Les 100 merveilles du monde
Du grandiose Colosse de Rhodes, à la magnificence du phare d'Alexandrie, en passant par la pyramide de Khéops, les jardins suspendus de Babylone, le temple d'Artémis, la statue de Zeus, et le tombeau de Mausole; il ne subsiste des 7 Merveilles du monde (antique) que les grandes Pyramides de Gizeh en Égypte à côté du Caire. Aujourd'hui ce sont le Colisée à Rome, la grande muraille de Chine, le Christ Rédempteur de Rio de Janeiro, le Taj Mahal en Inde, le Machu Picchu au Pérou, Chichén Itzá au ...


Vidéo transcription
Saison 2 - 4ème partie
À la découverte des merveilles du monde entre le Brésil, l’Autriche, l’Inde, la Russie, la Chine et l’Italie. Embarquez pour découvrir Tiradantes, Ouro Preto, Vienne, Goa, Moscou, Suzhou et Florence.
Réalisateur: Jacques Vichet
Année de production: 2019
video_transcript_title-fr
Tout au long de l'émission, les propos du NARRATEUR sont illustrés par des photos et des séquences vidéos des sites concernés.
Générique d'ouverture
Titre :
Les 100 Merveilles du Monde
Saison 2 - Quatrième partie
Un globe terrestre est présenté, puis le Tiradentes - Paraty, au Brésil, est situé, à l'est de l'Amérique du Sud.
NARRATEUR
Toujours plus
loin, à l'intérieur des terres,
dans un cirque de 12 collines,
Tiradentes est une charmante
petite ville coloniale encore
mal connue du Minas Gerais.
Des chevaux attelés attendent dans les rues pavées de la petite ville.
NARRATEUR
Fondée en 1702, Tiradentes
devient une base et une étape
importante sur le
Caminho Real, le chemin royal, par
lequel transitaient les convois
d'or et de pierres précieuses
à destination du Portugal.
Après des années d'oubli,
c'est à présent une petite cité
de caractère considérée
comme un des trésors
du patrimoine du Minas Gerais.
Et pour apprécier
le village, rien de tel
que la promenade en charrette.
Tiradentes est, bien sûr,
touristique, mais encore
authentique avec ses rues
pavées et dallées, ses églises
et chapelles baroques, ses
ribambelles de maisons blanches
et colorées, étincelantes
de lumière avec leurs
fenêtres à petits carreaux,
ses magasins d'artisanats
et d'antiquités et ses
nombreuses galeries d'art.
Tiradentes porte le nom du père
de l'indépendance du Brésil,
condamné et exécuté en 1792
après un mouvement de rébellion,
l'Inconfidencia Mineira, qui
voulait fonder une république.
Une statue est présentée.
NARRATEUR
Il sera le seul membre
du gouvernement à être exécuté.
Pendu puis écartelé, sa tête
fut exposée sur la place
centrale d'Ouro Preto.
Sa mémoire est ici vénérée
avec une statue à son effigie.
La petite ville est ceinturée de montagnes.
NARRATEUR
Au détour d'une ruelle, l'église
Saint-Antoine a su conserver son
charme d'antan, lorsque la ville
profitait de l'exploitation
des mines du Minas Gerais.
Chef-d'oeuvre de l'art
baroque brésilien, sa façade
fut un des derniers projets
d'Aleijadinho en 1810.
Entourée de montagnes et de
végétation tropicale, cette
ville conserve un charme
très spécial, nettement
à l'écart des chemins balisés.
Un bateau est en mer, près d'un port où sont amarrés plusieurs dizaines de bateaux.
NARRATEUR
Plus au sud, Paraty a été
fondée en 1667, à la suite
de la découverte d'or dans
les montagnes du Minas Gerais.
La ville s'enrichit alors
rapidement en devant
le port duquel partaient
les navires qui transportaient
l'or vers le Portugal.
Pendant deux siècles, ce
petit port de pêche dissimulé
au fond de sa baie fut
le point d'embarquement
des armadas de galions chargés
de convoyer les richesses
du Brésil vers Lisbonne.
Paraty constitue aujourd'hui
un témoignage de l'architecture
coloniale brésilienne, ainsi
qu'une étape touristique
appréciée à trois heures
de route de Rio de Janeiro.
C'est une belle ville construite
dans le plus pur style colonial
avec ses maisons aux façades
blanches, aux portes et
fenêtres peintes avec des
couleurs vives et aux balcons
en ferronnerie ouvragée.
Les rues pavées sont nettoyées
par la mer lors des marées
et l'on y circule à pied.
Paraty était une ville secrète
où vivaient des soldats,
des flibustiers
et des esclaves, aujourd'hui
remplacés par des vendeurs
d'artisanat et de
cachaça.
Des gens sont assis aux terrasses des restaurants.
NARRATEUR
Plusieurs églises
à l'architecture baroque
ou néoclassique sont
dispersées dans la ville.
Lorsqu'au dix-neuvième siècle, il fut
décidé que la route de l'or ne
passerait plus ici, mais par Rio
de Janeiro, la ville fut alors
quasiment abandonnée par sa
population et jusque dans les
années 1950, il n'y avait même
plus de routes pour y accéder.
Pour cette raison,
l'architecture n'a presque pas
changé depuis cette époque,
ce qui lui confère un intérêt
culturel et touristique majeur.
Un amuseur public joue de la flûte.
NARRATEUR
D'autant que sa restauration
a été très intelligemment menée.
Des vendeurs ont installé leurs produits sur des couvertures en bordure d'une route piétonne pavée.
NARRATEUR
Durant la saison, nombre
de festivals se déroulent
dans la ville et des dizaines
de milliers de touristes
prennent alors d'assaut les
boutiques de souvenirs et autres
pousada, les auberges
de jeunesse brésiliennes.
