Les 100 merveilles du monde
Du grandiose Colosse de Rhodes, à la magnificence du phare d'Alexandrie, en passant par la pyramide de Khéops, les jardins suspendus de Babylone, le temple d'Artémis, la statue de Zeus, et le tombeau de Mausole; il ne subsiste des 7 Merveilles du monde (antique) que les grandes Pyramides de Gizeh en Égypte à côté du Caire. Aujourd'hui ce sont le Colisée à Rome, la grande muraille de Chine, le Christ Rédempteur de Rio de Janeiro, le Taj Mahal en Inde, le Machu Picchu au Pérou, Chichén Itzá au ...


Vidéo transcription
Saison 2 - 9ème partie
À la découverte des merveilles du monde entre le Cuba, l’Italie, l’Inde, le Brésil, les États-Unis, la Chine et la Grèce. Embarquez pour découvrir Baracoa, Rome, Rio, Californie, Hangzhou et Péloponnèse.
Réalisateur: Jacques Vichet
Année de production: 2019
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Tout au long de l'émission, les propos du NARRATEUR sont illustrés par des photos et des séquences vidéos des sites concernés.
Générique d'ouverture
Titre :
Les 100 merveilles du monde
Saison 2 - Neuvième partie
Sur un globe terrestre, un marqueur indique l'emplacement de Baracoa, à Cuba.
Des séquences vidéos de rues bordées de maisons colorées sont présentées.
NARRATEUR
À l'extrémité
est de Cuba, au pied des
montagnes et des plantations,
Baracoa a été la première
ville fondée sur l'île
par les Espagnols en 1511.
De par son accès difficile par
l'arrière-pays et la présence
des pirates sur les mers,
cette petite ville coloniale
est restée très longtemps
repliée sur elle-même.
Baracoa a donc conservé
son schéma urbain tracé il y a
cinq siècles avec des maisons
construites en bois et
où vivent des habitants
qui maintiennent des traditions
presque aussi vieilles.
La rue principale traverse
tout le centre historique dans
lequel on se déplace à pied.
La rue principale est pavée et bordée de boutiques et de restaurants.
NARRATEUR
On passe alors devant
la mairie de style néoclassique
avec ses colonnes et
son fronton triangulaire.
Une photo de Fidel
rappelle sa présence ici.
Au bout de la rue principale,
la mairie donne sur la place
principale au milieu de laquelle
trône la cathédrale.
Construite au dix-neuvième siècle, elle
remplace une première église
du seizième faite de pisé
et de paille et qui a été
détruite à plusieurs reprises
par des tremblements de terre,
des ouragans ou des pirates.
Son style néoclassique
souligne la parfaite symétrie
de l'édifice avec ses deux
clochers à base carrée.
L'intérieur de l'église est présenté.
NARRATEUR
L'intérieur hérite
du mobilier et des reliques
de la première église disparue.
Les vitraux racontent
l'histoire de l'île.
Et dans un présentoir
se trouve une des croix
que Christophe Colomb
aurait plantées en arrivant
sur l'île de Cuba en 1492.
Après des années de
négligence, la cathédrale
historique de Baracoa a été
soigneusement restaurée.
Une série de différents recoins autour de la mairie est présentée.
NARRATEUR
Au milieu de cette atmosphère
reposante de rues pavées,
de calèches et d'enfants jouant
dans les ruelles, la fierté
de la ville est très présente.
Son slogan dit d'ailleurs:
«Bien que je suis la plus
petite ville de Cuba, j'en
serai toujours la première.»
Toujours dans la rue principale,
la Maison de la culture abrite
une habitation typique
et traditionnelle de
l'époque coloniale espagnole
du dix-neuvième siècle avec ses
colonnes et ses balustrades
en bois, son patio intérieur.
Et son intérieur meublé
d'époque dans lequel
des artistes exposent
leurs oeuvres contemporaines.
Toujours dans cette même rue,
une boutique attire l'attention.
C'est la Maison du chocolat.
Des images de l'intérieur de la Maison du chocolat sont présentées. Les murs sont décorés de photos encadrées de différentes étapes de la fabrication du chocolat.
NARRATEUR
Elle rappelle que la région
de Baracoa est la plus grosse
productrice de cacao de l'île
de Cuba. Ce grand cru donne
un chocolat pur à 78 pour cent doté d'une
texture au croquant inimitable.
C'est en 1688 que le cacao
est arrivé à Baracoa, car le
climat s'y montrait favorable.
Grâce à sa très bonne
intégration, sa culture est
même devenue plus rentable
que la caféiculture,
et ce depuis le dix-neuvième siècle.
En ville, de beaux hôtels
installés dans d'anciennes
demeures coloniales accueillent
une autre spécialité
de Baracoa, la musique.
En effet, les mélomanes
apprécieront la musique locale
appelée le changüi qui peut être
entendue en écho à travers
toutes les rues de la ville.
Dans un bâtiment éclairé par la lumière du jour, un groupe de musiciens jouent une mélodie rythmée tandis qu'un couple danse.
NARRATEUR
En bord de mer,
l'hôtel La Rusa de Baracoa
est un petit hôtel légendaire
qui a été créé par un prince
émigré russe et sa femme.
Des images de l'hôtel La Rusa de Baracoa défilent. La rue y menant est large et borde l'océan.
NARRATEUR
Leur fille Mima Rubenskaya
devint plus tard danseuse, d'où
le nom de La Rusa de Baracoa.
Une fois sa carrière terminée,
elle convertit sa maison
en hôtel dans lequel
des stars hollywoodiennes
comme Errol Flynn ont séjourné.
Une photo de l'acteur Errol Flynn est présentée.
NARRATEUR
La pauvreté de la population
et la configuration de la ville
font que tout le monde ici
circule dans des petites
carrioles tirées
par des petits chevaux.
Les tricycles servent
également de taxis et permettent
de transporter hommes et
marchandises en toute propreté.
Baracoa est aussi réputée
pour la qualité de son eau
et par la beauté de ses plages.
Différentes plages de la ville sont présentées.
NARRATEUR
Car s'il n'est pas facile
d'arriver ici, une fois
sur place, on est soufflé par
la nature généreuse certes, mais
surtout par la beauté des plages
désertes de sable blanc
aux eaux turquoise
à l'ombre des cocotiers
et des amandiers sauvages.
