Les 100 merveilles du monde

Du grandiose Colosse de Rhodes, à la magnificence du phare d'Alexandrie, en passant par la pyramide de Khéops, les jardins suspendus de Babylone, le temple d'Artémis, la statue de Zeus, et le tombeau de Mausole; il ne subsiste des 7 Merveilles du monde (antique) que les grandes Pyramides de Gizeh en Égypte à côté du Caire. Aujourd'hui ce sont le Colisée à Rome, la grande muraille de Chine, le Christ Rédempteur de Rio de Janeiro, le Taj Mahal en Inde, le Machu Picchu au Pérou, Chichén Itzá au ...

Partager
Image univers Les 100 merveilles du monde Image univers Les 100 merveilles du monde

Vidéo transcription

Saison 2 - 9ème partie

À la découverte des merveilles du monde entre le Cuba, l’Italie, l’Inde, le Brésil, les États-Unis, la Chine et la Grèce. Embarquez pour découvrir Baracoa, Rome, Rio, Californie, Hangzhou et Péloponnèse.



Réalisateur: Jacques Vichet
Année de production: 2019

Accessibilité
Déterminer le comportement de la visionnneuse vidéo:

video_transcript_title-fr

Tout au long de l'émission, les propos du NARRATEUR sont illustrés par des photos et des séquences vidéos des sites concernés.


Générique d'ouverture


Titre :
Les 100 merveilles du monde Saison 2 - Neuvième partie


Sur un globe terrestre, un marqueur indique l'emplacement de Baracoa, à Cuba.


Des séquences vidéos de rues bordées de maisons colorées sont présentées.


NARRATEUR

À l'extrémité

est de Cuba, au pied des

montagnes et des plantations,

Baracoa a été la première

ville fondée sur l'île

par les Espagnols en 1511.

De par son accès difficile par

l'arrière-pays et la présence

des pirates sur les mers,

cette petite ville coloniale

est restée très longtemps

repliée sur elle-même.

Baracoa a donc conservé

son schéma urbain tracé il y a

cinq siècles avec des maisons

construites en bois et

où vivent des habitants

qui maintiennent des traditions

presque aussi vieilles.

La rue principale traverse

tout le centre historique dans

lequel on se déplace à pied.


La rue principale est pavée et bordée de boutiques et de restaurants.


NARRATEUR

On passe alors devant

la mairie de style néoclassique

avec ses colonnes et

son fronton triangulaire.

Une photo de Fidel

rappelle sa présence ici.

Au bout de la rue principale,

la mairie donne sur la place

principale au milieu de laquelle

trône la cathédrale.

Construite au dix-neuvième siècle, elle

remplace une première église

du seizième faite de pisé

et de paille et qui a été

détruite à plusieurs reprises

par des tremblements de terre,

des ouragans ou des pirates.

Son style néoclassique

souligne la parfaite symétrie

de l'édifice avec ses deux

clochers à base carrée.


L'intérieur de l'église est présenté.


NARRATEUR

L'intérieur hérite

du mobilier et des reliques

de la première église disparue.

Les vitraux racontent

l'histoire de l'île.

Et dans un présentoir

se trouve une des croix

que Christophe Colomb

aurait plantées en arrivant

sur l'île de Cuba en 1492.

Après des années de

négligence, la cathédrale

historique de Baracoa a été

soigneusement restaurée.


Une série de différents recoins autour de la mairie est présentée.


NARRATEUR

Au milieu de cette atmosphère

reposante de rues pavées,

de calèches et d'enfants jouant

dans les ruelles, la fierté

de la ville est très présente.

Son slogan dit d'ailleurs:

«Bien que je suis la plus

petite ville de Cuba, j'en

serai toujours la première.»

Toujours dans la rue principale,

la Maison de la culture abrite

une habitation typique

et traditionnelle de

l'époque coloniale espagnole

du dix-neuvième siècle avec ses

colonnes et ses balustrades

en bois, son patio intérieur.

Et son intérieur meublé

d'époque dans lequel

des artistes exposent

leurs oeuvres contemporaines.

Toujours dans cette même rue,

une boutique attire l'attention.

C'est la Maison du chocolat.


Des images de l'intérieur de la Maison du chocolat sont présentées. Les murs sont décorés de photos encadrées de différentes étapes de la fabrication du chocolat.


NARRATEUR

Elle rappelle que la région

de Baracoa est la plus grosse

productrice de cacao de l'île

de Cuba. Ce grand cru donne

un chocolat pur à 78 pour cent doté d'une

texture au croquant inimitable.

C'est en 1688 que le cacao

est arrivé à Baracoa, car le

climat s'y montrait favorable.

Grâce à sa très bonne

intégration, sa culture est

même devenue plus rentable

que la caféiculture,

et ce depuis le dix-neuvième siècle.

En ville, de beaux hôtels

installés dans d'anciennes

demeures coloniales accueillent

une autre spécialité

de Baracoa, la musique.

En effet, les mélomanes

apprécieront la musique locale

appelée le changüi qui peut être

entendue en écho à travers

toutes les rues de la ville.


Dans un bâtiment éclairé par la lumière du jour, un groupe de musiciens jouent une mélodie rythmée tandis qu'un couple danse.


NARRATEUR

En bord de mer,

l'hôtel La Rusa de Baracoa

est un petit hôtel légendaire

qui a été créé par un prince

émigré russe et sa femme.


Des images de l'hôtel La Rusa de Baracoa défilent. La rue y menant est large et borde l'océan.


NARRATEUR

Leur fille Mima Rubenskaya

devint plus tard danseuse, d'où

le nom de La Rusa de Baracoa.

Une fois sa carrière terminée,

elle convertit sa maison

en hôtel dans lequel

des stars hollywoodiennes

comme Errol Flynn ont séjourné.


Une photo de l'acteur Errol Flynn est présentée.


NARRATEUR

La pauvreté de la population

et la configuration de la ville

font que tout le monde ici

circule dans des petites

carrioles tirées

par des petits chevaux.

Les tricycles servent

également de taxis et permettent

de transporter hommes et

marchandises en toute propreté.

Baracoa est aussi réputée

pour la qualité de son eau

et par la beauté de ses plages.


Différentes plages de la ville sont présentées.


NARRATEUR

Car s'il n'est pas facile

d'arriver ici, une fois

sur place, on est soufflé par

la nature généreuse certes, mais

surtout par la beauté des plages

désertes de sable blanc

aux eaux turquoise

à l'ombre des cocotiers

et des amandiers sauvages.