Sur le plan touristique,
Paraty bénéficie d'un autre
atout majeur: la beauté
de la nature qui l'entoure.
Des gens sont assis sous des parasols à la plage.
NARRATEUR
Paraty est, en effet, logé
dans un paysage de collines
verdoyantes qui plongent dans
la mer pour rejaillir sous forme
d'un grand nombre de petites
îles et de plages qui en font
un petit coin de paradis.
Au programme de Trindade, situé
à 25 kilomètres: plages
de sable blond, gros rochers
et piscines naturelles
à l'ombre des cocotiers.
La [mot_etranger=PT]costa verde[/mot_etranger], ou côteverte, est le nom donné
à cet environnement digne
d'un véritable film d'aventures.
Une maison se trouve sur la pointe d'une île, légèrement cachée par les feuilles des arbres.
Un globe terrestre est présenté, puis la cathédrale Saint-Étienne, à Vienne, en Autriche, est située.
Texte informatif :
Patrimoine mondial de l'UNESCO
Des centaines de passants défilent dans les rues, à proximité de la cathédrale Saint-Étienne.
NARRATEUR
Dans le premier arrondissement,
la cathédrale Saint-Étienne:
le symbole de Vienne
et le plus grand bâtiment
gothique d'Autriche.
Consacrée en 1147, en présence
de nobles allemands prêts
à partir pour la deuxième
croisade, elle fut rapidement
détruite par un incendie,
puis reconstruite.
Certaines parties romanes
de l'ancien bâtiment ont été
reprises dans la façade ouest,
flanquée de deux tours
qui pointent à environ
65 mètres de hauteur.
Comprenant quatre tours, la plus
haute culmine à 136 mètres
et son bourdon pèse 20 tonnes.
Sa toiture est composée
de tuiles vernissées qui, sur
la partie est, représentent
l'emblème de l'Empire
d'Autriche-Hongrie.
Cet emblème est celui d'un aigle, ailes déployées.
NARRATEUR
La cathédrale gothique a été
bombardée une première fois
en 1575 par les Ottomans, puis
par Napoléon, ainsi que lors
de la Seconde Guerre mondiale où
elle fut sévèrement endommagée.
Restaurée depuis,
elle a été visitée par
le pape Benoît [chiffre_romain=16]XVI[/chiffre_romain] en 2007.L'intérieur de la cathédrale est présenté.
NARRATEUR
À l'intérieur, l'immense nef
agrandie en style gothique sous
les Habsbourg au quatorzième siècle
nous emmène jusqu'au choeur.
C'est ici que le compositeur
Mozart s'est marié avec
Constance Weber en 1782.
La cathédrale Saint-Étienne
recèle de nombreux trésors
artistiques qui ornent
les nombreux autels
et les chapelles latérales.
Parmi les personnalités
enterrées ici, l'empereur
Frédéric [chiffre_romain=3]III[/chiffre_romain] ainsi queles viscères des Habsbourg.
Certainement le monument
touristique le plus visité
de Vienne, la cathédrale attire
toujours de nombreux croyants.
La chaire est un
véritable chef-d'oeuvre
du gothique tardif.
Au-dessus de la rampe peuplée de
grenouilles, son panier s'élève
comme une fleur stylisée
ornée des portraits des
quatre pères de l'Église.
Parmi les nombreuses chapelles
autour de la nef, le choeur
des femmes abrite un très
beau retable gothique du quinzième
siècle représentant des scènes
de la vie de la Vierge Marie.
Certainement le monument
touristique le plus visité
de Vienne, la cathédrale
Saint-Étienne attire toujours
de nombreux croyants.
Des centaines de lampions sont allumés.
NARRATEUR
Sur la place face à
la cathédrale, le bâtiment
Haas Haus a été construit
dans les années 1990.
Certains ont dit que son style
très moderne cassait la beauté
de la cathédrale gothique dont
la flèche se reflète dans
les vitres du bâtiment.
En tout cas, le mariage
de l'ancien et du moderne
ne laisse pas indifférent.
Dans le quartier des bouchers,
l'église orthodoxe
de la Sainte-Trinité
affiche fièrement son style
néobyzantin et ses dorures.
Vers la fin du dix-septième siècle,
ce quartier était fréquenté par
des marchands grecs, turcs et
syriens. Tous étaient chrétiens
et l'église, financée par
un banquier d'origine grecque,
leur fut construite vers 1860.
L'intérieur de cette église est présenté.
NARRATEUR
L'intérieur a un choeur
rectangulaire et
montre des allusions
à l'architecture baroque.
C'est, en effet, un architecte
autrichien qui a réalisé cette
adaptation baroque à la mode
néoclassique de l'époque.
Quant à l'imagerie,
ce sont Carl Rahl et Ludwig
Thiersch qui ont réalisé
les icônes et les fresques
qui recouvrent les murs.
L'église des Grecs
est aujourd'hui le point
de ralliement de toute
la communauté orthodoxe
de la capitale autrichienne.
La ruelle de la Belle
Lanterne serpente dans
le quartier central de Vienne.
Les maisons médiévales
ont, bien sûr, disparu,
mais la reconstruction
de l'époque baroque a très
bien été réhabilitée.
La rue se termine par
une petite place où se trouve
l'église des Jésuites, de style
baroque précoce à deux tours.
L'intérieur de cette église est présenté.
NARRATEUR
L'église a été construite
en 1703, à l'emplacement d'une
ancienne chapelle, à une époque
où l'enseignement privé
des jésuites en philosophie
et en théologie
se répand dans les sphères
intellectuelles autrichiennes.
L'église est d'abord dédiée
au fondateur de la compagnie:
saint Ignace de Loyola.
À l'heure où les protestants
prennent du pouvoir en
Europe, les jésuites
et la contre-réforme vont peser
de tout leur poids afin
que l'église catholique
et traditionnelle puisse
résister à cette révolution
mystique protestante.