Elle est d'ailleurs maintenant
reconnue comme l'une des
plus charmantes destinations
de vacances de Cuba grâce
à l'étonnante diversité de ses
points d'intérêt locaux et à sa
vie culturelle riche et animée.
Un chauffeur conduit une carriole dans la rue.
NARRATEUR
Plusieurs fois pillée
et incendiée par les corsaires
et les pirates, Baracoa
a donc été protégée
par des fortifications que
l'on peut visiter aujourd'hui.
Plusieurs forts avaient été
érigés par les Espagnols,
comme celui de La Pointe,
le château de Seboruco
et ici, le fort Matachin,
érigé au début du dix-neuvième siècle.
Une salle du fort, remplie d'objets mis en exposition, est présentée.
NARRATEUR
L'ancienne place forte
abrite aujourd'hui un musée
municipal qui retrace une
partie de l'histoire de l'île.
Celle d'avant l'arrivée
des envahisseurs. Et celle
de la colonisation.
À l'extérieur, les défenses
ont bien été conservées et
l'on peut facilement imaginer
les garnisons espagnoles
repoussant les assauts des
pirates et autres corsaires.
Une rangée de vieux canons disposés le long d'une cour extérieure est présentée.
NARRATEUR
L'autre fort, El Castillo,
a aujourd'hui été
transformé en hôtel.
C'est le meilleur de
la ville pour se détendre
et profiter de la nature.
Il dispose de 34 chambres
réparties autour d'une
belle piscine qui ravira
les amoureux de farniente.
Des images des rues de la ville où des habitants circulent sont présentées.
NARRATEUR
De par sa situation
géographique, Baracoa
est longtemps restée
coupée du reste de l'île.
Elle a été la proie ou le repère
des pirates et des corsaires
durant plusieurs décennies.
Un viaduc spectaculaire
traversant les montagnes
a aujourd'hui permis de
désenclaver la cité, mais située
à l'extrémité est de Cuba,
elle est restée une petite ville
de campagne peu peuplée et
peu fréquentée des touristes
qui affluent dans l'île à
l'heure de la détente politique.
Sur un globe terrestre, un marqueur indique l'emplacement de thermes romains à Rome, en Italie.
Des séquences vidéos et des photos de différents sites de Rome, inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO, sont présentées.
NARRATEUR
La ville de Rome
en Italie est au coeur
de l'histoire, et ce depuis la
Rome antique. En ayant dominé le
bassin méditerranéen et l'Europe
entière, soit tout le monde
connu au début de notre ère.
Durant plusieurs siècles,
les différents pouvoirs et les
différents modes de vie y ont
érigé de nombreux monuments
qui ont survécu à travers
les âges et qui sont devenus les
témoins précieux de ce passé.
Une grande façade de briques érodées mène à des thermes romains anciens.
NARRATEUR
En ville, les thermes
de Dioclétien sont
les thermes les plus vastes
jamais construits à Rome.
Commencée en 298,
la construction menée
sous les empereurs Dioclétien
et Maxime demanda huit ans.
Occupant près de 14 hectares,
ces thermes furent de plus
les plus importants
et les plus luxueux
dans tout le monde romain.
Une vieille baignoire faite de marbre et ornée de têtes de lions est présentée.
NARRATEUR
Ils comptaient plus de 2400
vasques et le bâtiment central,
qui mesurait 250 mètres de
longueur, pouvait accueillir
environ 3000 personnes.
Ces ruines sont aujourd'hui
recouvertes en partie par
une église et par un musée.
Comme toute construction
semblable, les thermes
comprenaient un caldarium pour
utiliser la chaleur solaire,
un frigidarium où l'eau était
froide, un tépidarium où
elle était tiède, une
«natacio»,
pour se plonger dans l'eau
et plusieurs gymnases pour
se détendre, le tout recouvert
de splendides mosaïques.
Après les sacs de Rome par les
Goths en 410 et par les Vandales
en 455, les thermes cessèrent
leurs activités et subirent
le sort de tous les grands
monuments romains qui ont
alors vu leurs pierres utilisées
durant des siècles à l'érection
d'autres constructions.
L'intérieur faste d'un choeur d'église est présenté.
NARRATEUR
Si le tépidarium a été converti
et recouvert par l'église
Sainte-Marie-des-Anges,
les autres pièces restantes
des thermes de Dioclétien
abritent de nos jours
une des quatre annexes
du Musée national romain.
Des statues de marbre d'un homme et d'une femme vêtus d'une toge sont présentées.
NARRATEUR
Ici par exemple, les trouvailles
mises à jour dans une tombe
oubliée sur les bords du Tibre
qui appartenait à la famille
des Platorini qui vivait sous
le règne de l'empereur Auguste
au premier siècle avant Jésus-Christ.
Une série de sculptures incluant un buste d'une jeune femme et des urnes de marbres finement sculptées est présentée.
NARRATEUR
Les collections exposées
sous les superbes voûtes des
thermes sont complétées par une
partie muséale plus classique.
Parmi les fresques, les
sculptures et les bas-reliefs
exposés, plusieurs stèles
retracent le culte porté
à Mithra, ce dieu Perse que
l'on voit ici tuer un taureau
afin d'ensemencer la terre,
s'est vu adopté par les Romains
à la fin du premier siècle
avant Jésus-Christ. Et grâce à lui,
les débuts d'un culte
monothéiste sont nés ici à Rome
peu de temps avant celui
de la religion chrétienne.
D'autres fragments de murales sculptées de personnages et de statues sont présentés.
NARRATEUR
Sur une maquette des lieux,
on voit l'implantation
de l'église sur les thermes.
Au premier plan, le grand
cloître a été dessiné par
Michel-Ange vers 1565. Ses
arcades, longues de 80 mètres,
possèdent un alignement
de nombreuses stèles et
de sarcophages et permettent
une fin de visite en plein air.
La cour extérieure du site, décorée de haies sculptées et recouverte d'un espace vert, est présentée.
NARRATEUR
Le Circus Maximus est
le plus vaste et le plus
ancien hippodrome de la ville.
Il était principalement
dédié aux courses de chars,
mais il pouvait également être
utilisé pour d'autres types
de spectacles ou lors
des processions triomphales.
Le vaste terrain où se trouve l'ancien hippodrome est recouvert d'herbe.
NARRATEUR
Il ne subsiste aujourd'hui de
l'édifice qui pouvait accueillir
plus de 150 000 personnes
que des éléments de maçonnerie
avec une petite partie des
tribunes dans le coin sud-est.