Elle est d'ailleurs maintenant

reconnue comme l'une des

plus charmantes destinations

de vacances de Cuba grâce

à l'étonnante diversité de ses

points d'intérêt locaux et à sa

vie culturelle riche et animée.


Un chauffeur conduit une carriole dans la rue.


NARRATEUR

Plusieurs fois pillée

et incendiée par les corsaires

et les pirates, Baracoa

a donc été protégée

par des fortifications que

l'on peut visiter aujourd'hui.

Plusieurs forts avaient été

érigés par les Espagnols,

comme celui de La Pointe,

le château de Seboruco

et ici, le fort Matachin,

érigé au début du dix-neuvième siècle.


Une salle du fort, remplie d'objets mis en exposition, est présentée.


NARRATEUR

L'ancienne place forte

abrite aujourd'hui un musée

municipal qui retrace une

partie de l'histoire de l'île.

Celle d'avant l'arrivée

des envahisseurs. Et celle

de la colonisation.

À l'extérieur, les défenses

ont bien été conservées et

l'on peut facilement imaginer

les garnisons espagnoles

repoussant les assauts des

pirates et autres corsaires.


Une rangée de vieux canons disposés le long d'une cour extérieure est présentée.


NARRATEUR

L'autre fort, El Castillo,

a aujourd'hui été

transformé en hôtel.

C'est le meilleur de

la ville pour se détendre

et profiter de la nature.

Il dispose de 34 chambres

réparties autour d'une

belle piscine qui ravira

les amoureux de farniente.


Des images des rues de la ville où des habitants circulent sont présentées.


NARRATEUR

De par sa situation

géographique, Baracoa

est longtemps restée

coupée du reste de l'île.

Elle a été la proie ou le repère

des pirates et des corsaires

durant plusieurs décennies.

Un viaduc spectaculaire

traversant les montagnes

a aujourd'hui permis de

désenclaver la cité, mais située

à l'extrémité est de Cuba,

elle est restée une petite ville

de campagne peu peuplée et

peu fréquentée des touristes

qui affluent dans l'île à

l'heure de la détente politique.


Sur un globe terrestre, un marqueur indique l'emplacement de thermes romains à Rome, en Italie.


Des séquences vidéos et des photos de différents sites de Rome, inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO, sont présentées.


NARRATEUR

La ville de Rome

en Italie est au coeur

de l'histoire, et ce depuis la

Rome antique. En ayant dominé le

bassin méditerranéen et l'Europe

entière, soit tout le monde

connu au début de notre ère.

Durant plusieurs siècles,

les différents pouvoirs et les

différents modes de vie y ont

érigé de nombreux monuments

qui ont survécu à travers

les âges et qui sont devenus les

témoins précieux de ce passé.


Une grande façade de briques érodées mène à des thermes romains anciens.


NARRATEUR

En ville, les thermes

de Dioclétien sont

les thermes les plus vastes

jamais construits à Rome.

Commencée en 298,

la construction menée

sous les empereurs Dioclétien

et Maxime demanda huit ans.

Occupant près de 14 hectares,

ces thermes furent de plus

les plus importants

et les plus luxueux

dans tout le monde romain.


Une vieille baignoire faite de marbre et ornée de têtes de lions est présentée.


NARRATEUR

Ils comptaient plus de 2400

vasques et le bâtiment central,

qui mesurait 250 mètres de

longueur, pouvait accueillir

environ 3000 personnes.

Ces ruines sont aujourd'hui

recouvertes en partie par

une église et par un musée.

Comme toute construction

semblable, les thermes

comprenaient un caldarium pour

utiliser la chaleur solaire,

un frigidarium où l'eau était

froide, un tépidarium où

elle était tiède, une

«natacio»,

pour se plonger dans l'eau

et plusieurs gymnases pour

se détendre, le tout recouvert

de splendides mosaïques.

Après les sacs de Rome par les

Goths en 410 et par les Vandales

en 455, les thermes cessèrent

leurs activités et subirent

le sort de tous les grands

monuments romains qui ont

alors vu leurs pierres utilisées

durant des siècles à l'érection

d'autres constructions.


L'intérieur faste d'un choeur d'église est présenté.


NARRATEUR

Si le tépidarium a été converti

et recouvert par l'église

Sainte-Marie-des-Anges,

les autres pièces restantes

des thermes de Dioclétien

abritent de nos jours

une des quatre annexes

du Musée national romain.


Des statues de marbre d'un homme et d'une femme vêtus d'une toge sont présentées.


NARRATEUR

Ici par exemple, les trouvailles

mises à jour dans une tombe

oubliée sur les bords du Tibre

qui appartenait à la famille

des Platorini qui vivait sous

le règne de l'empereur Auguste

au premier siècle avant Jésus-Christ.


Une série de sculptures incluant un buste d'une jeune femme et des urnes de marbres finement sculptées est présentée.


NARRATEUR

Les collections exposées

sous les superbes voûtes des

thermes sont complétées par une

partie muséale plus classique.

Parmi les fresques, les

sculptures et les bas-reliefs

exposés, plusieurs stèles

retracent le culte porté

à Mithra, ce dieu Perse que

l'on voit ici tuer un taureau

afin d'ensemencer la terre,

s'est vu adopté par les Romains

à la fin du premier siècle

avant Jésus-Christ. Et grâce à lui,

les débuts d'un culte

monothéiste sont nés ici à Rome

peu de temps avant celui

de la religion chrétienne.


D'autres fragments de murales sculptées de personnages et de statues sont présentés.


NARRATEUR

Sur une maquette des lieux,

on voit l'implantation

de l'église sur les thermes.

Au premier plan, le grand

cloître a été dessiné par

Michel-Ange vers 1565. Ses

arcades, longues de 80 mètres,

possèdent un alignement

de nombreuses stèles et

de sarcophages et permettent

une fin de visite en plein air.


La cour extérieure du site, décorée de haies sculptées et recouverte d'un espace vert, est présentée.


NARRATEUR

Le Circus Maximus est

le plus vaste et le plus

ancien hippodrome de la ville.

Il était principalement

dédié aux courses de chars,

mais il pouvait également être

utilisé pour d'autres types

de spectacles ou lors

des processions triomphales.


Le vaste terrain où se trouve l'ancien hippodrome est recouvert d'herbe.