Les fresques au plafond sont présentées.
NARRATEUR
L'intérieur est richement orné.
Faux marbre en trompe-l'oeil,
angelots dorés, fresques
exubérantes, volutes
et coupoles s'exposent
à la gloire du catholicisme
triomphant de la contre-réforme.
Des gens circulent à bord d'une calèche dans les rues de la ville.
NARRATEUR
Toujours dans le premier
arrondissement de la ville,
la Place des Franciscains
est, elle, ornée de la statue de
Moïse qui tient dans la main un
bâton avec lequel il aurait fait
jaillir l'eau de la roche.
Cette statue est présentée.
NARRATEUR
La place est un endroit
fréquenté par les artistes
et il y a ici plusieurs petits
bars et restaurants où il
fait bon prendre un verre.
Tout un côté de cette
petite place est occupé
par l'église des Franciscains,
achevée en 1607.
C'est le seul édifice
religieux dans le style
Renaissance de Vienne encore
orné d'éléments gothiques.
Des gens sont réunis à l'intérieur d'une église.
NARRATEUR
L'église qui appartient
à l'Ordre des Franciscains
est abondamment décorée
dans le style baroque.
Le maître autel a été créé
en 1707 par Andrea Pozzo.
Sa partie avant montre toute
une architecture complexe, avec
des sculptures et des colonnes.
Les chapelles latérales,
elles, rivalisent de lumière
au travers d'oeuvres
empreintes de mysticisme.
Un globe terrestre est présenté, puis Goa, en Inde du Sud, est situé.
Des bateaux de pêche colorés sont amarrés sur une plage de sable fin.
NARRATEUR
Située sur la mer d'Arabie,
l'ancienne colonie portugaise
possède 101 kilomètres de
magnifiques côtes de sable fin.
Ici, la pêche fait vivre plus de
40 000 personnes sur les bateaux
et dans les conserveries.
À Goa, le climat est tropical.
Il faut chaud toute l'année.
Les mois les plus agréables sont
décembre et janvier avec des
températures comprises entre
20 et 30 degrés Celsius sur la côte.
Le tourisme est la principale
source de revenus du petit État.
Des voyageurs du monde entier
viennent se prélasser sur ces
plages ensoleillées ou faire la
fête les nuits de pleine lune.
Les Indiens eux-mêmes
y séjournent pour
échapper aux chaleurs
de l'été dans les villes.
Des gens se prélassent sur des chaises longues, tandis qu'un homme lance la balle à ses deux chiens.
NARRATEUR
L'ancienne capitale, Old Goa,
est aujourd'hui une ville
fantôme, car la ville a été
abandonnée au dix-huitième siècle
pour cause d'insalubrité
due à la malaria.
Aujourd'hui, il n'y a plus
aucune maison, seul le sacré
demeure et les quelques
églises encore debout
frappent par leur gigantisme.
Des gens entrent dans une basilique.
NARRATEUR
La basilique du Bon Jésus est
une église baroque construite
en 1605. Elle a pour modèle
l'église du Gesù, à Rome,
édifiée, elle, dix ans
plus tôt par les jésuites.
L'intérieur de la basilique est présenté.
NARRATEUR
L'édifice voue un culte à l'un
des fondateurs de la Compagnie
de Jésus, saint François-Xavier,
lequel avait fait voeu de
chasteté et de pauvreté, ce qui
n'était pas courant à l'époque.
Contrairement à une opinion
répandue, l'église ne fut pas
construite originellement
pour recevoir le corps du
religieux. Son sarcophage ne fut
transféré ici qu'en 1624,
une fois le saint canonisé.
L'église est alors devenue
rapidement un centre
de pèlerinage abritant le
monument surmonté de la châsse
contenant le corps du saint.
Le cloître est très bien
conservé. Ici, en méditation,
des religieux se promenaient
autour du petit jardin.
Une autre église est présentée.
NARRATEUR
L'église de Saint-François
d'Assise, construite, elle,
en 1521, est de style toscan
à l'extérieur. Elle a été fondée
par huit franciscains qui
débarquèrent à Goa en 1517,
sept ans après le début
de l'occupation coloniale
de Goa par les Portugais.
Ils ont construit
leur église sur les ruines
d'une mosquée détruite.
L'intérieur de l'église comprend
une grande nef centrale,
dépourvue de bas-côtés.
La chaire est richement
sculptée de motifs floraux.
L'intérieur de l'église est présenté.
NARRATEUR
L'autel principal, lui, est
de style baroque, avec des
éléments de style corinthien,
et les murs et le plafond
sont recouverts de fresques.
L'église n'est aujourd'hui
plus en activité et elle a
été transformée en musée.
Pour évangéliser, les différents
ordres religieux avaient
construit beaucoup et d'une
manière monumentale, ce qui
avait valu à l'ancienne Goa
d'être appelée «la Rome»
ou «la Lisbonne» de
l'Orient au seizième siècle.
Une cathédrale est présentée.
NARRATEUR
La cathédrale Sainte-Catherine
est dédiée à sainte Catherine
d'Alexandrie. Construite
en 1534, elle est l'une
des plus grandes églises d'Asie.
Celui de ses clochers restants
renferme la cloche de
l'Inquisition, car elle sonnait
pour donner le coup d'envoi
des autodafés, cérémonies au
cours desquelles les victimes de
l'Inquisition étaient promenées
en cortège dans la ville
et pour certaines d'entre elles,
brûlées vives sur le bûcher.
L'intérieur de l'église est présenté.
NARRATEUR
Cette vaste église
de style baroque portugais
mesure 76 mètres de long
et 55 mètres de large.
Le maître autel est surmonté
d'un large retable doré occupant
tout le mur du fond. Les fonts
baptismaux sont très anciens.
Et l'une des six chapelles des
transepts est dédiée à Jésus.
Une église est présentée.