Construit dès le sixième siècle
avant Jésus-Christ, il a abrité
des spectacles pendant
plus de 1000 ans.
Les premières structures
permanentes n'apparaîtront
qu'au cours du deuxième siècle
avant Jésus-Christ, mais il faudra
attendre les travaux entrepris
par Jules César pour que
l'édifice adopte sa forme
définitive de cirque romain.
Et si les courses de chars
étaient très prisées,
c'était sans compter sur
les batailles d'éléphants ou
de tigres qui faisaient la joie
d'un public connaisseur.
De grandes façades de brique où s'érigent deux énormes arches dans une aire ouverte sont présentées. Tout autour se trouvent des murs en ruines traçant des courbes.
NARRATEUR
Les thermes de Caracalla,
inaugurés en 216 après Jésus-Christ,
étaient les plus grands
et les plus luxueux
réalisés à l'époque.
Les ruines ont d'ailleurs
conservé leur aspect colossal.
Les bains ne sont pas
seulement un endroit
où l'on se lave. C'est aussi
un centre communautaire avec
des boutiques, des tavernes,
des restaurants, mais aussi
des salles de conférence ou
de travail et une bibliothèque
séparée en deux salles,
une pour les ouvrages grecs et
l'autre pour les livres latins.
Ce vaste ensemble
comprenait également
des jardins pour la promenade,
des fontaines et des bancs.
Les Romains aimaient
se retrouver ici en fin
d'après-midi, dans ces salles
entièrement recouvertes
de marbre et richement
décorées de fresques,
de mosaïques et de bronzes.
Après être passé au vestiaire,
le client passait par une
succession d'étapes qui avaient
été élaborées par les médecins.
D'abord, les exercices physiques
pour échauffer le corps
au gymnase, avec des jeux
de balle, de la course à pied
ou de l'haltérophilie.
Ceux qui n'aimaient pas l'effort
physique allaient directement
dans le caldarium composé
de deux parties: le bain chaud
et le sudatorium qui était une
pièce à chaleur sèche destinée
à activer la transpiration.
On passe ensuite au tépidarium
pour y prendre un bain
tiède très reposant.
Il prépare l'entrée dans
le frigidarium, une grande
salle fraîche et voûtée
avec des bains froids.
À la sortie des bains,
on pouvait aussi se faire
masser, épiler et parfumer.
L'ensemble thermal comprenait
64 citernes de 80 000 litres
chacune et il possédait
son propre aqueduc pour
son approvisionnement.
Sur un globe terrestre, un marqueur indique l'emplacement des temples de Mahabalipuram, en Inde du Sud.
Des images d'un bord de mer sont présentées.
NARRATEUR
Mahabalipuram
était déjà connu au temps
de la Grèce antique.
Mais avec le temps et
la puissance de l'océan Indien,
plus aucune structure de cette
époque ne subsiste aujourd'hui.
Le temple du Rivage est
le premier temple construit ici,
mais il n'est plus en activité.
L'édifice principal présente
une structure pyramidale
haute de 18 mètres et
il est consacré à Shiva.
Son mur d'enceinte est
abondamment sculpté et surmonté
de grandes sculptures de Nandi.
Une rangée de sculptures de Nandi, représenté par un taureau, est présentée.
NARRATEUR
Construit avec des blocs de
granit, le temple a souffert
depuis 12 siècles de
sa situation sur le rivage.
Le vent, le sable, les embruns
ont fortement usé les reliefs.
Le temple est en fait
une combinaison
de trois sanctuaires.
Après le principal,
le second plus petit est
également dédié à Shiva.
On y trouve la triple image
de Shiva avec son épouse
et leur enfant.
La sculpture en bas-relief de Shiva et de sa famille est présentée.
NARRATEUR
Le troisième sanctuaire,
lui, est dédié à Vishnou
où on le voit se reposant
sur le serpent cosmique.
La configuration du temple avec
un sanctuaire de Vishnou situé
entre deux sanctuaires de Shiva
illustre la cohabitation
des différents mouvements
religieux à cette époque.
Plus loin, un lion avec une
cavité dans le poitrail faisait
probablement fonction d'autel.
Le coeur du sanctuaire contient
un lingam qui symbolise Shiva
et l'énergie masculine. Cette
pierre dressée est un symbole
fort pour l'hindouisme
qui prône parfois l'atteinte
de la spiritualité par le désir.
Mais la ville est surtout
célèbre pour des ouvrages
très originaux directement
taillés ou excavés de la pierre.
Tout d'abord, ce gigantesque
bas-relief appelé la «Descente
du Gange», qui couvre la totalité
de la surface de deux énormes
rochers, soit 27 mètres
de long sur 9 mètres de haut.
Il représente le cours du fleuve
sacré depuis les cieux et
l'Himalaya jusque sur terre.
La fissure centrale qui
le représente est peuplée
de créatures aquatiques.
Le bas-relief dépeint
la vie de villages en Inde
au septième siècle, notamment des
scènes de la vie quotidienne.
De part et d'autre de cette
représentation du fleuve
se trouve l'image de Shiva
entouré de nombreuses
représentations divines.
De part et d'autre de ce relief
sont figurés de grands éléphants
dont l'interprétation reste
incertaine. Ils figurent
peut-être les piliers
de l'univers placés
dans le monde souterrain.
Dans le bas de la fissure,
on reconnaît un chat yogi
en posture de méditation,
des souris insouciantes
dansant autour de lui.
Cela signifie qu'il faut
se méfier des apparences.
Le site d'un énorme roc de granit où broute une vache est présenté.
NARRATEUR
Autre endroit intéressant
du site, un roc de granit
montre l'ébauche du relief
de la «Descente du Gange»,
certainement interrompu,
car le rocher choisi
ne faisait pas l'affaire.
Un bas-relief entamé d'un éléphant demeure inachevé dans le roc de granit.
NARRATEUR
Étonnante également est cette
roche de plus de 250 tonnes en
équilibre sur une pente du site.
Plusieurs tentatives pour
la déséquilibrer auraient été
entreprises, mais en vain,
malgré sa toute petite base.
Certains y voient de la magie
et elle est donc vénérée
comme la boulette de beurre
de Krishna qui en raffolait.
Des extraits vidéos des temples creusés et taillés à même la roche défilent.