NARRATEUR

Il ne subsiste aujourd'hui de

l'édifice qui pouvait accueillir

plus de 150 000 personnes

que des éléments de maçonnerie

avec une petite partie des

tribunes dans le coin sud-est.

Construit dès le sixième siècle

avant Jésus-Christ, il a abrité

des spectacles pendant

plus de 1000 ans.

Les premières structures

permanentes n'apparaîtront

qu'au cours du deuxième siècle

avant Jésus-Christ, mais il faudra

attendre les travaux entrepris

par Jules César pour que

l'édifice adopte sa forme

définitive de cirque romain.

Et si les courses de chars

étaient très prisées,

c'était sans compter sur

les batailles d'éléphants ou

de tigres qui faisaient la joie

d'un public connaisseur.


De grandes façades de brique où s'érigent deux énormes arches dans une aire ouverte sont présentées. Tout autour se trouvent des murs en ruines traçant des courbes.


NARRATEUR

Les thermes de Caracalla,

inaugurés en 216 après Jésus-Christ,

étaient les plus grands

et les plus luxueux

réalisés à l'époque.

Les ruines ont d'ailleurs

conservé leur aspect colossal.

Les bains ne sont pas

seulement un endroit

où l'on se lave. C'est aussi

un centre communautaire avec

des boutiques, des tavernes,

des restaurants, mais aussi

des salles de conférence ou

de travail et une bibliothèque

séparée en deux salles,

une pour les ouvrages grecs et

l'autre pour les livres latins.

Ce vaste ensemble

comprenait également

des jardins pour la promenade,

des fontaines et des bancs.

Les Romains aimaient

se retrouver ici en fin

d'après-midi, dans ces salles

entièrement recouvertes

de marbre et richement

décorées de fresques,

de mosaïques et de bronzes.

Après être passé au vestiaire,

le client passait par une

succession d'étapes qui avaient

été élaborées par les médecins.

D'abord, les exercices physiques

pour échauffer le corps

au gymnase, avec des jeux

de balle, de la course à pied

ou de l'haltérophilie.

Ceux qui n'aimaient pas l'effort

physique allaient directement

dans le caldarium composé

de deux parties: le bain chaud

et le sudatorium qui était une

pièce à chaleur sèche destinée

à activer la transpiration.

On passe ensuite au tépidarium

pour y prendre un bain

tiède très reposant.

Il prépare l'entrée dans

le frigidarium, une grande

salle fraîche et voûtée

avec des bains froids.

À la sortie des bains,

on pouvait aussi se faire

masser, épiler et parfumer.

L'ensemble thermal comprenait

64 citernes de 80 000 litres

chacune et il possédait

son propre aqueduc pour

son approvisionnement.


Sur un globe terrestre, un marqueur indique l'emplacement des temples de Mahabalipuram, en Inde du Sud.


Des images d'un bord de mer sont présentées.


NARRATEUR

Mahabalipuram

était déjà connu au temps

de la Grèce antique.

Mais avec le temps et

la puissance de l'océan Indien,

plus aucune structure de cette

époque ne subsiste aujourd'hui.

Le temple du Rivage est

le premier temple construit ici,

mais il n'est plus en activité.

L'édifice principal présente

une structure pyramidale

haute de 18 mètres et

il est consacré à Shiva.

Son mur d'enceinte est

abondamment sculpté et surmonté

de grandes sculptures de Nandi.


Une rangée de sculptures de Nandi, représenté par un taureau, est présentée.


NARRATEUR

Construit avec des blocs de

granit, le temple a souffert

depuis 12 siècles de

sa situation sur le rivage.

Le vent, le sable, les embruns

ont fortement usé les reliefs.

Le temple est en fait

une combinaison

de trois sanctuaires.

Après le principal,

le second plus petit est

également dédié à Shiva.

On y trouve la triple image

de Shiva avec son épouse

et leur enfant.


La sculpture en bas-relief de Shiva et de sa famille est présentée.


NARRATEUR

Le troisième sanctuaire,

lui, est dédié à Vishnou

où on le voit se reposant

sur le serpent cosmique.

La configuration du temple avec

un sanctuaire de Vishnou situé

entre deux sanctuaires de Shiva

illustre la cohabitation

des différents mouvements

religieux à cette époque.

Plus loin, un lion avec une

cavité dans le poitrail faisait

probablement fonction d'autel.

Le coeur du sanctuaire contient

un lingam qui symbolise Shiva

et l'énergie masculine. Cette

pierre dressée est un symbole

fort pour l'hindouisme

qui prône parfois l'atteinte

de la spiritualité par le désir.

Mais la ville est surtout

célèbre pour des ouvrages

très originaux directement

taillés ou excavés de la pierre.

Tout d'abord, ce gigantesque

bas-relief appelé la «Descente

du Gange», qui couvre la totalité

de la surface de deux énormes

rochers, soit 27 mètres

de long sur 9 mètres de haut.

Il représente le cours du fleuve

sacré depuis les cieux et

l'Himalaya jusque sur terre.

La fissure centrale qui

le représente est peuplée

de créatures aquatiques.

Le bas-relief dépeint

la vie de villages en Inde

au septième siècle, notamment des

scènes de la vie quotidienne.

De part et d'autre de cette

représentation du fleuve

se trouve l'image de Shiva

entouré de nombreuses

représentations divines.

De part et d'autre de ce relief

sont figurés de grands éléphants

dont l'interprétation reste

incertaine. Ils figurent

peut-être les piliers

de l'univers placés

dans le monde souterrain.

Dans le bas de la fissure,

on reconnaît un chat yogi

en posture de méditation,

des souris insouciantes

dansant autour de lui.

Cela signifie qu'il faut

se méfier des apparences.


Le site d'un énorme roc de granit où broute une vache est présenté.


NARRATEUR

Autre endroit intéressant

du site, un roc de granit

montre l'ébauche du relief

de la «Descente du Gange»,

certainement interrompu,

car le rocher choisi

ne faisait pas l'affaire.


Un bas-relief entamé d'un éléphant demeure inachevé dans le roc de granit.


NARRATEUR

Étonnante également est cette

roche de plus de 250 tonnes en

équilibre sur une pente du site.

Plusieurs tentatives pour

la déséquilibrer auraient été

entreprises, mais en vain,

malgré sa toute petite base.

Certains y voient de la magie

et elle est donc vénérée

comme la boulette de beurre

de Krishna qui en raffolait.