NARRATEUR
L'église de Saint-Cajetan,
elle, a un environnement
séduisant: les caroubiers géants
marquent l'entrée du parvis.
Construite au dix-septième siècle
par des moines italiens sur
le modèle de Saint-Pierre
de Rome, elle est surmontée
par un dôme circulaire
couronné par une lanterne.
L'église a été dédiée à saint
Gaëtan, un prêtre italien dont
les préceptes sont enseignés,
prendre soin des malades
et encourager la confession.
Recouverte de chaux,
sa façade lumineuse est
de style corinthien avec
une tour de chaque côté.
L'intérieur de l'église est présenté.
NARRATEUR
L'intérieur baroque présente
un beau retable en bois consacré
à Notre-Dame de la Divine
Providence. Il est encadré
par six autels très
sculptés et dorés soutenus
par des piliers torsadés.
Les peintures qui les ornent
sont de style italien.
La chaire de style rococo
est l'un des fleurons
du savoir-faire goannais.
À l'extérieur de l'église, sur un chemin menant à un fleuve s'élève une arche en pierres.
NARRATEUR
C'est le vice-roi
Francisco da Gama qui ordonne
la construction, en 1597,
de cette ancienne porte
de Old Goa qui donne directement
sur le fleuve Mandovi.
C'est là que passaient
les vice-rois qui arrivaient
par bateaux depuis le lointain
Portugal. Et ils recevaient ici
les clés de la ville pour venir
prendre leur fonction d'une
durée, en général, de cinq ans.
Des voitures sont sur un traversier qui circule sur l'eau en plus de quelques autres bateaux.
NARRATEUR
À la croisée de deux fleuves,
le Mandovi au nord et le Zouari
au sud, cet estuaire est
peuplé d'îles dont la plus
importante est celle de
la première Goa portugaise.
Aujourd'hui, on y
circule en [mot_etranger=EN]ferry[/mot_etranger].Le traversier accoste, puis les motos, les piétons et les voitures en descendent.
NARRATEUR
La richesse du patrimoine
historique humain et mystique
est une véritable révélation.
Avec sa capacité à susciter
exaltation ou frissons de joie,
cette région du monde s'avère
exceptionnellement riche en
expériences pour les visiteurs.
Un globe terrestre est présenté, puis le Ouro Preto, au Brésil est situé.
Des petites maisons colorées sont présentées. Elles se trouvent dans une petite ville au coeur des montagnes.
NARRATEUR
Dans l'arrière-pays se trouve
Ouro Preto. Cette ville
a été fondée en 1711
à la suite de la découverte
d'or dans les rivières
de l'État du Minas Gerais.
Une foule de chercheurs d'or,
bientôt rejoints par des
commerçants, viennent alors s'y
installer pour y faire fortune.
Ouro Preto devint rapidement une
ville, non seulement prospère,
mais aussi très importante.
Vers 1750, elle comptait
plus d'habitants que Rio
de Janeiro ou New York.
La place Tiradentes est
le point central à partir duquel
toutes les rues divergent.
Elle est entourée d'imposants
monuments publics et
privés dans le plus pur
style colonial brésilien.
Au fond de la place, l'ancien
parlement régional date de
1784. Il reflète parfaitement
la puissance économique
de la cité au dix-huitième siècle.
L'ancien parlement et son clocher sont présentés.
NARRATEUR
À l'opposé de la place, le
Palais du gouverneur. Il abrite
aujourd'hui l'École des mines
et un musée sur le même thème.
Plusieurs clochers d'églises se dressent dans la ville.
NARRATEUR
En ville, une multitude
d'églises baroques
subsistent et témoignent
de son ancienne prospérité.
Parmi elles, Notre-Dame du
Carmel a été édifiée entre 1766
et 1772, suivant un projet
de Manuel Francisco Lisboa.
Cette église est présentée.
NARRATEUR
Elle est d'une forme
artistique considérée
comme véritablement nationale.
Une autre église est présentée.
NARRATEUR
Son fils, Antonio Francisco
Lisboa construisit l'église
Saint-François d'Assise, la plus
célèbre de la ville d'Ouro
Preto et l'un des plus beaux
exemples du baroque minier.
Surnommé Aleijadinho,
le petit estropié, car atteint
de la lèpre, il a été le plus
grand artiste et sculpteur
du Brésil colonial.
Bien que l'architecture et
les sculptures soient inspirées
de modèles introduits
par les immigrés portugais,
les oeuvres s'en différencient
considérablement par leur
traitement décoratif, en
particulier les sculptures de
pierre taillées sur les façades.
Au marché local de la ville, des artisans y vendent des sculptures.
NARRATEUR
Cette culture de la pierre
taillée a été conservée dans
la ville, et le marché local
propose aux visiteurs
de multiples objets
de pierre sculptée
de plus ou moins bon goût.
Des maisons sont alignées dans cette ville érigée en montagne.
NARRATEUR
Tous les bâtiments de la ville
sont dans un bon état de
conservation, mais certaines
maisons et églises souffrent
d'une certaine négligence.
Une église est présentée. Les marches y menant sont dans un état quelque peu à l'abandon.
NARRATEUR
Comme cette église construite, elle
aussi au début du dix-huitième siècle
par le père d'Aleijadinho.
Il est d'ailleurs enterré
ici avec son fils.
La ville historique d'Ouro
Preto conserve son noyau
urbain construit pendant la
période coloniale, y compris
la diversité des bâtiments
civils marqués par
l'élégance de leur qualité
esthétique et architecturale
qui constitue une valeur
universelle exceptionnelle.
Des maisons de la ville sont présentées.
NARRATEUR
La Casa dos Contos qui a été
construite en 1745 par Joao
Domingues da Veiga est la plus
connue et certainement, l'une
des demeures les plus raffinées
en ville. On y pesait et fondait
les métaux qui étaient extraits
des mines environnantes.