NARRATEUR
La plupart des 11 temples
caves ont été creusés
dans la masse du rocher
au ciseau et au maillet.
Puis, les colonnes
ont été polies et ornées,
comme ici, par des lions.
Enfin, sur les parois
de la grotte, les artisans
ont sculpté les reliefs.
Dans la grotte de Varaha,
Vishnou, dans l'incarnation
du sanglier, soulève Bhudevi,
la déesse de la terre,
qui symbolise l'élimination
de l'ignorance de l'humanité.
Sur la paroi arrière
est représentée Lakshmi,
la déesse de la prospérité.
Elle est entourée de quatre
femmes enceintes et tient
des fleurs de lotus à la main.
D'autres reliefs montrent
les victoires de Vishnou,
le maître des trois mondes.
Mais la grande originalité
du site de Mahabalipuram
sont certainement les rathas.
Un vaste site encerclé par une clôture est présenté.
NARRATEUR
Le but de leur construction
est un mystère, car elles
n'ont jamais été terminées.
Il s'agit de cinq petits
temples taillés d'un seul
bloc dans la roche et
qui datent du septième siècle.
Sur les lieux se trouve
également un lion,
le symbole de la force.
Chacune des cinq rathas est
un monolithe et l'ensemble
est sculpté à partir d'un
affleurement rocheux commun
de granit rose. Chacune a
un plan différent: carrée,
rectangulaire ou absidiale.
Malgré un côté primitif,
il y a une certaine élégance
architecturale dans
la structure pyramidale
qui s'élève sur trois étages.
Ici, l'alignement montre bien
que c'est la montagne
qui a littéralement
été taillée dans la masse.
La plus grande des
constructions ou des sculptures,
devrait-on dire, évoque
une hutte campagnarde avec
son toit tout en longueur.
Certains pensent qu'il pourrait
s'agir des premières mises
en forme lithiques des chars
en bois utilisés lors
des processions pour
transporter les divinités.
Les bases des ouvrages
n'ont jamais été terminées
et restent assez brutes.
Et on trouve déjà
les prémisses des décors
que l'on retrouvera plus tard
dans les grands temples
hindous du sud de l'Inde.
Ces cinq temples ont été
baptisés en l'honneur
des cinq frères Pandava,
des personnages du Mahabharata,
la bible de l'hindouisme.
Ils auraient lutté contre
le mal et tous les cinq,
épousé la même femme.
Ce site très original
est un magnifique exemple
de l'architecture rupestre
indienne monolithique.
Une dernière statue
d'un éléphant représente
Ganesh, le dieu du savoir
et de la connaissance.
Mahabalipuram, avec l'ensemble
de ses monuments, a été classé
comme un site du patrimoine
mondial de l'UNESCO.
Sur un globe terrestre, un marqueur indique l'emplacement du centre historique à Rio, au Brésil.
NARRATEUR
Dans le coeur
historique de Rio, la place
du 15 novembre est un grand
espace du quartier central.
Elle remonte à un temps
où l'ancienne capitale du
Brésil n'était qu'une petite
ville coloniale portugaise,
rudimentaire et mal dessinée,
et l'endroit où son port
fut fondé en 1565.
Une grande place au milieu de la ville, entourée d'arbres et où se trouve une statue équestre d'une figure historique, est présentée.
NARRATEUR
Plus tard, c'est sous le règne
de l'empereur du Portugal,
Jean [chiffre_romain=6]VI[/chiffre_romain], que le Brésil a obtenuson indépendance au cours
du traité de Rio de Janeiro
qui fut signé entre le Brésil
et le Portugal le 29 août 1825.
Un portrait de l'empereur Jean [chiffre_romain=6]VI[/chiffre_romain] et suivi d'un portrait de Pierre Premier est présenté.
NARRATEUR
Son fils, Pierre Premier, devint
alors empereur du Brésil libre,
et après lui, son petit-fils.
C'est ce que racontent
les statues qui se trouvent
sur cette place.
Ensuite, Pierre [chiffre_romain=2]II[/chiffre_romain] va êtrerenversé et la République
fédérative du Brésil
sera définitivement
proclamée en 1889.
La place commémore donc
la proclamation de cette
première république à Rio.
Non loin de la place trône un
bâtiment du dix-huitième siècle qui a
été la résidence des gouverneurs
du Brésil colonial.
Un long édifice à trois étages et aux nombreuses fenêtres est présenté.
NARRATEUR
Puis celle des empereurs
Pierre Premier et Pierre [chiffre_romain=2]II[/chiffre_romain].Ce fut l'un des principaux
centres politiques du pays et
c'est ici que fut proclamée en
1888 l'abolition de l'esclavage.
Après la proclamation
de la république en 1889,
le palais subit diverses
attaques révolutionnaires.
Les propriétés et les biens
de la famille royale furent
saisis et vendus aux enchères
et la bâtisse fut transformée
en agence centrale de la poste
brésilienne, portant ainsi
préjudice aux diverses
peintures et décorations
détruites ou dispersées.
Mais depuis 1984, l'ancien
palais impérial a été
restauré et il est devenu
un centre culturel important
où se déroulent de
nombreuses expositions.
C'est donc ici qu'ont été
signés tous les actes pour
l'indépendance du Brésil.
Le palais Tiradentes, lui, était
l'ancien Parlement du Brésil
entre 1926 et 1960,
avant que la capitale
ne soit déplacée à Brasilia.
Des extraits vidéos de la grande façade extérieure du palais Tiradentes sont présentés. De grands escaliers mènent à l'entrée soutenue par une rangée de colonnes à chapiteaux sculptés.
NARRATEUR
Il est aujourd'hui le siège
de l'Assemblée législative
de l'État de Rio de Janeiro.
Construit dans un style
éclectique au début
du vingtième siècle, sa façade
en béton est ornée de colonnes
néoclassiques et de sculptures
allégoriques représentant
l'indépendance et la république.
Le palais doit son nom
à Joaquim da Silva, dit
Tiradentes, arracheur de dents,
exploitant minier et militant
politique qui a été exécuté
pour avoir participé à une
insurrection pour l'indépendance
du Brésil en 1789.
Un tableau représentant l'exécution de Tiradentes est présenté.
NARRATEUR
Depuis l'avènement de la
république, Tiradentes est vu
un comme un héros et un martyr.
Construit à la belle époque,
ce palais est l'emblème
de la république brésilienne.
