Les 100 merveilles du monde
Du grandiose Colosse de Rhodes, à la magnificence du phare d'Alexandrie, en passant par la pyramide de Khéops, les jardins suspendus de Babylone, le temple d'Artémis, la statue de Zeus, et le tombeau de Mausole; il ne subsiste des 7 Merveilles du monde (antique) que les grandes Pyramides de Gizeh en Égypte à côté du Caire. Aujourd'hui ce sont le Colisée à Rome, la grande muraille de Chine, le Christ Rédempteur de Rio de Janeiro, le Taj Mahal en Inde, le Machu Picchu au Pérou, Chichén Itzá au ...


Vidéo transcription
Saison 2 - 7ème partie
À la découverte des merveilles du monde entre les États-Unis, la France, L’inde, le Brésil, l’Espagne, le Cambodge et la Grèce. Embarquez pour découvrir New York, Vallée de la Loire, Madurai, Rio, Ségovie, Angkor et Péloponnèse.
Année de production: 2019
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Tout au long de l'émission, les propos du NARRATEUR sont illustrés par des photos et des séquences vidéos des sites concernés.
Générique d'ouverture
Titre :
Les 100 merveilles du monde
Septième partie
La Terre est présentée avec un marqueur indiquant «Empire State Building» à New York, aux États-Unis.
NARRATEUR
Si elle n'est
plus la capitale des États-Unis
depuis plus de deux siècles,
la ville de New York en est
la plus grande ville, avec près
de neuf millions d'habitants. La
mégalopole, exerçant un impact
significatif sur le commerce
mondial, la finance, les médias,
l'art, la mode, la recherche,
la technologie, l'éducation
ou le divertissement, elle
est parfois considérée
comme la capitale du monde.
New York est difficilement
dissociable de ses gratte-ciels,
qui rendent le panorama de
Manhattan reconnaissable entre
tous. Mais Manhattan n'a pas
toujours été le quartier qu'il
semble être. La High Line est
un parc urbain suspendu, long de
2,5 kilomètres. Il est aménagé
sur une portion désaffectée
des anciennes voies ferrées
aériennes construites en 1930,
pour remédier aux gigantesques
encombrements et aux nombreux
accidents du quartier des
abattoirs. L'architecture
en brique à structure métallique
qui caractérise ses bâtiments
du dix-neuvième siècle est typique
de ses quartiers d'habitation.
Manhattan recèle également
plusieurs églises assez
anciennes. La chapelle
Saint-Paul, construite au dix-huitième
siècle, est la plus ancienne
église de Manhattan, encore
debout. L'église de la
Trinité date, elle, du dix-neuvième.
D'inspiration néogothique,
elle était un phare pour
les bateaux qui arrivaient
dans le port de New York.
Mais Manhattan est avant tout
connu pour ses gratte-ciels,
dont le très célèbre Empire
State Building, qui culmine
à 443 mètres, si l'on compte
l'antenne située à son sommet.
Il a été le plus haut bâtiment
de New York entre 1931 et 1973,
date de l'inauguration des tours
jumelles du World Trade Center
et le plus haut gratte-ciel
du monde, jusqu'en 1967.
L'Empire State Building est
un gratte-ciel de style Art déco
et il est considéré comme l'une
des sept merveilles du monde
moderne. C'est l'un des symboles
les plus célèbres de New York,
même si aujourd'hui,
il semble perdu dans la
forêt des tours de Manhattan.
Le Chrysler Building, lui,
ne mesure que 319 mètres,
jusqu'à la pointe de sa
flèche. C'est le gratte-ciel
favori des New-Yorkais.
D'un style architectural,
lui aussi, Art déco, son sommet
si caractéristique est composé
de plaques d'acier inoxydable.
Autre lieu incontournable
de Manhattan: Times Square.
Surnommé «Crossroads of the
world», le carrefour du monde,
Times Square est l'un des
endroits les plus célèbres
et les plus animés au monde.
Plus de 350 000 personnes
y passent chaque jour.
Le site tire son nom de l'ancien
emplacement du journal le
«New York Times». Times Square a été
l'endroit où se concentraient
les théâtres, les salles
de spectacles ou les
music-halls à la mode.
Des noms tels que ceux de
Fred Astaire, Charlie Chaplin
ou George Cohan y furent
associés dans les années
1910 et 1920, celles qui
marquent l'âge d'or de Broadway.
Puis, Time Square se modifia
avec le début de la Grande
Dépression durant les années 30.
Il devint progressivement
un quartier occupé par la
prostitution, les cinémas pornos
et les boutiques de souvenirs
bon marché pour touristes.
Réhabilitée à la fin du vingtième
siècle, la place est devenue
l'agora de New York, une place
pour chercher ou attendre
un rendez-vous et l'endroit
des grands rassemblements.
C'est un quartier en constante
effervescence, à toute heure
du jour et de la nuit, avec ses
magasins géants et ses panneaux
publicitaires démesurés.
