L'ours Benjamin
Benjamin et Howard prennent leur travail d'ours en peluche très au sérieux. Chaque jour, ils se donnent la mission d'aider Max et Élisa, les deux enfants de la famille, sans qu'ils le sachent et sans manquer aux règles des Nounours.


Vidéo transcription
Le spectacle de Benjamin - On a volé Edgar
Benjamin fait rire tout le monde, il participe à une soirée comique. Il est très courageux. On a volé Edgar.
Année de production: 2009
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L'ours Benjamin est une série mettant en scène des peluches qui vivent différentes aventures. Les peluches s'animent lorsque les humains ne sont pas là, ce qu'ignorent les humains, à l'exception de madame Périgrinelle.
Début générique d’ouverture
VOIX MASCULINE
(Chantant)
♪ Un ours en peluche ♪
♪ Tu le sais ♪
♪ N’est pas comme n’importe
quel autre jouet ♪
♪ Il est toujours
ton meilleur ami ♪
♪ Un ami pour la vie ♪
♪ Et si tu cherches cet ami-là ♪
♪ Un ours sans pareil ♪
♪
CHŒUR
(Chantant)
♪ Franchis la porte viens ♪
♪ Suis le chemin ♪
♪ Du monde secret
de l’ours Benjamin ♪
♪ Franchis la porte viens ♪
♪ Suis le chemin du monde
secret de l’ours Benjamin ♪
Fin générique d’ouverture
Titre :
L’ours Benjamin
Le spectacle de Benjamin
RUBY et LUCAS, deux oursons en peluche, sont dans le sous-sol du Café du Parc. L’endroit secret, inconnu des humains, est aménagé en une salle de spectacle qui, pour le moment, est à peu près déserte. RUBY et LUCAS sont assis au comptoir et discutent avec JEANNOT, un ourson qui agit à titre de serveur. SÉBASTIEN, un autre ourson, est quant à lui assis seul à une table en retrait, près d’un escalier.
RUBY L’OURSON ET LUCAS L’OURSON
(Rigolant)
Hi, hi, hi!
JEANNOT L’OURSON
Ha, ha, ha! L’autre jour,
il y a un type qui me dit: «Hé,
je trouve qu’elle a un drôle
de goût, ta soupe.» Et moi, je
lui réponds: «Ah oui? Pourquoi
tu rigoles pas, alors?»
RUBY L’OURSON ET LUCAS L’OURSON
(Rigolant)
Hi, hi, hi!
LUCAS L’OURSON
Elle est bonne!
RUBY L’OURSON
Oui, je ne la connaissais pas.
JEANNOT dépose un dessert constitué d'un biscuit garni de Chantilly, sur la table devant SÉBASTIEN.
SÉBASTIEN L’OURSON
J’espère sincèrement que
tes desserts sont meilleurs
que tes blagues de comptoir.
JEANNOT L’OURSON
Tu veux que je te dise,
Sébastien, tu es le seul ours
que je connaisse à qui on a mis
par erreur de la choucroute
comme rembourrage.
SÉBASTIEN L’OURSON
Hum?
RUBY L’OURSON ET LUCAS L’OURSON
(Rigolant)
Hi, hi, hi!
RUBY L’OURSON
Ah?
SÉBASTIEN L’OURSON
C’est ça, riez tant que vous
voudrez. Il faut bien qu’il
y ait quelqu’un ici qui garde
un certain sens de la dignité.
Et tant qu’à faire, autant
que ce soit un Montalban.
BENJAMIN descend l’escalier. Une grosse boîte de carton lui couvre la tête et il tient une frite. Par conséquent, il ne voit pas où il va et entre en contact avec SÉBASTIEN. Ce dernier est alors projeté, tête première, dans son dessert, ce qui fait rire RUBY et LUCAS.
RUBY L’OURSON ET LUCAS L’OURSON
Hi, hi, hi!
RUBY L’OURSON, LUCAS L’OURSON ET JEANNOT L’OURSON
Ha, ha, ha!
BENJAMIN, toujours sans y voir quoi que ce soit, frappe dans tous les sens avec sa frite. SÉBASTIEN doit se réfugier sous la table pour éviter de recevoir des coups.
RUBY L’OURSON, LUCAS L’OURSON ET JEANNOT L’OURSON
Hi, hi, hi!
BENJAMIN retire la boîte sur sa tête.
LUCAS L’OURSON
Benjamin!
RUBY L’OURSON
Eh bien, qu’est-ce
qui t’arrive?
BENJAMIN L’OURSON
Je viens de me faire
attaquer par une mite géante.
RUBY L’OURSON
Oh non, tu es blessé?
BENJAMIN L’OURSON
Non, non, je vais très bien,
Ruby. Heureusement, il y avait
des restes de nourriture sur
un banc, et je l’ai fait fuir
en lui assénant deux ou trois
coups bien placés.
BENJAMIN donne des coups de frite dans le vide pour leur montrer comment il s’y est pris.