Il a d'ailleurs été fermé
et son assemblée dissoute
durant la dictature de Vargas,
entre 1937 et 1946.
À côté du palais, l'église
Saint-Joseph, qui date
du dix-neuvième siècle, est aujourd'hui
très différente de l'originale
dont les traces ont disparu
dans le pillage qui a eu lieu
lors de l'invasion de Rio
de Janeiro par le Français
Duguay-Trouin en 1711.
La façade de l'église Saint-Joseph est présentée.
NARRATEUR
Ses cloches sont réputées pour
leur son de son célèbre carillon
et la curieuse façade suscite la
curiosité en ayant l'air presque
civile et non religieuse.
L'intérieur, s'il ne possède
qu'une seule nef et
qu'un seul choeur, présente
un riche style rococo tardif.
L'autel est surmonté du patron
de l'église, Saint-Joseph.
Tout, dans les carreaux,
les peintures, les vitraux, les
portes, les lustres, le mobilier
et les détails architecturaux,
rappelle le style colonial
encore très présent
au dix-neuvième siècle.
Et de nombreuses sculptures
de style néobaroque parsèment
le trajet jusqu'à l'autel.
Des extraits vidéos des rues achalandées de la ville sont présentés.
NARRATEUR
Au Brésil, 90 pour cent de la
population déclare pratiquer
activement une religion.
Mais si le catholicisme dès le
seizième siècle a été la principale
religion du pays avec l'arrivée
des Portugais, aujourd'hui, les
catholiques de Rio de Janeiro
ne forment environ que 50 pour cent
de la population, mais beaucoup
d'églises construites par
les colons existent toujours.
La cathédrale
Notre-Dame-du-Mont-Carmel a
été construite au dix-huitième siècle
et elle est devenue chapelle
royale puis impériale au dix-neuvième.
L'intérieur de la cathédrale Notre-Dame-du-Mont-Carmel, ornée de décorations dorées, est présenté.
NARRATEUR
C'est sous ces voûtes
qu'a eu lieu le couronnement
du premier empereur du Brésil,
ainsi que la signature
de la première constitution
du pays en mars 1824.
Puis, devenue trop exiguë pour
satisfaire aux besoins du culte,
la nouvelle cathédrale moderne
construite dans les années 1970
lui a fait perdre son statut.
Redevenue alors simple église
paroissiale, elle reste l'un des
principaux monuments historiques
de la métropole brésilienne.
Dans le plus pur style rococo,
les boiseries sont l'oeuvre
du sculpteur Inacio Ferreira
Pinto, l'un des sculpteurs
les plus renommés de
la colonie au dix-huitième siècle.
Jouxtant l'ancienne
cathédrale et coiffée
de deux tours clochers,
l'église du Tiers-Ordre de
Notre-Dame-du-Mont-Carmel a elle
été construite en 1755 dans
le même complexe appartement
à l'ordre des Carmélites.
Les détails architecturaux de l'église du Tiers-Ordre de Notre-Dame-du-Mont-Carmel dont présenté.
NARRATEUR
Sa façade de granit gris
et non de crépi blanc est
unique parmi les églises
coloniales de Rio de Janeiro.
Elle reflète le style
continental portugais.
L'intérieur où baroque et
néoclassicisme se côtoient a une
nef et un choeur unique avec un
décor doré rococo très précieux.
L'intérieur de l'église
est entièrement recouvert
de bois sculpté.
Et les murs de la nef ont été
rehaussés avec des sculptures
du «Christ dans sa Passion».
Dans la pure tradition
classique, l'édifice est
surmonté d'une coupole.
Cette église est littéralement
surchargée de moulures
et de dorures et pas un seul
centimètre carré n'est
laissé sans décoration.
Des extraits vidéos de terrasses bordant les rues de la ville sont présentés.
NARRATEUR
À Rio, le quartier central est
un quartier essentiellement
commercial et touristique.
Il est traditionnellement
le centre de la vie bohème
de la ville, surtout vers Lapa.
Lapa est l'un des endroits
les plus animés en fin de
semaine avec beaucoup de musique
dans les bars et sur les places.
On peut y écouter de la samba,
du forro et de la MBP, la
musique populaire brésilienne.
Au cours des dernières années,
Lapa s'est imposée comme la
destination incontournable pour
les touristes étrangers avec
ses vieilles maisons coloniales
aux couleurs vives et
ses terrasses accueillantes
qui grouillent dans les ruelles.
Sur un globe terrestre, un marqueur indique l'emplacement de parcs nationaux de Yosemite et Sequoia, en Californie, aux États-Unis.
Des séquences vidéos de paysages montagneux de la Californie sont présentées.
NARRATEUR
En Californie,
le parc national de Yosemite
se situe dans les montagnes
de la Sierra Nevada à environ
trois heures et demie de
voiture de San Francisco.
Créé en 1890, il est le deuxième
plus ancien parc de l'histoire
américaine après celui de
Yellowstone dans le Wyoming.
C'est un parc de montagnes
dont la diversité naturelle
et paysagère s'étend sur plus
de 3000 kilomètres carrés.
Des voitures circulent sur les routes qui sillonnent les montagnes.
NARRATEUR
La vallée centrale du parc
est parcourue par la
rivière Merced qui s'écoule
à 1200 mètres d'altitude.
Conjuguée à l'action de
la météo, elle crée une érosion
qui façonne le granit en forme
vigoureuse avec des dômes,
des pics ou des colonnes
rocheuses très spectaculaires.
À 2700 mètres d'altitude trône
l'emblème du parc, le Half Dome
ou demi-dôme, qui est un bloc
granitique dont la calotte
sphérique est tranchée en deux.
Hormis la Merced, Yosemite
comporte plus de 2500 kilomètres
de cours d'eau et des centaines
de lacs d'origine glaciaire
qui forment un réseau
hydrographique très important.
Des images de la faune en pleine forêt sont présentées.
NARRATEUR
Le parc est peuplé par
80 espèces de mammifères.
Avec les biches et les cerfs, on
trouve également le lynx roux,
le coyote, le puma et le renard
gris qui sont les principaux
prédateurs du parc.
Sans oublier l'ours noir qui
en est l'animal emblématique.
Le parc abrite plusieurs
dizaines de chutes d'eau
qui sont très spectaculaires
à la fin du printemps, car elles
sont alimentées par la fonte
des neiges et des glaciers.