Autre site important du centre
de Manhattan: la cinquième Avenue
est à New York ce que
la rue d'Oxford Street est
à Londres ou les Champs-Élysées
à Paris, soit l'une des
avenues les plus réputées
et célèbres au monde.
Elle constitue l'un des
principaux symboles de la
richesse de la ville avec ses
magasins de luxe. Les enseignes
les plus prestigieuses y
possèdent une boutique, voire
un grand magasin. La section
commerciale de la cinquième Avenue
est ainsi classée
deuxième espace le plus cher
au monde, en termes de prix
au mètre carré pour des
locaux commerciaux, derrière
Sloane Street à Londres.
Non loin, le Rockefeller Center
est un complexe commercial
construit par la famille
du même nom. Il est composé
de 19 bâtiments abritant
de nombreux commerces et
des salles de spectacle.
Sur sa place très décorée ont
lieu de nombreux événements
saisonniers, comme la grande
patinoire ou le sapin de Noël
géant qui rassemblent chaque
année des milliers de personnes.
Toujours sur l'avenue, le musée
d'art moderne, le MoMA, a été
inauguré en 1929. C'est l'épouse
de Rockefeller Junior qui décida
de créer une institution vouée
exclusivement à l'art moderne
et aux jeunes artistes. Le musée
accueille aujourd'hui plus de
trois millions de visiteurs
par an. Il est l'une des
plus importantes collections
d'arts moderne et contemporain
au monde, avec celle du centre
Georges Pompidou à Paris,
et de la Tate Modern à
Londres. Van Gogh, Picasso,
Matisse, Hopper, Warhol et
bien d'autres s'y partagent
l'attention du public.
Le Metropolitan Museum, lui,
est le plus grand musée d'art
au monde. Ouvert au public
depuis 1872, il compte plus de
deux millions d'oeuvres d'art.
Les 172 premières pièces
furent apportées par les
fondateurs, puis les dons, ainsi
que les diverses politiques
d'acquisition ont transformé
l'endroit en un temple
incontestable de la culture.
Toujours sur la cinquième Avenue,
le musée Guggenheim est
un musée de la peinture non
figurative. Ouvert en 1959,
il compte environ 6000 oeuvres.
L'espace muséal a une structure
en hélice. Les visiteurs
entrent par le sommet, puis
descendent progressivement par
une rampe légèrement inclinée.
Mais Manhattan ne se serait
pas Manhattan sans Central Park.
C'est un espace vert d'une
superficie de 341 hectares.
Achevé en 1873, après 13 années
de construction, Central Park
représente une oasis de
verdure au milieu de la forêt
de gratte-ciels de Manhattan.
Avec 37 millions de visiteurs
par an, il est le parc le
plus visité aux États-Unis.
C'est aussi une zone de
protection de la vie sauvage
pour les oiseaux migrateurs
et les petits mammifères. Son
aspect naturel est le résultat
d'un important travail paysager.
Il contient des chemins
piétonniers, des pistes de
patinage sur glace, des pelouses
pour pratiquer sports
et jeux de plein air et
plusieurs lacs artificiels.
C'est assurément un bon
endroit pour venir souffler
un peu et s'abriter de
la ville trépidante.
La Terre est présentée avec un marqueur indiquant «Château de Cheverny» dans la vallée de la Loire en France.
Texte informatif :
Patrimoine mondial de l'UNESCO
NARRATEUR
Avec plus
de 350 000 visiteurs par an,
le château de Cheverny
est l'un des châteaux de
la Loire les plus fréquentés
avec ceux de Blois et
de Chambord, tout proches.
Un ancien château fut rasé
en 1630 pour lancer cette
nouvelle construction, dessinée
par l'architecte Jacques Bougier
dans un style très classique.
Cheverny appartient toujours
à la même famille depuis
sa construction: les Hurault,
qui ont été financiers et
officiers au service de
plusieurs rois de France.
Ornée de bustes d'empereurs
romains, sa façade est faite
d'une pierre locale qui a
la particularité de blanchir
et durcir en vieillissant.
Possédant une belle symétrie,
le château est classé sur la
liste des monuments historiques.
Dans la salle à manger, le
plafond à caissons à l'italienne
révèle la mode de l'époque.
La cheminée monumentale de style
néo-Renaissance, dorée à l'or
fin, est surmontée d'un buste du
roi Henri [chiffre_romain=4]IV[/chiffre_romain] et des armoiries dela famille, dont les descendants
habitent toujours le château.
Tout autour, les murs sont
tendus de cuir de Cordoue,
également décorés avec les
emblèmes de la famille Hurault.
La salle est ornée de 34
panneaux de bois illustrant
l'histoire de Don Quichotte
et peints par Jean Meunier,
un artiste recommandé
par Marie de Médicis.
Le mobilier se compose
notamment d'un beau
vaisselier en chêne massif
qui fait face à la cheminée.
