique romaine.

Une belle fresque orne

son portique d'entrée.

Et l'on peut voir

une décoration arabisante.

L'entrée des visiteurs se fait

aujourd'hui par le réfectoire

transformé en petit musée.

Puis, l'église est précédée

d'un vestibule rectangulaire:

le narthex, réservé,

à l'époque, aux personnes

non encore baptisées.


Des anges sont représentés au plafond sur un fond doré.


NARRATEUR

Au plafond veillent

les archanges Michel,

Gabriel, Uriel et Raphaël.

L'intérieur de l'église

conserve l'essentiel de sa

décoration du onzième siècle.

Elle est répartie en deux

zones: la zone inférieure,

parée de plaques de marbre

précieux et la zone supérieure,

dont la décoration se compose

de mosaïques exécutées

par des artistes venus de la

capitale de l'Empire byzantin.

La coupole est décorée

de la figure du Christ,

maître de l'univers.

Sur la voûte de l'abside

centrale, une mosaïque

à fond d'or représente

la mère de Dieu, assise

sur un trône et présentant

l'enfant sauveur du monde.

Plus bas se trouvent des apôtres

qui représentent la parole de

Jésus et au-delà, celle de Dieu.

Un des angles est orné

de l'épisode du baptême

du Christ dans le Jourdain

par saint Jean-Baptiste.


L'intérieur d'une autre église est présenté.


NARRATEUR

La deuxième église,

la plus ancienne, était dédiée

à la Vierge. Elle fut commencée

en 946 et achevée en 955,

seulement deux ans après la mort

du saint. Ici, la décoration

a disparu au cours du temps.

Mais on peut cependant admirer

les belles icônes religieuses.

Sous l'église, la crypte

est constituée d'une nef

principale au fond de laquelle

se trouve le tombeau du saint.


Dans la crypte, un tableau représentant le saint est posé sur son tombeau.


NARRATEUR

C'est ici que l'on vient le

vénérer, même si aujourd'hui,

la tombe est vide, car ses

reliques ont été transférées

au Vatican, à Rome, en Italie.

Les parois et le plafond de la

crypte sont couverts de fresques

et de superbes mosaïques.

De plan carré, la crypte possède

plusieurs chapelles, dont une

décorée d'une belle fresque

du onzième siècle représentant

la descente de la croix.

Ce monastère est un véritable

trésor de l'art religieux.

On peut y admirer un des sites

les mieux conservés et les plus

complets de l'iconographie

byzantine en Grèce. Ce lieu est

surtout remarquable par ses

mosaïques tout à fond d'or et le

raffinement de sa décoration de

marbre, de jaspe et de porphyre.


Générique de fermeture

Épisodes de Les 100 merveilles du monde

>Choisissez une option de filtrage par âge, fiction, ou saison

  • Catégorie Saison
  • Catégorie Documentaire
  • Catégorie Éducation

Résultats filtrés par