RUBY L’OURSON, LUCAS L’OURSON ET JEANNOT L’OURSON
(Rigolant)
Hi, hi, hi!
Hi, hi, hi!
BENJAMIN L’OURSON
Est-ce que je vous ai précisé
que c’était une mite géante?
RUBY L’OURSON
Tu m’excuseras, Benjamin,
mais c’est la première fois
que je vois quelqu’un
se défendre avec une frite.
JEANNOT L’OURSON
Ha, ha! Et qui, en plus de ça,
porte une armure en papier.
RUBY L’OURSON, LUCAS L’OURSON ET JEANNOT L’OURSON
Hi, hi, hi!
BENJAMIN L’OURSON
Ha, ha! Oui, j’avoue
que vu sous cet angle,
c’est assez drôle.
BENJAMIN lance la frite sans regarder. Celle-ci tombe dans le dessert de SÉBASTIEN et la crème Chantilly lui éclabousse le visage.
SÉBASTIEN L’OURSON
Hum!
JEANNOT L’OURSON
Vous savez quoi? Cette
anecdote pourrait donner un
très bon sketch pour la soirée
comique que j’organise.
RUBY L’OURSON
Mais oui, c’est
une excellente idée!
LUCAS L’OURSON
Qu’est-ce que
tu en penses, Benjamin?
BENJAMIN L’OURSON
Oh, non, non, non!
Raconter une histoire drôle à
ses amis, c’est une chose, mais
le faire devant un vrai public,
je ne m’en sens pas capable.
SÉBASTIEN L’OURSON
(S’approchant)
Est-ce mes oreilles ou bien
j’ai entendu une poule mouillée?
Est-ce que vous avez entendu? Je
suis certain que c’en était une.
LUCAS L’OURSON
Hé, Benjamin n’a peur
de rien! Enfin... à part
des mites, bien sûr.
Mais qui n’a pas peur
de ces bêtes qui adorent
manger notre rembourrage?
SÉBASTIEN L’OURSON
Très bien, alors, si Benjamin
n’a pas peur de monter
sur scène, pourquoi donc
ne le fait-il pas?
BENJAMIN L’OURSON
Bon, d’accord, j’ai changé
d’avis, Jeannot. Je vais y
participer à ta soirée comique.
LUCAS L’OURSON
Oui!
RUBY L’OURSON
Voilà ce que je voulais
entendre, Benjamin.
JEANNOT L’OURSON
Bravo! Le public va
t’adorer, j’en suis sûr.
SÉBASTIEN L’OURSON
Oui, eh bien, il vaudrait
mieux qu’ils t’adorent, parce
que si tel n’est pas le cas, ils
n’hésiteront pas à te le faire
savoir et ce, que tu aies eu
le temps de terminer
ton petit numéro ou pas.
BENJAMIN L’OURSON
(Avalant sa salive)
Hou! Hou!
Plus tard, cette nuit-là, BENJAMIN est couché à côté de MAX, un jeune garçon. BENJAMIN a un sommeil agité et rêve qu’il monte sur scène.
BENJAMIN L’OURSON
Oh... Oh...
Oh... Oh...
Euh... Je...
Je ne sais plus ce
que je voulais vous dire.
Il n’y a que SÉBASTIEN comme spectateur.
SÉBASTIEN L’OURSON
Bouuu!
Bouuu!
Soudainement, l’assistance est composée de plusieurs dizaines de SÉBASTIEN qui, ensemble, expriment leur mécontentement, certains brandissant la main dans les airs et d’autres en croisant les bras.
SÉBASTIEN L’OURSON
Et qu’est-ce qu’il fait sur
scène, celui-là? Oh! Attends,
tu te prends pour un comique?
Laisse-moi rire! Tu es nul!
Tu es nul!
Tu es nul! Hou! Tu es nul!
BENJAMIN L’OURSON
Oh!
BENJAMIN se réveille et se rend compte qu’il ne s’agissait que d’un rêve.
BENJAMIN L’OURSON
(Soulagé)
Ouf!
Le lendemain, BENJAMIN retrouve LUCAS et JEANNOT. Ce dernier termine d’installer une affiche annonçant le spectacle.
JEANNOT L’OURSON
Et voilà, c’était la dernière.
BENJAMIN L’OURSON
Bonjour, Jeannot.
Dis, au sujet de cette fameuse
soirée comique, finalement, j’ai
décidé de ne pas y prendre part.
JEANNOT L’OURSON
Quoi? Tu ne peux plus
te défiler maintenant.
J’ai déjà collé des affiches
partout dans la ville.
BENJAMIN L’OURSON
Oh, vraiment?
JEANNOT L’OURSON
Oui, regarde par toi-même.
Tu partages l’affiche avec
les meilleurs comiques du coin.
BENJAMIN L’OURSON
Je vois ça. Mais
contrairement à moi, eux, ils
ont l’expérience de la scène.