L'escalier d'honneur en pierre
de style classique qui dessert
les appartements s'élève à
angle droit et non en spirale.
Datant de l'époque Louis [chiffre_romain=13]XIII[/chiffre_romain],il est orné de motifs guerriers
et de sculptures champêtres
avec des guirlandes et
des fruits sculptés
directement dans la pierre.
La plus grande pièce
du château est la salle d'armes.
Elle expose une collection
d'armes et d'armures des quinzième,
seizième et dix-septième siècles.
Le mobilier se compose notamment
d'une malle recouverte
de cuir de Cordoue ayant
appartenu à Henri [chiffre_romain=4]IV[/chiffre_romain], etd'une belle tapisserie du dix-septième,
représentant l'enlèvement de
la belle Hélène par Pâris.
Une galerie conserve
une collection de portraits
de famille, dont celui de
Philippe Hurault, le fondateur
du château, et de son épouse
Anne de Thou.
Parmi le mobilier,
une petite commode signée
Riesener, un ébéniste
célèbre du dix-huitième siècle.
Une autre commode en marqueterie
d'écaille de tortue rouge de
style Boulle et d'époque
Louis [chiffre_romain=14]XIV[/chiffre_romain] se trouve dansle salon des tapisseries.
Une belle horloge dite
«aux trois mystères» est
toujours en état de marche.
Le grand salon était la pièce
de réception du château.
Le mobilier date des dix-septième
et dix-huitième siècles et des
portraits de famille
parsèment la décoration
en marqueterie des murs.
Les fauteuils sont recouverts
de tapisseries d'Aubusson.
Le plafond d'origine, accordé
à la décoration, a été
restauré au dix-neuvième siècle.
À côté, la bibliothèque
du château, aux murs lambrissés,
conserve plus de 2000 ouvrages,
dont des collections complètes.
Quelques accessoires
y font ressentir l'ambiance
d'une époque révolue.
Mais si le château de Cheverny
est chéri du public, c'est qu'il
a aussi servi de modèle à Hergé,
le créateur de la très célèbre
bande dessinée de
«Tintin»
pour inventer le château
de Moulinsart, la demeure
du capitaine Haddock.
Depuis 2001, un bâtiment abrite
une exposition permanente sur
l'oeuvre d'Hergé, en relation
avec le château de Moulinsart.
Il s'agit essentiellement
de décors reconstitués
de l'intérieur du monument
avec des animations
sonores et des maquettes.
Le parc et les jardins s'étalent
sur près de 100 hectares
autour du château et sont
accessibles au public.
L'ensemble est partagé
en trois parties: un jardin
à la française, un potager et un
parc à l'anglaise, plus naturel.
Le jardin potager a été
dessiné et réalisé en 2004
par l'actuelle marquise et
il combine l'utilisation
originale de différents
matériaux de couleurs,
de légumes et de fleurs.
Le jardin des apprentis, lui
aussi nouvellement créé, s'est
inspiré des plans retrouvés
d'un ancien jardin à la
française qui se trouvait
sur le même emplacement.
Une vigne rappelle que
nous sommes dans la région
de production des vins de Loire.
Et des séquoias et plusieurs
variétés de cèdres couronnent
le parc à l'anglaise.
Une grande allée mène
à l'orangerie, qui accueille
aujourd'hui des congrès, des
séminaires, des mariages,
dans un bel écrin de verdure.
On trouve également un cours
d'eau sur lequel on peut
faire du canotage.
Et la forêt est le lieu idéal
pour une promenade de fraîcheur.
Le fait que le château de
Cheverny appartienne toujours
à la même famille depuis
plus de six siècles n'est
certainement pas étranger,
à la grande cohérence du site.
Chaque génération a ainsi
apporté sa pierre à l'édifice
pour l'entretenir et aussi
pour l'embellir.
La Terre est présentée avec un marqueur indiquant «Madurai» en Inde du Sud.
NARRATEUR
Dans le sud du
pays, à Madurai, ville d'un
million d'habitants de l'État
du Tamil Nadu, le temple hindou
est au centre du réseau de rues
qui servaient à drainer
les processions, les jours
de fêtes religieuses.
Ces portes appelées «gopuram»
servaient de repères visibles de
loin. Le temple de Sri Minakshi
en compte 12 dont le plus haut
mesure 52 mètres. Le «gopuram»
délimite l'accès entre le
monde réel et celui des dieux.
Le temple est de style
dravidien, les Dravidiens étant
le peuple du sud de l'Inde, en
opposition aux Aryens du Nord.
Il a été construit entre la
fin du seizième siècle et le début
du dix-septième sur une surface
de 6 hectares, entourée
de plusieurs enceintes.
Le «gopuram» est donc une haute
tour portail constituée
de plusieurs étages et
qui a concentré toutes
les attentions des bâtisseurs
et des décorateurs de l'époque.