Le long de la rue principale
sinueuse originelle, et avec un
agencement irrégulier qui épouse
les contours du paysage, se
trouvent des places, des bâtiments
publics, des résidences,
des fontaines, des ponts
et des églises qui, ensemble,
forment un groupe homogène
exceptionnel présentant
l'architecture baroque.
Une église est présentée.
NARRATEUR
Assurément la plus ancienne
église d'Ouro Preto, l'église
Notre-Dame du Pilier fait partie
des édifices religieux empreints
de la griffe d'Aleijadinho.
Achevée en 1731 sur
les vestiges de l'église
originelle, Notre-Dame du Pilier
surprend par sa façade à
l'apparence quelque peu austère.
Non loin, une maison qui
était habitée par les prêtres
de Notre-Dame du Pilier. Elle a
aujourd'hui été transformée
en centre autogéré par des
étudiants en génie civil
de l'École des mines.
Des images de la ville sont présentées.
NARRATEUR
Avec la fin de l'exploitation
de l'or dans l'État du Minas
Gerais, la ville est peu à peu
abandonnée et a très peu changé
depuis cette époque. La ville
reste donc une cité
coloniale pavée, classée
au patrimoine mondial
de l'humanité par l'UNESCO.
Elle est, de plus, construite
sur plusieurs collines aux
pentes relativement raides d'où
l'on peut profiter de nombreux
points de vue, ce qui lui donne
un cachet tout particulier.
Située à seulement 14 kilomètres
d'Ouro Preto, Mariana est
la plus vieille ville de l'État
dont elle fut la capitale.
Elle a été créée le 16 juillet
1696 et est aujourd'hui
une ville touristique possédant
de nombreux bâtiments baroques.
La Place de la petite ville
est magnifiquement ombragée
et possède certainement la plus
belle fontaine de la région.
Faire une promenade à travers
ses ruelles pittoresques permet
d'admirer ces maisons en bois
ou en pierres à savon sculptées
avec, ici aussi, de très
jolis balcons en fer forgé.
Des balcons en fer forgé, au deuxième étage des maisons, sont présentés.
Une cathédrale est présentée.
NARRATEUR
La cathédrale da Sé, ou
Notre-Dame-de-l'Assomption,
est la plus ancienne église
de la ville construite en 1711.
Sa sobre façade symétrique
rappelle les premiers temps
austères de la conquête
et donne sur une place
où règne l'implacable soleil.
Un globe terrestre est présenté, puis la place Rouge, en Russie, est située.
Texte informatif :
Patrimoine mondial de l'UNESCO
Des images de Moscou sont présentées.
NARRATEUR
Située sur la rivière Moskova,
Moscou est la capitale
de la Fédération de Russie.
Cette ville d'histoire allie
l'ancien et le moderne. La place
Rouge, le Kremlin, les dômes de
la cathédrale Saint-Basile, le
mausolée de Lénine, le Bolchoï,
le musée du KGB et bien d'autres
symboles d'un passé passionnant
et tumultueux regorgent dans
tous les quartiers de la ville.
À Moscou, la perle
architecturale a toujours été et
reste de nos jours le Kremlin.
C'est un ensemble fortifié,
créé à la fin du quinzième siècle,
par le génie des architectes
italiens et russes.
Il est entouré d'une grande
muraille qui protège
des cathédrales et des palais.
Le Grand Palais, lui, fut
construit entre 1837 et 1851.
Après avoir été la résidence
officielle des tsars,
puis des dirigeants de l'URSS,
il est aujourd'hui la résidence
officielle et le lieu
de travail du président
de la Fédération de Russie.
La muraille est percée par
de puissantes tours d'entrée,
comme ici, la tour Troïtskaïa,
autrefois pourvue d'une horloge.
Comme toutes forteresses,
le Kremlin possédait
une armurerie, l'Arsenal,
qui abrite encore aujourd'hui
le régiment chargé de la
sécurité du président russe.
Des canons se dressent devant ce bâtiment.
NARRATEUR
Des vestiges y sont
exposés, comme ces canons
russes montés sur chariots
des seizième et dix-septième siècles...
ou les 875 canons
pris à l'ennemi durant
la retraite de la grande armée
napoléonienne en 1812.
On y trouve également
le Tsar Pouchka, littéralement
le «roi des canons».
C'est un canon gigantesque,
fondu en 1586 à la demande
du tsar Fédor premier,
fils d'Ivan le Terrible.
Il pèse 39 tonnes et a
un calibre de 890 millimètres.
Toujours dans la monumentalité,
le Tsar Kolokol, lui,
est un maître bourdon en
bronze qui pèse 202 tonnes.
Des touristes se font prendre en photo devant ce bourdon, immense cloche. Un éclat détaché de cette cloche est appuyé contre celle-ci.
NARRATEUR
L'éclat qui s'est détaché
lors de sa chute fait
plus de 11 tonnes.
Il avait été fondu en 1735
par une équipe de 200 hommes,
à la demande de la tsarine Anna
Ire, pour réaliser le rêve de
son grand-père, Alexis premier.
Parmi les cathédrales du
Kremlin, l'ensemble du clocher
d'Ivan [chiffre_romain=3]III[/chiffre_romain], dit le Grand,comprend une tour-clocher,
l'église-clocher de la Nativité
et la tour-clocher de Filarete.
L'ensemble a été construit
durant les seizième et dix-septième siècles
et il est situé à l'entrée
de la Place des cathédrales...
où se trouve celle
de la Dormition.
Cette église est présentée.
NARRATEUR
C'est la première église
en pierre de Moscou et la plus
ancienne, la plus grande et
la plus importante du Kremlin.
C'est sur ces marches qu'Ivan
(chiffre_romain=3]III[/chiffre_romain)
le Grand déchira le traitéqui soumettait Moscou au pouvoir
mongol, et déclara ainsi
l'indépendance de la Russie
au début du seizième siècle.