Des extraits vidéos des temples creusés et taillés à même la roche défilent.


NARRATEUR

La plupart des 11 temples

caves ont été creusés

dans la masse du rocher

au ciseau et au maillet.

Puis, les colonnes

ont été polies et ornées,

comme ici, par des lions.

Enfin, sur les parois

de la grotte, les artisans

ont sculpté les reliefs.

Dans la grotte de Varaha,

Vishnou, dans l'incarnation

du sanglier, soulève Bhudevi,

la déesse de la terre,

qui symbolise l'élimination

de l'ignorance de l'humanité.

Sur la paroi arrière

est représentée Lakshmi,

la déesse de la prospérité.

Elle est entourée de quatre

femmes enceintes et tient

des fleurs de lotus à la main.

D'autres reliefs montrent

les victoires de Vishnou,

le maître des trois mondes.

Mais la grande originalité

du site de Mahabalipuram

sont certainement les rathas.


Un vaste site encerclé par une clôture est présenté.


NARRATEUR

Le but de leur construction

est un mystère, car elles

n'ont jamais été terminées.

Il s'agit de cinq petits

temples taillés d'un seul

bloc dans la roche et

qui datent du septième siècle.

Sur les lieux se trouve

également un lion,

le symbole de la force.

Chacune des cinq rathas est

un monolithe et l'ensemble

est sculpté à partir d'un

affleurement rocheux commun

de granit rose. Chacune a

un plan différent: carrée,

rectangulaire ou absidiale.

Malgré un côté primitif,

il y a une certaine élégance

architecturale dans

la structure pyramidale

qui s'élève sur trois étages.

Ici, l'alignement montre bien

que c'est la montagne

qui a littéralement

été taillée dans la masse.

La plus grande des

constructions ou des sculptures,

devrait-on dire, évoque

une hutte campagnarde avec

son toit tout en longueur.

Certains pensent qu'il pourrait

s'agir des premières mises

en forme lithiques des chars

en bois utilisés lors

des processions pour

transporter les divinités.

Les bases des ouvrages

n'ont jamais été terminées

et restent assez brutes.

Et on trouve déjà

les prémisses des décors

que l'on retrouvera plus tard

dans les grands temples

hindous du sud de l'Inde.

Ces cinq temples ont été

baptisés en l'honneur

des cinq frères Pandava,

des personnages du Mahabharata,

la bible de l'hindouisme.

Ils auraient lutté contre

le mal et tous les cinq,

épousé la même femme.

Ce site très original

est un magnifique exemple

de l'architecture rupestre

indienne monolithique.

Une dernière statue

d'un éléphant représente

Ganesh, le dieu du savoir

et de la connaissance.

Mahabalipuram, avec l'ensemble

de ses monuments, a été classé

comme un site du patrimoine

mondial de l'UNESCO.


Sur un globe terrestre, un marqueur indique l'emplacement du centre historique à Rio, au Brésil.


NARRATEUR

Dans le coeur

historique de Rio, la place

du 15 novembre est un grand

espace du quartier central.

Elle remonte à un temps

où l'ancienne capitale du

Brésil n'était qu'une petite

ville coloniale portugaise,

rudimentaire et mal dessinée,

et l'endroit où son port

fut fondé en 1565.


Une grande place au milieu de la ville, entourée d'arbres et où se trouve une statue équestre d'une figure historique, est présentée.


NARRATEUR

Plus tard, c'est sous le règne

de l'empereur du Portugal,

Jean [chiffre_romain=6]VI[/chiffre_romain], que le Brésil a obtenu

son indépendance au cours

du traité de Rio de Janeiro

qui fut signé entre le Brésil

et le Portugal le 29 août 1825.


Un portrait de l'empereur Jean [chiffre_romain=6]VI[/chiffre_romain] et suivi d'un portrait de Pierre Premier est présenté.


NARRATEUR

Son fils, Pierre Premier, devint

alors empereur du Brésil libre,

et après lui, son petit-fils.

C'est ce que racontent

les statues qui se trouvent

sur cette place.

Ensuite, Pierre [chiffre_romain=2]II[/chiffre_romain] va être

renversé et la République

fédérative du Brésil

sera définitivement

proclamée en 1889.

La place commémore donc

la proclamation de cette

première république à Rio.

Non loin de la place trône un

bâtiment du dix-huitième siècle qui a

été la résidence des gouverneurs

du Brésil colonial.


Un long édifice à trois étages et aux nombreuses fenêtres est présenté.


NARRATEUR

Puis celle des empereurs

Pierre Premier et Pierre [chiffre_romain=2]II[/chiffre_romain].

Ce fut l'un des principaux

centres politiques du pays et

c'est ici que fut proclamée en

1888 l'abolition de l'esclavage.

Après la proclamation

de la république en 1889,

le palais subit diverses

attaques révolutionnaires.

Les propriétés et les biens

de la famille royale furent

saisis et vendus aux enchères

et la bâtisse fut transformée

en agence centrale de la poste

brésilienne, portant ainsi

préjudice aux diverses

peintures et décorations

détruites ou dispersées.

Mais depuis 1984, l'ancien

palais impérial a été

restauré et il est devenu

un centre culturel important

où se déroulent de

nombreuses expositions.

C'est donc ici qu'ont été

signés tous les actes pour

l'indépendance du Brésil.

Le palais Tiradentes, lui, était

l'ancien Parlement du Brésil

entre 1926 et 1960,

avant que la capitale

ne soit déplacée à Brasilia.


Des extraits vidéos de la grande façade extérieure du palais Tiradentes sont présentés. De grands escaliers mènent à l'entrée soutenue par une rangée de colonnes à chapiteaux sculptés.


NARRATEUR

Il est aujourd'hui le siège

de l'Assemblée législative

de l'État de Rio de Janeiro.

Construit dans un style

éclectique au début

du vingtième siècle, sa façade

en béton est ornée de colonnes

néoclassiques et de sculptures

allégoriques représentant

l'indépendance et la république.

Le palais doit son nom

à Joaquim da Silva, dit

Tiradentes, arracheur de dents,

exploitant minier et militant

politique qui a été exécuté

pour avoir participé à une

insurrection pour l'indépendance

du Brésil en 1789.


Un tableau représentant l'exécution de Tiradentes est présenté.


NARRATEUR

Depuis l'avènement de la

république, Tiradentes est vu

un comme un héros et un martyr.

Construit à la belle époque,

ce palais est l'emblème

de la république brésilienne.