Il déborde de plus de 1000
représentations divines,
démoniaques ou mortelles,
de colonnes, de gargouilles,
le tout coloré à l'extrême,
mais pas à outrance, dans
des tons plutôt pastel avec
des jeux d'ombres et des
éclaircissements. Le temple qui
se situe au milieu de l'enceinte
suscite généralement
moins d'attention,
artistiquement parlant.
Dans la religion hindoue, les
croyants croient que tous les
êtres vivants ont une âme. Pour
certaines sectes, cette âme est
indistincte de Brahman, l'être
suprême, le but ultime étant
que l'âme personnelle soit
identique à l'âme suprême.
Dans d'autres branches
de l'hindouisme, Brahman est
l'être suprême, inatteignable
et il se nomme diversement
Vishnou, Brahma ou Shiva,
selon son aspect, et peut
encore se décliner sous de
nombreux personnages. Le temple
de Madurai est, lui, dédié
à Minakshi, l'épouse de Shiva.
Dans les nombreux corridors
du temple labyrinthe,
la lumière y filtre par
des ouvertures au plafond.
Le temple comporte une profusion
de sculptures sur les murs et
avec celles des «gopurams»,
il y en aurait plus de 33 000
sur tout le site sacré.
Le temple est donc consacré
à Minakshi, l'épouse de Shiva.
Fille du roi durant son enfance,
elle possédait trois seins.
Une voix du ciel dit alors
au roi de ne pas s'inquiéter de
l'anomalie et que le troisième
sein disparaîtrait dès qu'elle
aurait rencontré son futur mari.
Plus tard, après avoir affronté
et battu Brahma et Vishnou,
elle se présenta devant
Shiva et son troisième
sein disparut aussitôt.
Une statue montre son mariage
avec Shiva et ils eurent pour
fils, Ganesh, le dieu éléphant.
Dans une des nombreuses salles
du temple, un mât en or
symbolise la colonne vertébrale
humaine, symbole d'énergie.
Chef-d'oeuvre de l'architecture
dravidienne, le temple compte
parmi les lieux saints de
l'Inde les plus fréquentés
et il attire chaque jour
plus de 15 000 visiteurs.
Juste à côté, Puthu Mandapam
n'est pas à rater non plus.
C'est un vieux temple désaffecté
construit vers 1650, qui a
été transformé en marché aux
tissus. Sa frise est restée
malgré tout en bon état.
Dans un ancien bâtiment
colonial, une école secondaire
nous rappelle qu'en Inde, entre
70 et 90 millions d'enfants
en âge d'être scolarisés
ne vont pas à l'école.
Pourtant, depuis quelques
années, l'éducation est devenue
obligatoire, mais vu le volume
de pauvreté dans le pays,
les parents préfèrent
un salaire de plus dans
l'escarcelle familiale.
Mais l'Inde est aussi le pays
des palais. Celui de Thirumalai
Nayak, conçu en partie
par un architecte italien,
a été construit en 1636
pour le souverain de
Madurai du même nom.
Il était un grand roi bâtisseur
et protecteur des arts et
sous son règne, de nombreux
bâtiments ont vu le jour.
Le centre du palais est
occupé par une grande cour
rectangulaire entourée de
galeries voûtées de 20 mètres
de haut et soutenues par
des piliers monumentaux
caractéristiques de
l'architecture des Nayak.
Il y a environ 248 piliers de
plus de 17 mètres de haut et de
plus de 1,50 mètre de diamètre.
La décoration des voûtes
est remarquable. On peut
observer un minutieux
travail de stuc et d'or.
Ce palais est une fusion des
styles dravidien et islamique.
À l'origine, le complexe
royal était quatre fois
plus grand que ce que l'on
peut voir aujourd'hui.
En effet, à la mort du
souverain, son fils le détruisit
en grande partie pour utiliser
les bijoux incrustés et les
sculptures de bois précieux
dans son propre palais.
Il fut restauré par
les Anglais au dix-neuvième siècle.
De cette cour, on accède
en haut d'un escalier au
pavillon céleste mesurant
75 mètres sur 52.
C'est l'ancienne salle du trône
qui est de forme octogonale.
La vaste coupole qui culmine
à 25 mètres de hauteur est
soutenue par d'énormes colonnes.
Autre salle encore debout,
le Natakshala est une ancienne
salle de spectacle de 22 mètres
de large sur 42 de long,
aujourd'hui transformé
en salle de musée.
Ici aussi, les arcades
sont magnifiquement ornées
de stuc, cette poudre de marbre
qui permet les moulages
les plus sophistiqués.
La taille titanesque
de la pièce laisse imaginer
les fastes anciens qui se sont
déroulés ici, au dix-septième siècle.
La Terre est présentée avec un marqueur indiquant «Centre moderne et néoclassique» à Rio, au Brésil.
NARRATEUR
La Lagoa de Carioca est une grande
place réservée aux piétons.
Ce grand espace est considéré
par beaucoup comme le coeur
du centre de Rio de Janeiro.