Ici, la Bridalveil Fall,
littéralement la «chute du voile
de la mariée», fait partie
de la dizaine d'entre elles
qui dépassent les
200 mètres de hauteur.
Les Yosemite Falls, elles, sont
à la sixième place du classement
des plus hautes chutes d'eau
d'Amérique du Nord et à
la vingtième place au niveau mondial.
D'un total de 740 mètres, elles
se décomposent en trois paliers:
le haut, le moyen et le bas.
Les chutes d'eau énoncées par le NARRATEUR sont présentées.
NARRATEUR
Dans la vallée de Yosemite,
El Capitan est une formation
rocheuse verticale
de 900 mètres de haut.
Le sommet de ce rocher peut
être atteint par un chemin de
randonnée situé vers l'est, mais
son autre façade est aujourd'hui
un défi pour les grimpeurs.
À travers la paroi granitique,
il existe en effet des douzaines
de voies pour arriver au sommet,
toutes longues et difficiles.
Et il n'est pas rare de dépasser
les deux semaines pour la gravir
à mains nues et jouir ainsi
d'un splendide panorama.
De nombreux points de vue
sont répartis sur tout le parc.
De Washburn Point, un beau
panorama s'offre au regard.
On peut admirer le demi-dôme
par sa face arrière.
Et, à ses pieds,
la vallée glaciaire de
la Merced dans laquelle
aboutissent les cascades.
Par un chemin de crête,
on arrive à Glacier Point Road
qui propose, lui, un point
de vue vertigineux d'où
l'on culmine à 2285 mètres.
C'est certainement le meilleur
endroit pour contempler
l'emblème du parc national
Yosemite, le demi-dôme.
Après la Merced,
la rivière Tuolumne est
le second plus important
cours d'eau du Yosemite.
Cette vallée boisée attire
de nombreux visiteurs, car
elle recèle un trésor botanique,
celui des séquoias géants.
Dans le tronc de l'un deux,
mort depuis longtemps,
un tunnel a même été creusé
pour permettre aux chariots
de franchir la route qui
traverse la petite forêt.
Ces arbres sont tellement
vieux qu'ils en deviennent
gigantesques.
Des images de gigantesques séquoias sont présentées.
NARRATEUR
Pour admirer les séquoias,
il est encore plus spectaculaire
de se diriger vers Sequoia
National Park, à l'est de
la Sierra Nevada en Californie.
Ce parc ressemble beaucoup
à celui de Yosemite avec ses
canyons profonds, ses imposants
sommets granitiques,
ses lacs et cascades ainsi
que ses très belles forêts
d'arbres millénaires.
Ce canyon de granit de
la Sierra Nevada, creusé par
les glaciers et la King's River
mesure en moyenne 1200 mètres
de profondeur et offre
des vues vertigineuses.
Ce parc créé en 1890 est donc
renommé pour ses nombreux
séquoias géants qui peuplent
la forêt qui tapisse
le fond de la vallée.
Parmi les autres arbres, plus
que par sa hauteur qui atteint
néanmoins 80 mètres en moyenne,
le séquoia géant se distingue
surtout par son volume.
En effet, son diamètre dépasse
régulièrement dix mètres.
Sur un petit chemin, l'énorme tronc d'un séquoia effondré y est couché. Ce dernier a été taillé pour pouvoir laisser passer les véhicules.
NARRATEUR
Ici, un arbre mort tombé
en 1937 encombrait la route.
On l'a donc creusé afin
de permettre le passage.
Il avait un diamètre de
6,40 mètres à sa base pour
une hauteur de 84 mètres.
Le séquoia géant est une espèce
endémique de la Sierra Nevada.
Et il peut vivre plusieurs
milliers d'années.
Un des spécimens serait
même âgé de 3500 ans.
Différents recoins de la forêt sont présentés.
NARRATEUR
Le nombre de séquoias géants
que l'on trouve dans ce parc
est aussi impressionnant que
leur taille. Et parmi eux
se trouvent quatre des cinq
plus gros arbres de la planète.
De nombreux sentiers
permettent de s'en approcher
et d'apprendre leur histoire.
Sur un site accessible aux gens, des visiteurs se reposent en plein dans la forêt.
NARRATEUR
Le plus élevé de tous, le
General Sherman, domine la forêt
de ses 83 mètres de hauteur.
Cet arbre est considéré
comme l'être vivant le plus
volumineux de la planète avec
près de 1500 mètres cubes.
Les visiteurs du parc ont
pour habitude de se faire
photographier au pied de ce
géant de 2000 tonnes comme des
Lilliputiens face à sa démesure.
Sa circonférence dépasse
les 31 mètres et
il serait âgé de 2200 ans.
Un véritable monument national.
Sur un globe terrestre, un marqueur indique l'emplacement du parc Feilafeng, à Hangzhou, en Chine.
Des séquences vidéos de l'entrée du parc où des visiteurs se prennent en photos sont présentées.
NARRATEUR
Situé sur
le territoire du lac de l'Ouest,
le Feilaifeng, ou le «Pic
qui vient en volant», est
un très vaste parc qui abrite
six temples enchâssés
dans un très beau jardin.
C'est un parc très vallonné
et très boisé composé
de grottes et de collines,
orné de bas-reliefs bouddhiques.
Durant 1000 ans, ce sont plus de
300 bouddhas qui furent sculptés
dans la roche, pour la plupart
entre le dixième et le quatorzième siècle,
sous les dynasties Song et Yuan.
C'est un lieu exceptionnel par
la rareté des sites rupestres
dans la Chine du Sud.
De grandes statues bouddhiques creusées dans des murs de pierre sont présentées.
NARRATEUR
Parmi les six temples situés
dans ce parc, le temple
de Lingyin ou «Temple de
la retraite des âmes», est
un édifice bouddhiste fondé en
l'an 326 et reconstruit 16 fois.
De grandes statues finement sculptées et peintes de couleurs vives sont présentées.
NARRATEUR
L'entrée officielle du temple
est gardée par les quatre
rois célestes qui sont
les gardiens des horizons et
de la loi bouddhique en Chine.
Dans ce premier pavillon,
sous un plafond somptueusement
décoré, se trouve un autre
gardien dont l'arme tournée
vers la terre indique que
le temple ne possède pas
de dortoir pour les pèlerins.
La cour intérieure du temple où des visiteurs se promènent est présentée.