Il a d'ailleurs été fermé

et son assemblée dissoute

durant la dictature de Vargas,

entre 1937 et 1946.

À côté du palais, l'église

Saint-Joseph, qui date

du dix-neuvième siècle, est aujourd'hui

très différente de l'originale

dont les traces ont disparu

dans le pillage qui a eu lieu

lors de l'invasion de Rio

de Janeiro par le Français

Duguay-Trouin en 1711.


La façade de l'église Saint-Joseph est présentée.


NARRATEUR

Ses cloches sont réputées pour

leur son de son célèbre carillon

et la curieuse façade suscite la

curiosité en ayant l'air presque

civile et non religieuse.

L'intérieur, s'il ne possède

qu'une seule nef et

qu'un seul choeur, présente

un riche style rococo tardif.

L'autel est surmonté du patron

de l'église, Saint-Joseph.

Tout, dans les carreaux,

les peintures, les vitraux, les

portes, les lustres, le mobilier

et les détails architecturaux,

rappelle le style colonial

encore très présent

au dix-neuvième siècle.

Et de nombreuses sculptures

de style néobaroque parsèment

le trajet jusqu'à l'autel.


Des extraits vidéos des rues achalandées de la ville sont présentés.


NARRATEUR

Au Brésil, 90 pour cent de la

population déclare pratiquer

activement une religion.

Mais si le catholicisme dès le

seizième siècle a été la principale

religion du pays avec l'arrivée

des Portugais, aujourd'hui, les

catholiques de Rio de Janeiro

ne forment environ que 50 pour cent

de la population, mais beaucoup

d'églises construites par

les colons existent toujours.

La cathédrale

Notre-Dame-du-Mont-Carmel a

été construite au dix-huitième siècle

et elle est devenue chapelle

royale puis impériale au dix-neuvième.


L'intérieur de la cathédrale Notre-Dame-du-Mont-Carmel, ornée de décorations dorées, est présenté.


NARRATEUR

C'est sous ces voûtes

qu'a eu lieu le couronnement

du premier empereur du Brésil,

ainsi que la signature

de la première constitution

du pays en mars 1824.

Puis, devenue trop exiguë pour

satisfaire aux besoins du culte,

la nouvelle cathédrale moderne

construite dans les années 1970

lui a fait perdre son statut.

Redevenue alors simple église

paroissiale, elle reste l'un des

principaux monuments historiques

de la métropole brésilienne.

Dans le plus pur style rococo,

les boiseries sont l'oeuvre

du sculpteur Inacio Ferreira

Pinto, l'un des sculpteurs

les plus renommés de

la colonie au dix-huitième siècle.

Jouxtant l'ancienne

cathédrale et coiffée

de deux tours clochers,

l'église du Tiers-Ordre de

Notre-Dame-du-Mont-Carmel a elle

été construite en 1755 dans

le même complexe appartement

à l'ordre des Carmélites.


Les détails architecturaux de l'église du Tiers-Ordre de Notre-Dame-du-Mont-Carmel dont présenté.


NARRATEUR

Sa façade de granit gris

et non de crépi blanc est

unique parmi les églises

coloniales de Rio de Janeiro.

Elle reflète le style

continental portugais.

L'intérieur où baroque et

néoclassicisme se côtoient a une

nef et un choeur unique avec un

décor doré rococo très précieux.

L'intérieur de l'église

est entièrement recouvert

de bois sculpté.

Et les murs de la nef ont été

rehaussés avec des sculptures

du «Christ dans sa Passion».

Dans la pure tradition

classique, l'édifice est

surmonté d'une coupole.

Cette église est littéralement

surchargée de moulures

et de dorures et pas un seul

centimètre carré n'est

laissé sans décoration.


Des extraits vidéos de terrasses bordant les rues de la ville sont présentés.


NARRATEUR

À Rio, le quartier central est

un quartier essentiellement

commercial et touristique.

Il est traditionnellement

le centre de la vie bohème

de la ville, surtout vers Lapa.

Lapa est l'un des endroits

les plus animés en fin de

semaine avec beaucoup de musique

dans les bars et sur les places.

On peut y écouter de la samba,

du forro et de la MBP, la

musique populaire brésilienne.

Au cours des dernières années,

Lapa s'est imposée comme la

destination incontournable pour

les touristes étrangers avec

ses vieilles maisons coloniales

aux couleurs vives et

ses terrasses accueillantes

qui grouillent dans les ruelles.


Sur un globe terrestre, un marqueur indique l'emplacement de parcs nationaux de Yosemite et Sequoia, en Californie, aux États-Unis.


Des séquences vidéos de paysages montagneux de la Californie sont présentées.


NARRATEUR

En Californie,

le parc national de Yosemite

se situe dans les montagnes

de la Sierra Nevada à environ

trois heures et demie de

voiture de San Francisco.

Créé en 1890, il est le deuxième

plus ancien parc de l'histoire

américaine après celui de

Yellowstone dans le Wyoming.

C'est un parc de montagnes

dont la diversité naturelle

et paysagère s'étend sur plus

de 3000 kilomètres carrés.


Des voitures circulent sur les routes qui sillonnent les montagnes.


NARRATEUR

La vallée centrale du parc

est parcourue par la

rivière Merced qui s'écoule

à 1200 mètres d'altitude.

Conjuguée à l'action de

la météo, elle crée une érosion

qui façonne le granit en forme

vigoureuse avec des dômes,

des pics ou des colonnes

rocheuses très spectaculaires.

À 2700 mètres d'altitude trône

l'emblème du parc, le Half Dome

ou demi-dôme, qui est un bloc

granitique dont la calotte

sphérique est tranchée en deux.

Hormis la Merced, Yosemite

comporte plus de 2500 kilomètres

de cours d'eau et des centaines

de lacs d'origine glaciaire

qui forment un réseau

hydrographique très important.


Des images de la faune en pleine forêt sont présentées.


NARRATEUR

Le parc est peuplé par

80 espèces de mammifères.

Avec les biches et les cerfs, on

trouve également le lynx roux,

le coyote, le puma et le renard

gris qui sont les principaux

prédateurs du parc.

Sans oublier l'ours noir qui

en est l'animal emblématique.

Le parc abrite plusieurs

dizaines de chutes d'eau

qui sont très spectaculaires

à la fin du printemps, car elles

sont alimentées par la fonte

des neiges et des glaciers.