L'intérieur de cette église est présenté.
NARRATEUR
Cette église marque
également l'accession
de Moscou au statut de siège
de l'Église orthodoxe russe.
À l'intérieur, l'iconostase
et les peintures qui ornent
ses murs, essentiellement
du dix-septième siècle, sont
particulièrement remarquables.
Certaines de ces peintures sont présentées.
Une cathédrale est présentée.
NARRATEUR
L'aspect Renaissance
vénitienne marque beaucoup
l'extérieur de la cathédrale de
l'Archange-Saint-Michel, même si
les bulbes dorés viennent nous
rappeler que l'on est en Russie.
Édifié au début du seizième
siècle, son portail central
est surmonté par un fronton
circulaire entièrement
recouvert de peinture.
L'intérieur de la cathédrale est présenté.
NARRATEUR
Les victoires de l'armée
russe étaient célébrées
dans son enceinte où se
trouve une iconostase
en bois de 13 mètres de haut.
Il ne reste que quelques
fragments des peintures
originelles remontant à
l'époque d'Ivan le Terrible.
Les fresques du plafond sont présentées.
NARRATEUR
En effet, elle fut repeinte
au milieu du dix-septième par
92 grands maîtres russes
dans le style des murs
en pierre de la Renaissance.
L'église sert aussi de nécropole
des grands princes de Moscou
et des premiers tsars
qui reposent ainsi sous
la protection de saint Michel.
Des touristes sont rassemblés sur une place publique. Des portes mènent à la place Rouge.
NARRATEUR
Pour se rendre maintenant sur la
place Rouge, il faut passer par
les portes de la Résurrection.
La première porte fut construite
en 1535, mais démolie sous
Staline pour faciliter l'accès
à la place pour les véhicules
militaires lors des parades.
Le premier bâtiment
qui saute aux yeux au fond
de la place est la cathédrale
Basile-le-Bienheureux.
Cette cathédrale est présentée.
NARRATEUR
La cathédrale, construite
en 1555, est aujourd'hui
le symbole de l'architecture
traditionnelle russe.
C'est pour célébrer l'annexion
de la Tatarie par les
troupes russes que le tsar
Ivan [chiffre_romain=4]IV[/chiffre_romain], dit le Terrible,ordonna sa construction.
Les travaux ont duré 125 ans
et l'édifice a connu de nombreux
remaniements: les escaliers
furent couverts; les
paliers, surmontés de toits
pointus et les bulbes,
ornés de motifs saillants.
L'édifice est orné de neuf
coupoles principales, chacune
se distinguant des autres
par sa forme, ses ornements
et ses couleurs propres.
La cathédrale est,
en fait, composée
de neuf églises séparées,
chacune ornée d'une tour.
L'intérieur de cette cathédrale est présenté.
NARRATEUR
Le nom Basile-le-Bienheureux
vient d'un personnage
qui pratiquait une forme de
spiritualité très provocatrice.
Toute sa vie,
il vécut nu et d'aumône.
Après sa mort, il fut inhumé
à côté de l'église et on édifia,
en 1588, sur sa tombe,
une chapelle où venaient prier
tous ceux qui sollicitaient
la protection du défunt.
Avec le temps, sa gloire et sa
sainteté éclipsèrent le souvenir
de l'annexion de la Tatarie et
l'église fut, dès lors, de plus
en plus souvent désignée sous le
nom de Basile-le-Bienheureux.
Plus tard, le tsar Fédor premier
plaça, au-dessus des reliques
du corps du saint, une châsse
d'argent pur couverte
de dorures et de soieries
qui fut pillée par les Polonais.
Les restaurations effectuées
sont très réussies.
Les fresques du plafond sont présentées.
NARRATEUR
Retour sur la place Rouge.
Le long de la muraille, la tour
Spasskaïa était autrefois
l'entrée d'apparat du Kremlin.
À sa droite se trouve le
mausolée de Lénine en granite
rouge. Il a été achevé en
1930, et en son sein repose
Vladimir Ilitch Lénine,
le célèbre révolutionnaire
et homme politique
soviétique mort en 1924.
À côté, un petit cimetière est
réservé aux autres dirigeants
communistes. Depuis 1961,
le corps de Joseph Staline, le
célèbre dictateur, y est enterré
à l'ombre de la muraille.
On le voit, Moscou est
certainement une ville empreinte
et pétrie d'art. Peintures,
architectures et histoires
mouvementées se mêlent afin
d'offrir aux visiteurs
de grandes bouffées d'émotions.
Un globe terrestre est présenté, Suzhou, en Chine, où se trouvent les Jardins de l'Humble Administrateur et de la Forêt du Lion, est situé.
Texte informatif :
Patrimoine mondial de l'UNESCO
Des images de la ville de Suzhou sont présentées.
NARRATEUR
Suzhou est l'une des plus
anciennes villes de Chine
qui compte aujourd'hui plus
de deux millions d'habitants.
Dès le treizième siècle, Suzhou
était connue pour être la
capitale de la soie dont elle
était le centre industriel avec
sa célèbre école de broderie.
Si la ville s'est modernisée,
elle n'en a pas moins gardé
un cachet authentique dans
son quartier historique avec
ses ruelles bordées de maisons
à l'architecture traditionnelle,
ses petites échoppes
et ses boutiques en tout genre.
Un homme navigue à bord d'une petite embarcation sur un canal dans la ville.
NARRATEUR
Construite au bord d'un lac
et à l'embouchure d'un fleuve,
la ville possède de nombreux
canaux qui l'ont fait baptiser
«la Venise de l'est».
Les deux villes sont
d'ailleurs jumelées.
Un pont traverse un canal et des gens y circulent.
NARRATEUR
Marco Polo aurait d'ailleurs dit
que Suzhou possédait plus
de 6000 ponts pour les enjamber.