C'est un ancien étang qui a été
asséché et autour duquel étaient
installées des tanneries.
Dans les années 1970, presque
tous les vieux bâtiments ont
été démolis et le Centro
accueille maintenant une
grande concentration de sièges
d'entreprises qui ont pris place
dans des gratte-ciels qui
sont de véritables joyaux
architecturaux modernistes.
Les plus grands campus des
grandes universités du pays et
les administrations de la ville
y ont également été installés.
Le quartier dispose également
d'un grand nombre d'hôtels,
de théâtres, de cinémas, de
marchés populaires et de cafés.
Dominant la place, le couvent
Saint-Antoine possède une
église qui est l'une des
plus anciennes de la ville.
L'ensemble date du début du
dix-septième siècle et l'église a été
modifiée au dix-huitième. La longue
façade de l'ensemble dispose
de plusieurs fenêtres carrées et
largement espacées qui indiquent
l'ancienneté de l'immeuble.
Le clocher décalé en pierre
abrite trois cloches.
À la porte trône une niche
avec une statue de saint Antoine
et quelques décorations viennent
atténuer l'austérité du lieu.
L'intérieur est baroque et
le retable central est, lui
aussi, dédié à saint Antoine.
Sur les côtés, on trouve
une Immaculée Conception et
un saint François d'Assise.
Juste à côté, une autre église
dédiée, elle, à saint François,
a été bâtie 50 ans plus tard
à la fin du dix-septième siècle.
À l'entrée de l'église,
les statues des 18 frères
franciscains qui furent
martyrisés au dix-septième siècle
au Japon, qui venait
alors d'être découvert.
Son intérieur est considéré
comme l'un des plus
exceptionnels exemples de
l'art baroque brésilien et a
une grande valeur artistique et
culturelle. L'autel et les murs
sont entièrement décorés avec
des sculptures en bois doré,
qui sont les oeuvres des
deux des meilleurs artistes
portugais, Manuel et
Francisco Xavier Brito.
C'est un incroyable imbroglio
d'arabesques, de torsades,
de corps en mouvement et
de décorations en tout genre.
Les peintures du plafond
représentent la gloire de
saint François et elles sont
les premières peintures dans
une église brésilienne qui
simulent la perspective.
Entièrement restaurée
en 2002, l'église est devenue
un musée d'art sacré.
L'église de Candelaria est
une autre église historique
importante de la ville de Rio
de Janeiro. Débutées en 1775,
sa construction et sa décoration
ont duré plus d'un siècle.
L'histoire au sujet de la
fondation de l'église est quasi
légendaire. Elle a débuté au
seizième siècle lorsqu'un bateau
appelé Candelaria a essuyé
une très forte tempête en mer
et a failli couler. En arrivant
à Rio, les Espagnols rescapés
ont commandité la construction
d'une chapelle pour honorer
le serment qu'ils avaient
fait pendant la tempête.
Cette petite chapelle
consacrée à Notre-Dame
de Candelaria a depuis été
remplacée par l'église actuelle.
L'église combine l'architecture
baroque de sa façade
avec une architecture
néoclassique et des éléments
néo-Renaissance, à l'intérieur.
Les magnifiques peintures
murales, les revêtements
polychromes en marbre
italien et les vitraux
allemands en font une
des plus belles églises de Rio.
Le monastère de Saint-Benoît
qui comprend l'église de
Notre-Dame de Montserrat
est, lui, l'un des monastères
les plus anciens du Brésil.
Situé dans le centre historique,
il a été fondé par les
bénédictins en 1590 et
il abrite encore aujourd'hui
une quarantaine de moines.
C'est un des principaux
monuments de l'art colonial,
teinté de maniérisme de
la ville et du pays.
Les fonds nécessaires
à la construction des bâtiments
provenaient des revenus de la
production de canne à sucre
dans les nombreuses propriétés
que les moines possédaient.
L'intérieur de l'église est
très riche. Il est entièrement
orné de dorures de style baroque
de la fin du dix-septième siècle,
jusqu'au style rococo de
la seconde moitié du dix-huitième.
L'un des plus grands sculpteurs
brésiliens du rococo, Inácio
Ferreira Pinto, a travaillé
ici pendant dix ans.
Il a préservé les tableaux sur
la vie des saints bénédictins
qui avaient été peints
100 ans auparavant par
le moine allemand,
frère Ricardo do Pilar.
À l'intérieur de l'église,
il y a aussi sept chapelles
latérales, toutes plus décorées
les unes que les autres.
La Terre est présentée avec un marqueur indiquant «Cathédrale Santa Maria et l'aqueduc romain» à Ségovie, en Espagne.
Texte informatif :
Patrimoine mondial de l'UNESCO
NARRATEUR
Autre lieu
d'exception qui domine l'horizon
de sa silhouette élancée:
la cathédrale de Ségovie est
connue comme la Dame des
cathédrales, grâce à ses
dimensions et à son élégance.