Ici, la Bridalveil Fall,

littéralement la «chute du voile

de la mariée», fait partie

de la dizaine d'entre elles

qui dépassent les

200 mètres de hauteur.

Les Yosemite Falls, elles, sont

à la sixième place du classement

des plus hautes chutes d'eau

d'Amérique du Nord et à

la vingtième place au niveau mondial.

D'un total de 740 mètres, elles

se décomposent en trois paliers:

le haut, le moyen et le bas.


Les chutes d'eau énoncées par le NARRATEUR sont présentées.


NARRATEUR

Dans la vallée de Yosemite,

El Capitan est une formation

rocheuse verticale

de 900 mètres de haut.

Le sommet de ce rocher peut

être atteint par un chemin de

randonnée situé vers l'est, mais

son autre façade est aujourd'hui

un défi pour les grimpeurs.

À travers la paroi granitique,

il existe en effet des douzaines

de voies pour arriver au sommet,

toutes longues et difficiles.

Et il n'est pas rare de dépasser

les deux semaines pour la gravir

à mains nues et jouir ainsi

d'un splendide panorama.

De nombreux points de vue

sont répartis sur tout le parc.

De Washburn Point, un beau

panorama s'offre au regard.

On peut admirer le demi-dôme

par sa face arrière.

Et, à ses pieds,

la vallée glaciaire de

la Merced dans laquelle

aboutissent les cascades.

Par un chemin de crête,

on arrive à Glacier Point Road

qui propose, lui, un point

de vue vertigineux d'où

l'on culmine à 2285 mètres.

C'est certainement le meilleur

endroit pour contempler

l'emblème du parc national

Yosemite, le demi-dôme.

Après la Merced,

la rivière Tuolumne est

le second plus important

cours d'eau du Yosemite.

Cette vallée boisée attire

de nombreux visiteurs, car

elle recèle un trésor botanique,

celui des séquoias géants.

Dans le tronc de l'un deux,

mort depuis longtemps,

un tunnel a même été creusé

pour permettre aux chariots

de franchir la route qui

traverse la petite forêt.

Ces arbres sont tellement

vieux qu'ils en deviennent

gigantesques.


Des images de gigantesques séquoias sont présentées.


NARRATEUR

Pour admirer les séquoias,

il est encore plus spectaculaire

de se diriger vers Sequoia

National Park, à l'est de

la Sierra Nevada en Californie.

Ce parc ressemble beaucoup

à celui de Yosemite avec ses

canyons profonds, ses imposants

sommets granitiques,

ses lacs et cascades ainsi

que ses très belles forêts

d'arbres millénaires.

Ce canyon de granit de

la Sierra Nevada, creusé par

les glaciers et la King's River

mesure en moyenne 1200 mètres

de profondeur et offre

des vues vertigineuses.

Ce parc créé en 1890 est donc

renommé pour ses nombreux

séquoias géants qui peuplent

la forêt qui tapisse

le fond de la vallée.

Parmi les autres arbres, plus

que par sa hauteur qui atteint

néanmoins 80 mètres en moyenne,

le séquoia géant se distingue

surtout par son volume.

En effet, son diamètre dépasse

régulièrement dix mètres.


Sur un petit chemin, l'énorme tronc d'un séquoia effondré y est couché. Ce dernier a été taillé pour pouvoir laisser passer les véhicules.


NARRATEUR

Ici, un arbre mort tombé

en 1937 encombrait la route.

On l'a donc creusé afin

de permettre le passage.

Il avait un diamètre de

6,40 mètres à sa base pour

une hauteur de 84 mètres.

Le séquoia géant est une espèce

endémique de la Sierra Nevada.

Et il peut vivre plusieurs

milliers d'années.

Un des spécimens serait

même âgé de 3500 ans.


Différents recoins de la forêt sont présentés.


NARRATEUR

Le nombre de séquoias géants

que l'on trouve dans ce parc

est aussi impressionnant que

leur taille. Et parmi eux

se trouvent quatre des cinq

plus gros arbres de la planète.

De nombreux sentiers

permettent de s'en approcher

et d'apprendre leur histoire.


Sur un site accessible aux gens, des visiteurs se reposent en plein dans la forêt.


NARRATEUR

Le plus élevé de tous, le

General Sherman, domine la forêt

de ses 83 mètres de hauteur.

Cet arbre est considéré

comme l'être vivant le plus

volumineux de la planète avec

près de 1500 mètres cubes.

Les visiteurs du parc ont

pour habitude de se faire

photographier au pied de ce

géant de 2000 tonnes comme des

Lilliputiens face à sa démesure.

Sa circonférence dépasse

les 31 mètres et

il serait âgé de 2200 ans.

Un véritable monument national.


Sur un globe terrestre, un marqueur indique l'emplacement du parc Feilafeng, à Hangzhou, en Chine.


Des séquences vidéos de l'entrée du parc où des visiteurs se prennent en photos sont présentées.


NARRATEUR

Situé sur

le territoire du lac de l'Ouest,

le Feilaifeng, ou le «Pic

qui vient en volant», est

un très vaste parc qui abrite

six temples enchâssés

dans un très beau jardin.

C'est un parc très vallonné

et très boisé composé

de grottes et de collines,

orné de bas-reliefs bouddhiques.

Durant 1000 ans, ce sont plus de

300 bouddhas qui furent sculptés

dans la roche, pour la plupart

entre le dixième et le quatorzième siècle,

sous les dynasties Song et Yuan.

C'est un lieu exceptionnel par

la rareté des sites rupestres

dans la Chine du Sud.


De grandes statues bouddhiques creusées dans des murs de pierre sont présentées.


NARRATEUR

Parmi les six temples situés

dans ce parc, le temple

de Lingyin ou «Temple de

la retraite des âmes», est

un édifice bouddhiste fondé en

l'an 326 et reconstruit 16 fois.


De grandes statues finement sculptées et peintes de couleurs vives sont présentées.


NARRATEUR

L'entrée officielle du temple

est gardée par les quatre

rois célestes qui sont

les gardiens des horizons et

de la loi bouddhique en Chine.

Dans ce premier pavillon,

sous un plafond somptueusement

décoré, se trouve un autre

gardien dont l'arme tournée

vers la terre indique que

le temple ne possède pas

de dortoir pour les pèlerins.


La cour intérieure du temple où des visiteurs se promènent est présentée.


NARRATEUR

À son apogée, peu avant

l'an 1000, le temple était

considéré comme l'un des dix

plus importants de Chine.