NARRATEUR
À son apogée, peu avant
l'an 1000, le temple était
considéré comme l'un des dix
plus importants de Chine.
Il était composé d'une dizaine
de bâtiments de plusieurs
étages et hébergeait
plus de 3000 moines.
Parmi les bâtiments, la salle
des 500 arhats qui sont
les disciples du bouddhisme
ayant atteint le dernier
échelon de la sagesse.
Les 500 statues se répartissent
en suivant au sol le dessin
de la croix gammée,
le svastika, qui est le symbole
de l'éternité en Chine.
Au centre de la croix se dresse
un pavillon en bronze qui abrite
quatre bodhisattvas représentant
les quatre points cardinaux.
Différents endroits du temple sont présentés, y compris un jardin et la façade du bâtiment principal.
NARRATEUR
L'existence du temple sur
ce site est due à la présence
d'un moine indien venu ici
en l'an 316. Il fut inspiré
par la dimension spirituelle
du paysage trouvé ici et duquel
émanaient paix et contemplation.
Pour lui, ce devait être
une demeure pour les immortels
et il l'a donc nommé le Temple
de la retraite de l'âme.
De nos jours, le temple est
toujours une destination prisée
à la fois par les pèlerins
et les touristes et il est
considéré comme l'un
des monastères les plus
riches du pays et aussi
l'un des plus visités.
Des visiteurs prient et déposent des tiges d'encens dans le sable de l'autel à prières.
NARRATEUR
Le bâtiment principal est
le plus grand de l'ensemble
religieux. Il atteint
plus de 33 mètres de haut.
Sur le côté de sa façade,
la fine et haute pagode
de Li Gong abrite
les reliques du fondateur,
le moine indien Huili.
Le Grand Hall du Grand Sage
abrite plusieurs statues
remarquables dont celles
des 18 principaux arhats.
Des statues finement sculptées représentant les 18 arhats sont présentées.
NARRATEUR
Sur un côté trône le seigneur
qui regarde vers le bas.
Il incarne la compassion.
La salle abrite aussi la statue
la plus grande de Chine.
Ce bouddha haut de 20 mètres
est assis sur une fleur
de lotus et il est recouvert
de près de trois kilos d'or.
Derrière le hall principal, en
montant dans le parc, se trouve
le pavillon du bouddha de la
médecine ou maître guérisseur.
Il est spécialisé dans
les guérisons matérielles
et spirituelles et il est
également une protection
contre les calamités.
Le long des murs se trouvent 12
statues des généraux yaksha qui
sont les gardiens du Zodiaque.
Ce pavillon abrite donc
une statue du bouddha
de la médecine qui est censé
calmer les désirs néfastes.
Épargné par la révolution
culturelle et entièrement
restauré, le temple Lingyin
est aujourd'hui un site culturel
et historique protégé doublé
d'un centre de recherches sur
la culture bouddhiste en Chine.
Des extraits vidéos présentent les escaliers aux rampes de pierre sculptée menant au temple.
NARRATEUR
Avant qu'elle ne soit détruite
par les Mongols, Hangzhou était
considérée comme la ville
la plus peuplée au monde
du douzième au quatorzième siècle.
Des extraits d'une rue animée où des habitants locaux tiennent des boutiques, vêtus de costumes traditionnels, sont présentés.
NARRATEUR
Elle était donc la capitale
de la dynastie des Song du Sud.
Cette dynastie avait apporté
la prospérité à la Chine qui
sortait du Moyen Âge. Ce fut
l'époque des premiers billets
de banque, du développement
maritime, portuaire
et commercial, mais aussi
de la poudre à canon.
La Chine faisait donc commerce
de ses qualités et parmi
celles-ci, sa pharmacopée.
À vrai dire, Hangzhou,
la ville elle-même, serait
la plus ancienne et la plus
grande pharmacie de Chine.
Le vieux quartier possède
donc plusieurs herboristeries
traditionnelles où vous pouvez
acheter des plantes, elles aussi
traditionnelles, fraîchement
préparées et qui sont utilisées
à des fins thérapeutiques
depuis des millénaires.
L'intérieur d'une des boutiques bondée de gens est présenté.
NARRATEUR
Le bâtiment qui date
de plusieurs siècles mérite
également d'être visité.
C'est un bâtiment traditionnel
avec deux étages et une cour
qui sert de puits de lumière.
La plus célèbre des pharmacies
est l'incontournable et assez
insolite Hu Qing Yu Tang. Elle
a su garder son style d'antan
grâce à ses boiseries anciennes.
Le bâtiment qui abrite
la pharmacie est de toute beauté
avec ses plafonds très hauts
et le travail remarquable
du bois et de la peinture.
Différentes salles où se trouvent plusieurs types d'herbes et de plantes sont présentées.
NARRATEUR
Ici aussi, le puits de lumière
baigne l'endroit d'une douce
clarté. On y trouve des plantes
médicinales traditionnelles
telles que le fameux ginseng
et toutes sortes de
champignons et de racines.
On peut bien sûr demander
une recommandation pour
des problèmes de peau,
d'estomac ou même la grippe.
La médecine chinoise, avec
des ingrédients très simples,
est certainement une
des plus efficaces du monde.
Elle est fortement ancrée
dans la culture chinoise
et les herbes et substances
médicinales constituent
un véritable trésor national.
Sur un globe terrestre, un marqueur indique l'emplacement d'Olympie, au Péloponnèse, en Grèce.
Des séquences vidéos et des photos du site d'Olympie, inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO, sont présentées. De vastes terrains de couverts d'anciennes ruines sont présentés.
NARRATEUR
À l'ouest du
Péloponnèse, Olympie était un
centre religieux situé dans un
bois sacré d'oliviers sauvages.
Le site semble avoir été
occupé de manière
continue depuis le début
du troisième millénaire avant Jésus-Christ
Olympie n'était pas une ville,
mais un sanctuaire dédié
à Zeus qui était uniquement
habité par le personnel
des temples et les prêtres.
Après l'interdiction des cultes
païens en 393 de notre ère,
le sanctuaire a été abandonné
et des tremblements de terre
au sixième siècle ont contribué
à la ruine définitive du site.
Les restes d'un monument dont trois colonnes grecques subsistent sont présentés.