Elle est le reflet de la
puissance des Rois Catholiques
et de la religion en Castille.
Les travaux de construction
de la cathédrale bâtie au seizième
siècle furent commencés sous
le règne de Charles Quint.
La ville abritait alors
27 000 habitants.
Il fallait remplacer la vieille
cathédrale romane. Et au style
gothique tardif qui régnait
ici, on y a intégré des
éléments de la Renaissance.
L'architecte a incorporé
certaines innovations italiennes
au gothique ibérique.
Cela se caractérise par
un style fleuri et élancé.
Cette cathédrale constitue ainsi
un édifice de transition entre
deux périodes de l'architecture
espagnole et c'est l'une des
dernières grandes réalisations
gothiques dans le pays, même
si elle est très mâtinée
du baroque naissant.
L'intérieur a un plan à trois
nefs qui se terminent avec un
chevet semi-circulaire agrémenté
de sept chapelles rayonnantes.
Leurs autels reflètent bien
l'art italien du seizième siècle.
Le marbre y règne en maître.
Le choeur fut construit sur
une partie de l'ancien quartier
juif de la ville. L'élite de
la ville, du pays, les chanoines
et l'évêque se tenaient là,
dans les stalles, pour suivre
la liturgie. Ici ont eu lieu
des mariages de raison entre la
Couronne espagnole et ses Rois
Catholiques et celle d'Autriche.
Ils ont abouti à
l'hégémonie des Habsbourg
aux seizième et dix-septième siècles.
Les chapelles se suivent
avec des chefs-d'oeuvre,
comme ce «Christ mort»,
de Gregorio Fernandez.
D'une hauteur de 33 mètres,
l'ensemble gothique est
couvert de voûtes d'ogives.
Entre elles, sur les murs,
les fresques pullulent.
L'annonciation, la résurrection,
tous les thèmes de la culture
catholique sont présents. Les
rois, à cette époque, étaient
appelés «catholiques», car le
pape les considérait comme des
bons élèves envers la religion.
À l'époque, les colonies
ramenaient beaucoup
de convertis à l'église,
et politique et religion
marchaient main dans la main.
Une des chapelles expose
une «Mise au tombeau» de Jean
de Joigny, qui date de 1571.
Les allées latérales abritent
cinq chapelles chacune.
Ici aussi, l'Italie
Renaissance s'affiche dans
une Espagne en transition.
Plusieurs saints sont vénérés
comme San Frutos, le saint
patron de Ségovie,
ou saint Jacques, l'apôtre
qui évangélisa l'Espagne.
La salle capitulaire déploie
de magnifiques tapisseries
qui illustrent bien la rivalité
et l'émulation qui existaient
entre l'Espagne et les
Flandres en matière de
commerce et de manufacture.
Les murs sont soutenus par
des arcs-boutants surmontés
de tympans fort bien travaillés.
Ici, datant de 1530,
«La Descente de croix»
est d'Ambrosius Benson.
L'ensemble de la cathédrale
se compose de plusieurs annexes,
dont un cloître qui a été édifié
sur son côté sud. Avec son
jardin central, il offre
beaucoup de calme, ici, à l'abri
de la pierre en dentelle.
Dans la tour clocher latérale,
qui culmine à 88 mètres de
hauteur, plusieurs carillons
rappellent l'heure des offices.
L'autre construction qui fait
la fierté de la ville est un
aqueduc romain dont l'état
de conservation est remarquable.
L'aqueduc de Ségovie a été
édifié durant le premier siècle.
Le long de ses 881 mètres,
il a une pente de 1% qui varie
de 28,5 mètres à 27 mètres.
Il compte 166 arcs. Les 20 400
blocs de granit n'y sont liés
que par leur propre poids, sans
aucun mortier, grâce au parfait
équilibre des forces et au bon
positionnement des pierres.
L'eau qu'il transportait prenait
sa source à 17 kilomètres.
Et la légende dit qu'une femme,
qui faisait tous les jours
ce chemin à pied pour aller
chercher l'eau, dit, un soir:
«Je donnerais mon âme à celui
qui fabriquera un système pour
ramener l'eau à la ville et
dans la nuit.» Le diable créa
l'aqueduc, mais au lever
du soleil, il manquait une
pierre. La fille garda alors son
âme et le diable dut le finir.
La Terre est présentée avec un marqueur indiquant «Temple du Bayon» à Angkor au Cambodge.
Texte informatif :
Patrimoine mondial de l'UNESCO
NARRATEUR
Le Bayon incarne non seulement
le génie créatif, mais surtout
l'égo démesuré du roi légendaire
de l'empire khmer,
Jayavarman [chiffre_romain=7]VII[/chiffre_romain],qui le fit construire
à la fin du douzième siècle.
Ce temple-montagne est la plus
impressionnante représentation
du style baroque de l'art khmer.
Il fut construit sur le modèle
d'une pyramide à trois étages,
d'une hauteur totale
de 43 mètres et il est un
véritable dédale d'escaliers,
de tours et de terrasses.