Il était composé d'une dizaine

de bâtiments de plusieurs

étages et hébergeait

plus de 3000 moines.

Parmi les bâtiments, la salle

des 500 arhats qui sont

les disciples du bouddhisme

ayant atteint le dernier

échelon de la sagesse.

Les 500 statues se répartissent

en suivant au sol le dessin

de la croix gammée,

le svastika, qui est le symbole

de l'éternité en Chine.

Au centre de la croix se dresse

un pavillon en bronze qui abrite

quatre bodhisattvas représentant

les quatre points cardinaux.


Différents endroits du temple sont présentés, y compris un jardin et la façade du bâtiment principal.


NARRATEUR

L'existence du temple sur

ce site est due à la présence

d'un moine indien venu ici

en l'an 316. Il fut inspiré

par la dimension spirituelle

du paysage trouvé ici et duquel

émanaient paix et contemplation.

Pour lui, ce devait être

une demeure pour les immortels

et il l'a donc nommé le Temple

de la retraite de l'âme.

De nos jours, le temple est

toujours une destination prisée

à la fois par les pèlerins

et les touristes et il est

considéré comme l'un

des monastères les plus

riches du pays et aussi

l'un des plus visités.


Des visiteurs prient et déposent des tiges d'encens dans le sable de l'autel à prières.


NARRATEUR

Le bâtiment principal est

le plus grand de l'ensemble

religieux. Il atteint

plus de 33 mètres de haut.

Sur le côté de sa façade,

la fine et haute pagode

de Li Gong abrite

les reliques du fondateur,

le moine indien Huili.

Le Grand Hall du Grand Sage

abrite plusieurs statues

remarquables dont celles

des 18 principaux arhats.


Des statues finement sculptées représentant les 18 arhats sont présentées.


NARRATEUR

Sur un côté trône le seigneur

qui regarde vers le bas.

Il incarne la compassion.

La salle abrite aussi la statue

la plus grande de Chine.

Ce bouddha haut de 20 mètres

est assis sur une fleur

de lotus et il est recouvert

de près de trois kilos d'or.

Derrière le hall principal, en

montant dans le parc, se trouve

le pavillon du bouddha de la

médecine ou maître guérisseur.

Il est spécialisé dans

les guérisons matérielles

et spirituelles et il est

également une protection

contre les calamités.

Le long des murs se trouvent 12

statues des généraux yaksha qui

sont les gardiens du Zodiaque.

Ce pavillon abrite donc

une statue du bouddha

de la médecine qui est censé

calmer les désirs néfastes.

Épargné par la révolution

culturelle et entièrement

restauré, le temple Lingyin

est aujourd'hui un site culturel

et historique protégé doublé

d'un centre de recherches sur

la culture bouddhiste en Chine.


Des extraits vidéos présentent les escaliers aux rampes de pierre sculptée menant au temple.


NARRATEUR

Avant qu'elle ne soit détruite

par les Mongols, Hangzhou était

considérée comme la ville

la plus peuplée au monde

du douzième au quatorzième siècle.


Des extraits d'une rue animée où des habitants locaux tiennent des boutiques, vêtus de costumes traditionnels, sont présentés.


NARRATEUR

Elle était donc la capitale

de la dynastie des Song du Sud.

Cette dynastie avait apporté

la prospérité à la Chine qui

sortait du Moyen Âge. Ce fut

l'époque des premiers billets

de banque, du développement

maritime, portuaire

et commercial, mais aussi

de la poudre à canon.

La Chine faisait donc commerce

de ses qualités et parmi

celles-ci, sa pharmacopée.

À vrai dire, Hangzhou,

la ville elle-même, serait

la plus ancienne et la plus

grande pharmacie de Chine.

Le vieux quartier possède

donc plusieurs herboristeries

traditionnelles où vous pouvez

acheter des plantes, elles aussi

traditionnelles, fraîchement

préparées et qui sont utilisées

à des fins thérapeutiques

depuis des millénaires.


L'intérieur d'une des boutiques bondée de gens est présenté.


NARRATEUR

Le bâtiment qui date

de plusieurs siècles mérite

également d'être visité.

C'est un bâtiment traditionnel

avec deux étages et une cour

qui sert de puits de lumière.

La plus célèbre des pharmacies

est l'incontournable et assez

insolite Hu Qing Yu Tang. Elle

a su garder son style d'antan

grâce à ses boiseries anciennes.

Le bâtiment qui abrite

la pharmacie est de toute beauté

avec ses plafonds très hauts

et le travail remarquable

du bois et de la peinture.


Différentes salles où se trouvent plusieurs types d'herbes et de plantes sont présentées.


NARRATEUR

Ici aussi, le puits de lumière

baigne l'endroit d'une douce

clarté. On y trouve des plantes

médicinales traditionnelles

telles que le fameux ginseng

et toutes sortes de

champignons et de racines.

On peut bien sûr demander

une recommandation pour

des problèmes de peau,

d'estomac ou même la grippe.

La médecine chinoise, avec

des ingrédients très simples,

est certainement une

des plus efficaces du monde.

Elle est fortement ancrée

dans la culture chinoise

et les herbes et substances

médicinales constituent

un véritable trésor national.


Sur un globe terrestre, un marqueur indique l'emplacement d'Olympie, au Péloponnèse, en Grèce.


Des séquences vidéos et des photos du site d'Olympie, inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO, sont présentées. De vastes terrains de couverts d'anciennes ruines sont présentés.


NARRATEUR

À l'ouest du

Péloponnèse, Olympie était un

centre religieux situé dans un

bois sacré d'oliviers sauvages.

Le site semble avoir été

occupé de manière

continue depuis le début

du troisième millénaire avant Jésus-Christ

Olympie n'était pas une ville,

mais un sanctuaire dédié

à Zeus qui était uniquement

habité par le personnel

des temples et les prêtres.

Après l'interdiction des cultes

païens en 393 de notre ère,

le sanctuaire a été abandonné

et des tremblements de terre

au sixième siècle ont contribué

à la ruine définitive du site.


Les restes d'un monument dont trois colonnes grecques subsistent sont présentés.


NARRATEUR

Quelques beaux restes

subsistent comme le Philippéion,

qui fut érigé sur l'ordre

de Philippe [chiffre_romain=2]II[/chiffre_romain] de Macédoine,

le père d'Alexandre le Grand,

en 338 avant Jésus-Christ

Ce bâtiment rond avec ses

colonnes ioniques abritait

les statues de la famille

et commémorait une

victoire militaire.