NARRATEUR
Quelques beaux restes
subsistent comme le Philippéion,
qui fut érigé sur l'ordre
de Philippe [chiffre_romain=2]II[/chiffre_romain] de Macédoine,le père d'Alexandre le Grand,
en 338 avant Jésus-Christ
Ce bâtiment rond avec ses
colonnes ioniques abritait
les statues de la famille
et commémorait une
victoire militaire.
Des mosaïques quelque peu érodées ornent un plancher.
NARRATEUR
On trouve également les vestiges
de thermes qui n'ont pas
gardé grand-chose de l'époque
hellénistique, car sans cesse
agrandis et modifiés ou décorés.
Mais le bassin principal
a gardé ses belles mosaïques.
Sur une plateforme légèrement surélevée, trois colonnes à chapiteaux tiennent encore debout.
NARRATEUR
L'héraion consacré à Héra,
la femme de Zeus, fut
probablement le premier édifice
dorique connu du Péloponnèse.
Il date des environs de
600 avant Jésus-Christ. Ses colonnes
étaient à l'origine
toutes en chêne et furent
progressivement remplacées
par des colonnes de pierre.
Le temple mesurait 50 mètres
de long, ponctué de
16 colonnes de chaque côté.
Des vestiges imposants de
ces soubassements subsistent.
L'intérieur abritait, autour
des effigies d'Héra et de Zeus,
nombre de statues qui ont
disparu, pillées ou
entreposées dans des musées.
Il reste des piédestaux
de statues honorifiques
qui remercient des citoyens
pour service rendu à l'État.
Une série de piédestaux gravés est présentée.
NARRATEUR
C'est dans ce temple qu'était
allumée la flamme des Jeux
olympiques et que l'on remettait
les trophées aux vainqueurs
des différentes épreuves.
Car Olympie est directement
et concrètement associée à un
événement de portée universelle:
les Jeux olympiques.
Ils y furent célébrés
régulièrement depuis
l'an 776 avant Jésus-Christ
C'est à l'époque classique
que le stade a été établi à cet
emplacement, tandis que l'entrée
monumentale avec le couloir
et son arche date de la fin
de l'époque hellénistique.
Des extraits vidéos d'un vaste terrain de terre entouré de pelouse sont présentés. À l'extrémité du terrain, une rangée de pierre s'y trouve.
NARRATEUR
On voit encore la ligne
de départ matérialisée par
une rangée de pierres dans
le sol ainsi que les fondations
de la tribune des juges.
Jusqu'à la ligne d'arrivée,
la distance à parcourir
est de 192,27 mètres sur
une largeur de 28,50 mètres.
Des visiteurs font une course à partir de la ligne de départ en pierre.
NARRATEUR
Il n'y a jamais eu de sièges
pour les 45 000 spectateurs
qui se réunissaient ici
pour assister aux épreuves.
Ils venaient tous, comme
les sportifs, de contrées
disséminées aux quatre coins
du monde connus,
de Marseille à la Crimée,
et de l'Afrique à l'Asie.
Avec un intervalle de quatre ans
entre chaque rencontre.
L'esprit des Jeux olympiques
démontre la puissance des
idéaux de l'humanisme grec.
Une série de dessins représentant les épreuves olympiques mettant en vedette des hommes, incluant la lutte et la course, est présentée.
NARRATEUR
Une compétition loyale
entre des hommes libres
prêts à se surpasser
et avec pour seule ambition
la récompense symbolique
d'un rameau d'olivier.
Rien à voir avec les sanglants
jeux du cirque romain.
Si les Olympiades faisaient
partie d'un rite sacré dans
un sanctuaire sacré, le Saint
des Saints était bien sûr
le temple de Zeus le
tout-puissant.
Des ruines de pierres sont présentées.
NARRATEUR
Il fut érigé vers
450 avant Jésus-Christ et subit plusieurs
catastrophes, notamment
un incendie et un tremblement
de terre qui le détruisit.
Il a été retrouvé, tout comme
le site entier, enfoui sous une
couche d'alluvions de plusieurs
mètres d'épaisseur. C'était
un temple dorique colossal de
64 mètres de long qui abritait
l'une des sept anciennes
merveilles du monde, une statue
de Zeus d'or et d'ivoire
mesurant 12,75 mètres de haut.
À l'ouest du temple de Zeus
se trouvent les vestiges
d'un bâtiment identifié
comme l'atelier utilisé par
Phidias pour créer la statue
de Zeus en or et ivoire.
Ses dimensions de 32 mètres
sur 14,50 mètres sont
exactement celles de la cella
du temple, là où allait être
exposée la statue vénérée.
Au cinquième siècle, une église
byzantine dont on distingue
un peu partout les symboles
et les ornements a été
construite sur ces ruines.
Sur un site recouvert de pelouse, plusieurs colonnes délimitant le terrain tiennent toujours debout
NARRATEUR
La palestre, elle, était
un petit gymnase d'entraînement.
Les athlètes s'y entraînaient
aux sports ne nécessitant
pas trop de place comme
la lutte et le saut.
Autour de l'espace central, les
portiques étaient organisés en
petites pièces où les athlètes
s'enduisaient d'huile ou,
au contraire, s'enduisaient
de poudre ou de cendres
pour assurer les prises.
Tous les vestiges du site
d'Olympie se trouvent désormais
au musée archéologique où
l'on trouve en premier lieu
les frontons du temple de Zeus.
Dans une salle du musée, plusieurs statues de personnages divers sont disposées sur une plateforme.
NARRATEUR
Les deux frontons abritent des
scènes mythologiques sculptées
dans le marbre. Les plus
grandes statues au centre
mesurent 3,15 mètres.
Les scènes représentées
dans le temple sont celles
de l'origine du sanctuaire
et de la ville d'Olympie.
Le fronton ouest représentait
la centauromachie, qui est
la bataille des Lapithes,
peuple du nord de la Grèce,
contre les centaures. Ce qui
représente la victoire de la
civilisation contre la barbarie.
Au centre, Apollon tente
de calmer les belligérants,
même s'il a clairement
choisi son camp...
Le fronton est représente,
avec 21 statues, les préparatifs
de la course de chars,
l'un des mythes fondateurs
des Jeux olympiques antiques.
Au centre, Zeus sépare les
deux concurrents accompagnés
de leur épouse et de
différents serviteurs.
Aucune trace des chariots en
bronze, tout comme les armes des
personnages n'a été retrouvée.
Générique de fermeture
Épisodes de Les 100 merveilles du monde
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