C'était certainement exagéré.
De nos jours, la ville
en possède environ 160
et autant en périphérie.
Plusieurs petites embarcations circulent sur un canal.
NARRATEUR
Leur visite est un régal,
car ici, pas une voiture,
pas une boutique, juste
des petits bateaux qui servent
aux déplacements ou aux
promenades romantiques.
Il y a 2500 ans, des douves
encerclaient la ville
et il y avait même, comme ici,
des portes pour les bateaux
qui étaient surmontées
par une pagode défensive,
aujourd'hui démilitarisée.
La porte fait aujourd'hui partie
du parc de Panmen dans lequel
se situe également
la pagode Ruiguang,
littéralement la «pagode
de la lumière favorable».
L'intérieur de la pagode est présenté.
NARRATEUR
Telle qu'elle se présente
aujourd'hui, la pagode daterait
de l'an 1125 et en remplacerait
une autre datant du troisième siècle.
C'est un bâtiment octogonal
de 43 mètres de haut, construit
à la fois de briques et de bois.
Récemment, des statues,
des livres anciens et des bijoux
d'une très grande valeur furent
trouvés dans une cachette
au troisième étage de l'édifice.
Des gens sont dans un jardin public où se trouvent plusieurs chutes.
NARRATEUR
La ville de Suzhou possède
de nombreux jardins renommés
dont neuf font partie
de la liste du patrimoine
culturel mondial de l'UNESCO,
car ils sont particulièrement
représentatifs du paysagisme
classique chinois.
Ils ont des noms très imagés
comme celui de la Politique
des Simples, de la Retraite
du Couple, de la Retraite et
de la Réflexion, de l'Harmonie,
du Maître des Filets.
Ou comme ici, celui
de l'Humble Administrateur.
Ce jardin a été créé en 1509
pendant la dynastie Ming.
C'était initialement
le jardin privé d'un
fonctionnaire à la retraite
du gouvernement chinois.
Lorsque l'on se promène dans
le jardin, les senteurs qui
dominent sont le lotus et
le pin, et l'on peut y voir
de magnifiques rhododendrons
et des parterres de cyclamens.
L'eau occupe les deux
tiers de la surface de ce
très beau jardin parsemé
de jolis pavillons.
La partie ouest est très prisée
du public, car elle abrite
une galerie couverte
qui représente un dragon,
et les tuiles, ses écailles.
Chaque plan d'eau de couleur
verte, car lié au jade, possède
sa propre ambiance, sa propre
flore et sa propre faune.
Le Jardin de la Forêt du Lion,
lui, couvre une superficie de
1 hectare et il est réputé pour
ses rocailles artificielles.
Il est considéré comme le
plus amusant des neuf jardins
classiques de Suzhou,
car il abrite, en son centre,
un petit étang traversé
par un pont en zigzag.
Ce jardin est un labyrinthe
complexe où les visiteurs
aiment venir se perdre.
Plusieurs édifices à
l'architecture traditionnelle
sont dispersés et valent le coup
d'oeil, notamment le pavillon
laissé par l'empereur
Qianlong de la dynastie
des Qing où peintres et
poètes venaient autrefois
chercher l'inspiration.
L'empereur Qianlong est
considéré en Chine comme ayant
été l'un des plus grands
empereurs de ces cinq derniers
siècles. On dit qu'il se
rendait dans ce jardin pour
se ressourcer et se mettre
à l'abri des tumultes
de la cour impériale.
L'intérieur d'un pavillon est présenté, où se trouvent des statues et d'anciens meubles en bois.
NARRATEUR
C'est d'ailleurs lui qui aurait
calligraphié l'inscription
figurant dans ce pavillon
qu'il aimait le plus.
Un immense panneau orne un mur et, sur ce panneau, des centaines de signes chinois y ont été peints.
NARRATEUR
Les pavillons du parc portent,
ici aussi, des noms très
poétiques comme la salle où l'on
se tient debout dans la neige,
le pavillon des salutations
ou celui des pruniers en fleurs.
Leur mobilier est
caractéristique de
la richesse de la dynastie
Qing au dix-huitième siècle.
À l'extérieur, des dizaines de personnes visitent le jardin.
NARRATEUR
Mais le labyrinthe reste
le véritable atout des lieux.
Il compte plusieurs niveaux
et possède de nombreux rochers
aux formes de lion, prompts
à exciter l'imagination.
Les jardins chinois sont tout
à la fois lieu de vie et de
divertissement dans lequel on se
plaît à flâner, et un lieu
magique, un cosmos miniature
dans lequel on cherche à recréer
l'image d'une nature idéale.
Ils se présentent donc
comme un compromis constant
entre les dimensions
esthétiques et symboliques.
Un globe terrestre est présenté, puis la piazza della Signoria, à Florence, en Italie, est située.
Des images de la ville de Florence sont présentées.
NARRATEUR
Florence est l'une des plus
belles villes d'Italie
et la capitale de la Toscane,
l'une des plus belles
régions de ce pays.
Son nom est intimement
lié à celui des Médicis.
Des statues sont présentées.
NARRATEUR
L'omniprésence de la riche
famille toscane qui a régné
en maître pendant toute la
Renaissance a permis une nette
évolution de la ville sur
le plan économique, politique
et, bien sûr, culturel.
À cet égard, la ville n'a
jamais manqué de personnalités
à cette période clé
de l'histoire de l'art.
La piazza della Signoria,
ou place de la Seigneurie,
est avec la place du Duomo,
la plus importante place
touristique de la cité.
Des centaines de personnes se trouvent sur cette place.
NARRATEUR
De style Renaissance, elle
s'est étendue entre le douzième
et le quatorzième siècle dans
sa forme actuelle en «L».
La place représente le coeur
politique historique de Florence
avec le palazzo Vecchio devant
lequel trône la statue équestre
de Cosme premier de Toscane.