Des mosaïques quelque peu érodées ornent un plancher.


NARRATEUR

On trouve également les vestiges

de thermes qui n'ont pas

gardé grand-chose de l'époque

hellénistique, car sans cesse

agrandis et modifiés ou décorés.

Mais le bassin principal

a gardé ses belles mosaïques.


Sur une plateforme légèrement surélevée, trois colonnes à chapiteaux tiennent encore debout.


NARRATEUR

L'héraion consacré à Héra,

la femme de Zeus, fut

probablement le premier édifice

dorique connu du Péloponnèse.

Il date des environs de

600 avant Jésus-Christ. Ses colonnes

étaient à l'origine

toutes en chêne et furent

progressivement remplacées

par des colonnes de pierre.

Le temple mesurait 50 mètres

de long, ponctué de

16 colonnes de chaque côté.

Des vestiges imposants de

ces soubassements subsistent.

L'intérieur abritait, autour

des effigies d'Héra et de Zeus,

nombre de statues qui ont

disparu, pillées ou

entreposées dans des musées.

Il reste des piédestaux

de statues honorifiques

qui remercient des citoyens

pour service rendu à l'État.


Une série de piédestaux gravés est présentée.


NARRATEUR

C'est dans ce temple qu'était

allumée la flamme des Jeux

olympiques et que l'on remettait

les trophées aux vainqueurs

des différentes épreuves.

Car Olympie est directement

et concrètement associée à un

événement de portée universelle:

les Jeux olympiques.

Ils y furent célébrés

régulièrement depuis

l'an 776 avant Jésus-Christ

C'est à l'époque classique

que le stade a été établi à cet

emplacement, tandis que l'entrée

monumentale avec le couloir

et son arche date de la fin

de l'époque hellénistique.


Des extraits vidéos d'un vaste terrain de terre entouré de pelouse sont présentés. À l'extrémité du terrain, une rangée de pierre s'y trouve.


NARRATEUR

On voit encore la ligne

de départ matérialisée par

une rangée de pierres dans

le sol ainsi que les fondations

de la tribune des juges.

Jusqu'à la ligne d'arrivée,

la distance à parcourir

est de 192,27 mètres sur

une largeur de 28,50 mètres.


Des visiteurs font une course à partir de la ligne de départ en pierre.


NARRATEUR

Il n'y a jamais eu de sièges

pour les 45 000 spectateurs

qui se réunissaient ici

pour assister aux épreuves.

Ils venaient tous, comme

les sportifs, de contrées

disséminées aux quatre coins

du monde connus,

de Marseille à la Crimée,

et de l'Afrique à l'Asie.

Avec un intervalle de quatre ans

entre chaque rencontre.

L'esprit des Jeux olympiques

démontre la puissance des

idéaux de l'humanisme grec.


Une série de dessins représentant les épreuves olympiques mettant en vedette des hommes, incluant la lutte et la course, est présentée.


NARRATEUR

Une compétition loyale

entre des hommes libres

prêts à se surpasser

et avec pour seule ambition

la récompense symbolique

d'un rameau d'olivier.

Rien à voir avec les sanglants

jeux du cirque romain.

Si les Olympiades faisaient

partie d'un rite sacré dans

un sanctuaire sacré, le Saint

des Saints était bien sûr

le temple de Zeus le

tout-puissant.


Des ruines de pierres sont présentées.


NARRATEUR

Il fut érigé vers

450 avant Jésus-Christ et subit plusieurs

catastrophes, notamment

un incendie et un tremblement

de terre qui le détruisit.

Il a été retrouvé, tout comme

le site entier, enfoui sous une

couche d'alluvions de plusieurs

mètres d'épaisseur. C'était

un temple dorique colossal de

64 mètres de long qui abritait

l'une des sept anciennes

merveilles du monde, une statue

de Zeus d'or et d'ivoire

mesurant 12,75 mètres de haut.

À l'ouest du temple de Zeus

se trouvent les vestiges

d'un bâtiment identifié

comme l'atelier utilisé par

Phidias pour créer la statue

de Zeus en or et ivoire.

Ses dimensions de 32 mètres

sur 14,50 mètres sont

exactement celles de la cella

du temple, là où allait être

exposée la statue vénérée.

Au cinquième siècle, une église

byzantine dont on distingue

un peu partout les symboles

et les ornements a été

construite sur ces ruines.


Sur un site recouvert de pelouse, plusieurs colonnes délimitant le terrain tiennent toujours debout


NARRATEUR

La palestre, elle, était

un petit gymnase d'entraînement.

Les athlètes s'y entraînaient

aux sports ne nécessitant

pas trop de place comme

la lutte et le saut.

Autour de l'espace central, les

portiques étaient organisés en

petites pièces où les athlètes

s'enduisaient d'huile ou,

au contraire, s'enduisaient

de poudre ou de cendres

pour assurer les prises.

Tous les vestiges du site

d'Olympie se trouvent désormais

au musée archéologique où

l'on trouve en premier lieu

les frontons du temple de Zeus.


Dans une salle du musée, plusieurs statues de personnages divers sont disposées sur une plateforme.


NARRATEUR

Les deux frontons abritent des

scènes mythologiques sculptées

dans le marbre. Les plus

grandes statues au centre

mesurent 3,15 mètres.

Les scènes représentées

dans le temple sont celles

de l'origine du sanctuaire

et de la ville d'Olympie.

Le fronton ouest représentait

la centauromachie, qui est

la bataille des Lapithes,

peuple du nord de la Grèce,

contre les centaures. Ce qui

représente la victoire de la

civilisation contre la barbarie.

Au centre, Apollon tente

de calmer les belligérants,

même s'il a clairement

choisi son camp...

Le fronton est représente,

avec 21 statues, les préparatifs

de la course de chars,

l'un des mythes fondateurs

des Jeux olympiques antiques.

Au centre, Zeus sépare les

deux concurrents accompagnés

de leur épouse et de

différents serviteurs.

Aucune trace des chariots en

bronze, tout comme les armes des

personnages n'a été retrouvée.


Générique de fermeture

Épisodes de Les 100 merveilles du monde

>Choisissez une option de filtrage par âge, fiction, ou saison

  • Catégorie Saison
  • Catégorie Documentaire
  • Catégorie Éducation

Résultats filtrés par