La structure comptait
autrefois 54 tours représentant,
selon la légende, les 54
provinces de l'empire khmer.
Les deux premiers niveaux carrés
et ornés de bas-reliefs mènent
au troisième niveau circulaire,
où se dressent les étranges
tours aux regards mystérieux.
Brahma, généralement représenté
avec ses quatre têtes
regardant dans les quatre
directions différentes,
est le dieu créateur de
la matière et de l'univers.
Le Bayon est une structure
carrée d'environ 150 mètres
de côté, entouré de
murailles et de portes.
À l'intérieur de l'enceinte,
une cour contenait des galeries,
16 chapelles et 2 bibliothèques.
La particularité vient de ces
galeries, à l'origine couvertes
et dont les murs sont recouverts
de fabuleux bas-reliefs qui
se déploient sur plus d'un
kilomètre en comptant
près de 11 000 personnages.
Ces bas-reliefs relatent
les exploits sanglants
de l'armée khmère d'Angkor
contre les Chams, une autre
ethnie cambodgienne rivale.
Ils expliquent également
la vie quotidienne des Khmers
au douzième siècle avec des scènes
de marchés, de chasse, de pêche,
des duels ou des processions.
Bien que très détaillés, ces
bas-reliefs ne sont accompagnés
d'aucune sorte de textes,
si bien qu'une incertitude plane
sur les événements historiques
qui y sont représentés.
Une scène de la galerie sud
représente une bataille navale
avec des guerriers chams dans
des bateaux et des combattants
khmers morts au fond de l'eau.
Une autre scène de la galerie
sud montre une procession
militaire dans une forêt
avec des éléphants.
Plus loin, une bataille
navale sur le Tonlé Sap,
qui est le grand lac du pays.
Sous l'affrontement entre
les forces khmères et chams
se trouvent des scènes de la vie
quotidienne représentant un
marché, de la cuisine en
plein air, des chasseurs
et des cueilleurs.
Une autre scène représentant
une mêlée entre des Khmers
évoque, elle, une guerre civile.
À l'opposé, dans la galerie
nord, d'autres scènes
montrent encore des victoires
khmères sur les Chams.
Il faut dire que le site
d'Angkor Thom a été construit
juste après les victoires du roi
Jayavarman [chiffre_romain=7]VII[/chiffre_romain] sur les arméeschams. Il est donc normal que ce
site vante les faits de guerre
de son souverain bâtisseur.
Les Chams avaient, en effet,
détruit le premier complexe
religieux et royal, et c'est sur
ces ruines qu'a été bâti celui
qui existe encore aujourd'hui
et que l'on visite encore.
Un mur retrace d'ailleurs
le pillage de la première
cité royale en 1177.
Après avoir traversé la cour,
une autre galerie cerne le
temple. C'est la galerie
intérieure. Ses bas-reliefs,
plus tardifs, sont des additions
de Jayavarman [chiffre_romain=8]VIII[/chiffre_romain] et sont encontraste frappant avec ceux
de la galerie extérieure.
À la place des batailles et
des processions, on y trouve des
scènes de la mythologie hindoue.
Comme ici, des apsaras qui
sont des danseuses célestes.
Ici non plus, il n'y a
aucune certitude quant à
ce que certains des panneaux
représentent ou quant
aux relations qu'ils
peuvent avoir entre eux.
La galerie est, dont les piliers
sont, ici aussi, décorés
d'apsaras, est couverte par les
exploits de l'armée angkorienne
contre celle des Chams,
leurs ennemis héréditaires.
Sur les murs, les fresques
tapissent l'espace en
racontant des histoires
moins belliqueuses.
Une autre galerie recèle une
série de panneaux qui montre un
roi avec ses mains examinées par
des femmes, après avoir combattu
un serpent à mains nues.
Plus loin, on retrouve le roi,
couché et malade. Ces images
sont liées à la légende du roi
lépreux qui avait contracté
la lèpre à cause du venin
d'un serpent contre
lequel il s'était battu.
Au-dessus de ces galeries
se trouve la terrasse supérieure
sur laquelle reposent les
fameuses tours visages du Bayon.
C'est un véritable
labyrinthe dans lequel
chaque centimètre carré de
pierre est gravé ou sculpté.
Ici, une apsara, caractérisée
par ses courbes sensuelles
et ses riches apparats. Il
se disait qu'elles possédaient
64 manières d'éveiller les sens
et que, grâce à leur beauté,
elles étaient capables
d'aider les dieux à éloigner
les êtres maléfiques.
Chacune de ces tours,
dont il ne reste aujourd'hui
que 37 vestiges, est ornée de
quatre visages qui illustrent
les quatre vertus de la
sympathie, la pitié,
l'humeur égale et l'égalité.
Au total, ce sont 216 visages
énigmatiques qui scrutent
l'horizon comme pour
veiller sur les sujets
de l'empire, jusqu'aux
confins des territoires.