Cette statue est présentée.
NARRATEUR
Né le 12 juin 1519
à Florence, il fut duc
de Florence et ensuite
le premier grand duc de Toscane.
Il transforma le pouvoir
financier de la famille Médicis
en pouvoir politique,
et fut également le grand
argentier de la transformation
artistique de Florence.
Sa grande statue équestre
en bronze, commandée par
son fils, fut exécutée par le
sculpteur Giambologna en 1598.
À l'image de Florence, la
place de Seigneurie expose ses
richesses avec quelques belles
statues qui donnent un aperçu de
ses trésors de la Renaissance,
tel le «David», réalisé par
Michel-Ange en 1501 et 1504.
Il mesure 4,34 mètres de
hauteur et il est tiré
d'un seul bloc de marbre blanc.
Une autre statue est présentée.
NARRATEUR
Une autre statue montre Hercule
tuant le monstre Cacus.
Le sculpteur Bandinelli
cherchait à rivaliser avec
l'art de Michel-Ange, mais
sans montrer le même génie
dans l'art du mouvement.
Une autre statue est présentée.
NARRATEUR
Autre grand maître,
Donatello a réalisé sa sculpture
en bronze vers 1460.
Dans une scène de l'Ancien
Testament, on y voit
Judith tuant Holopherne
après l'avoir séduit.
Une autre statue, représentant un lion tenant un écusson, est présentée.
NARRATEUR
Le «Marzocco» est le symbole
du pouvoir des Florentins,
et aussi celui des Médicis.
Il a également été réalisé
par Donatello en 1420.
Le lys rouge est
l'emblème de la ville.
Une fontaine est présentée.
NARRATEUR
Sur la place se trouve, bien
sûr, une fontaine. C'est celle
de Neptune sous les traits
de Cosme premier et elle fait
référence à la puissance
maritime de Florence.
Elle a été construite
par Bartolomeo Ammannati
pour le mariage de François premier
de Médicis, le fils
de Cosme Ier en 1565.
On y perçoit nettement
l'influence du maniérisme
de la Renaissance tardive
avec des divinités fluviales,
des satyres en train de danser.
L'ensemble est harmonieux
et constitue un exemple pour les
oeuvres décoratives ultérieures.
Plusieurs statues sont présentées.
NARRATEUR
L'une des particularités de la
place est la loggia dei Lanzi.
Construite à la fin du quinzième
siècle, elle était destinée
aux cérémonies et réceptions
de la République de Florence.
Aujourd'hui, des oeuvres d'art
de la Renaissance, ou
leur copie, y sont exposées.
«L'Enlèvement des Sabines» est
une sculpture de Giambologna.
Sculptée à partir d'un unique
bloc de marbre, cette oeuvre
maniériste fait référence
à l'une des Sabines vierges
enlevées par les Romains.
«Persée décapitant la Méduse»
était une commande de Cosme premier.
Le héros Persée, en effet,
ne craint aucun adversaire et
triomphe de toutes les épreuves.
L'Antiquité regorge de symboles
qui servent la cause des
Médicis, comme ici:
«Hercule terrassant le centaure».
Le groupe représentant Ménélas
portant le corps de son ami
Patrocle, dans l'épisode
de la guerre de Troie,
est elle-même une statue
de l'Antiquité romaine copiée
d'après un original grec.
À l'opposé, «L'enlèvement
de Polyxène» est une statue
moderne datant du dix-neuvième siècle.
Polyxène, à l'origine
de la mort d'Achille, aurait
été sacrifié sur sa tombe.
Un palais est présenté.
NARRATEUR
Construit en 1255, le palais
du Bargello fut, au Moyen Âge
et à la Renaissance, le siège
de la police de la ville et une
prison, avant d'être transformé
en musée au dix-neuvième siècle.
La cour intérieure
possède de belles arcades
et un escalier monumental
menant à la loggia Verone.
La statue d'un canon est présentée.
NARRATEUR
Parmi les statues exposées à
l'extérieur se trouve le
Canon de Saint Paul qui fut fondu
en 1625 par Cosimo Cenni
pour Ferdinand [chiffre_romain=2]II[/chiffre_romain] de Toscane.Il porte le nom de Saint Paul,
car le nom évoque la voix
tonnante de l'apôtre,
dont la tête est représentée
en ronde bosse sur la culasse.
Une très belle fontaine
maniériste ouvre la voie
des trésors exposés ici.
L'intérieur du palais est présenté.
NARRATEUR
L'intérêt est donc dans
ces différentes pièces
qui présentent des oeuvres
toscanes du seizième siècle en se
concentrant en particulier
sur Michel-Ange et Donatello.
Son «David» est une sculpture
en bronze réalisée entre 1430 et
1432, et il est considéré comme
le premier grand bronze
fondu depuis l'Antiquité.
Il a été financé par Cosme premier
pour son palais.
Des oeuvres en céramique sont présentées.
NARRATEUR
Parmi les chefs-d'oeuvre
présentés, il y a ceux du
céramiste Andrea della Robbia,
bien reconnaissables avec
leurs tons bleu et blanc
d'une rare élégance.
Plusieurs oeuvres de Michel-Ange
sont exposées, dont le
célèbre relief représentant
une Vierge à l'enfant.
Pour les amateurs
de sculptures, le musée
du Bargello est vraiment
incontournable à Florence.
Un très beau musée
à ne pas rater.
Des images de la ville de Florence sont présentées.
NARRATEUR
On le voit, au quinzième siècle,
Florence a su sortir
artistiquement du style
gothique et s'inscrire
dans ce mouvement de liberté
appelé la Renaissance.
Générique de fermeture
Épisodes de Les 100 merveilles du monde
>Choisissez une option de filtrage par âge, fiction, ou saison
-
Catégorie Saison
-
Catégorie Documentaire
-
Catégorie Éducation