La tour centrale, elle, s'élève
à 43 mètres au-dessus du sol.
Elle est adossée à une tour
temple où était entreposée à
l'époque une gigantesque statue
de Bouddha de près de 4 mètres
de hauteur, mais démolie sous
le règne de Jayavarman [chiffre_romain=8]VIII[/chiffre_romain],qui, lui, était hindouiste.
La Terre est présentée avec un marqueur indiquant «Théâtre antique d'Épidaure et Nauplie» à Péloponnèse en Grèce.
Texte informatif :
Patrimoine mondial de l'UNESCO
NARRATEUR
L'ancienne Épidaure abritait le
sanctuaire d'Asclépios, un haut lieu
de la médecine grecque.
Ce lieu abritait des médecins
très réputés, et comme dans
tous les sanctuaires grecs,
des épreuves sportives et
théâtrales étaient organisées
en l'honneur des dieux.
On a retrouvé, à Épidaure,
des vestiges importants
d'équipement sportif.
Mais le site est surtout
célèbre pour son théâtre.
Le théâtre a été construit
à flanc de colline vers 330
avant notre ère.
De tous les théâtres antiques,
le théâtre d'Épidaure est le
mieux conservé. Les gradins
de calcaire gris, presque tous
d'origine, n'ont été restaurés
que sur les deux ailes.
L'ensemble des sièges
des spectateurs se développe
en un hémicycle de 55 rangées
de gradins, divisé en deux
niveaux par un couloir.
Il était constitué, à l'origine,
de 34 volées de gradins séparées
par 13 escaliers et pouvant
accueillir 6200 spectateurs.
Le niveau supérieur ajouté
au deuxième siècle avant Jésus-Christ
compte 21 rangées de gradins,
augmentant sa capacité
à 12 000 spectateurs.
Il a été remarqué que
les rapports entre les nombres
de ces gradins des deux niveaux
encadrent le nombre d'or,
qui est un rapport égal à
1,61, soit 34/21 ou 55/34.
Devant la scène quadrangulaire,
dont on distingue encore
les soubassements, se trouve
l'orchestre circulaire qui
accueillait les acteurs
aussi bien que le choeur
des danseurs et les musiciens.
L'acoustique du théâtre
d'Épidaure est renommée.
Le moindre son produit au bas
des gradins se propage
jusqu'aux rangées supérieures
situées à 22,50 mètres
au-dessus de l'orchestre.
Depuis 1955 a lieu dans
ce théâtre le festival annuel
d'Épidaure, mettant en scène
les représentations tragiques
des auteurs grecs.
Nauplie est la capitale
de l'Argolide, cette région
à l'est du Péloponnèse.
Occupée successivement
par les Byzantins, les Francs,
les Vénitiens et les Turcs qui
y ont laissé leurs empreintes,
elle est aujourd'hui une cité
historique et touristique qui
compte environ 15 000 habitants.
Son centre ancien, avec
ses ruelles où fleurissent les
bougainvilliers, est charmant.
On peut s'installer à la
terrasse d'un «mezedopolio»,
une taverne spécialisée
dans le service des «mezze»,
ces petits plats variés qui
accompagnent si bien l'ouzo,
un alcool à base d'anis.
Nauplie illustre parfaitement
l'image que l'on peut se faire
de la Grèce touristique.
Dominant la ville de Nauplie,
Palamède est une forteresse
nichée sur la crête d'une
colline haute de 216 mètres.
La forteresse a été construite
par les Vénitiens, au cours
de leur seconde occupation de la
région, entre 1686 et 1715,
avant d'être prise par les Turcs
pendant une centaine d'années.
Deux des huit bastions formant
l'ensemble fortifié sont
encore en assez bon état.
Celui-ci servait de logement
au chef de la garnison.
Il comporte une rampe qui
permettait de hisser les canons
jusque sur les fortifications.
Dans sa cour, une petite
église est dédiée à saint André.
Le site offre une magnifique vue
sur le golfe d'Argolide,
la ville de Nauplie et
la campagne environnante.
Mais elle se mérite,
car il faut gravir
presque un millier de marches
pour atteindre le sommet.
Durant l'occupation turque,
des noms turcs ont été attribués
aux huit bastions. Mais après
l'indépendance de la Grèce,
en 1822, chaque bastion s'est vu
rebaptisé d'un nom de héros
grec. Comme ici: Thémistocle.
Ce bastion servait à défendre
tout le flanc est de la ville.
Auparavant, seule protection
de la ville, le fort Bourtzi
gardait l'entrée du port.
Les Vénitiens avaient terminé
sa fortification en 1473 pour
protéger Nauplie des pirates et
des invasions venues de la mer.
Redevenue grecque, elle servit
de forteresse jusqu'en 1865,
avant d'être une prison, puis
un hôtel, entre 1930 et 1970.
Depuis, elle est surtout
une attraction touristique
qui accueille occasionnellement
un festival musical.
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