LUCAS L’OURSON
Et alors? Avant d’en arriver
là, il a bien fallu
qu’ils débutent un jour,
tout comme toi.
BENJAMIN L’OURSON
(Découragé)
Oh...
JEANNOT L’OURSON
Le problème, c’est que
tu manques de confiance en toi.
Tu dois t’entraîner. Suis-moi!
Plus tard, BENJAMIN est sur scène. Des écouteurs géants sont placés de chaque côté de ses oreilles. Les écouteurs sont reliés à un baladeur. Des mécontentements, en voix préenregistrée, parviennent à BENJAMIN depuis les écouteurs.
VOIX PRÉENREGISTRÉE
Bouuu!
BENJAMIN L’OURSON
Je... Je suis un ours...
VOIX PRÉENREGISTRÉE
Mais qu’est-ce qu’il fait là?
BENJAMIN L’OURSON
... très drôle et
je fais rire. Je suis
un ours très drôle.
Dans la salle, JEANNOT brandit une affiche découpée dans du carton qui représente SÉBASTIEN. Ainsi, JEANNOT, en faisant parler SÉBASTIEN, essaie de reproduire ce qui se déroulait dans le rêve de BENJAMIN.
JEANNOT L’OURSON
(Faisant parler SÉBASTIEN)
Ah oui? C’est ce que tu crois!
Tes blagues sont tellement
mauvaises que même ton
ombre a honte pour toi.
BENJAMIN L’OURSON
C’est pas vrai. Je suis
un ours très drôle,
je fais rire. Oh?
LUCAS L’OURSON
Oui, super! Tu n’as même
pas sourcillé, cette fois.
JEANNOT L’OURSON
Le petit a raison.
Te voilà prêt pour ce soir.
BENJAMIN L’OURSON
(Découragé)
Oh, oui... à condition
que le public soit en carton.
LUCAS L’OURSON
Mais non, tu seras
parfait, j’en suis persuadé.
BENJAMIN L’OURSON
Merci Lucas. Espérons
que tu aies raison.
Plus tard, RUBY et LUCAS, qui sont cachés tout près de l’entrée secrète du Café du Parc, remarquent qu’il y a deux humains qui discutent près de la porte.
LUCAS L’OURSON
S’ils restent là. On ne pourra
jamais entrer dans le café.
BENJAMIN L’OURSON
(Arrivant derrière RUBY et LUCAS)
Tant pis! Que voulez-vous,
nous aurons fait de notre mieux.
Bon, et si on rentrait?
RUBY L’OURSON
Quoi? Tu veux déjà repartir?
LUCAS L’OURSON
Qu’est-ce que
tu vas dire à Jeannot?
BENJAMIN L’OURSON
Euh, si je peux pas entrer,
je ne peux pas entrer.
Il comprendra.
RUBY L’OURSON
Lucas, Benjamin!
Regardez, ils s’en vont!
Les deux adultes s’en vont, laissant la voie libre pour les oursons.
LUCAS L’OURSON
Je crois que c’est
ton jour de chance, Benjamin.
BENJAMIN L’OURSON
Oui... Oh...
(Peu convaincu)
J’en ai de la chance.
LUCAS appuie alors sur une tête d’ours dessiné sur un rocher ce qui ouvre une petite porte secrète, dissimulé sous le balcon, permettant alors à des dizaines et des dizaines d’oursons en peluche d’entrer dans le Café du Parc.
RUBY L’OURSON
Allez, viens!
RUBY attrape BENJAMIN par le bras.
BENJAMIN L’OURSON
C’est que... Oh!
RUBY L’OURSON
Vous avez vu tout ce monde?
LUCAS L’OURSON
Oui. Je crois bien
que tu vas jouer devant
beaucoup de personnes.
BENJAMIN L’OURSON
(Sans conviction)
Génial...
SÉBASTIEN L’OURSON
(Se frayant un chemin)
Pardon, pardon, laissez
passer. S’il vous plaît,
messieurs, ne restez
pas dans le passage.
RUBY L’OURSON
Eh bien, Sébastien,
tu es pressé?
SÉBASTIEN L’OURSON
Oh, tiens, vous êtes là.
Bonsoir. Oui, en effet, ma chère
Ruby, je suis pressé. Vois-tu,
je veux avoir la meilleure place
pour assister à la première
scène de Benjamin, parce que
si ça se trouve, ce sera
la dernière. C’est pour cette
raison qu’il faut en profiter.
Allez, à plus tard.
(Bousculant les oursons sur son passage)
S’il vous plaît,
laissez passer. Merci.
BENJAMIN L’OURSON
Argh! Je l’avais oublié
celui-là. Comme si je n’étais
pas déjà assez nerveux comme ça.
RUBY L’OURSON
Ne fais pas attention
à ce qu’il dit,
cette espèce de cornichon.
LUCAS L’OURSON
C’est vrai, Benjamin. Nous, on
sait que tu es drôle. C’est ça
le principal point, peu importe
ce que pensera le public.
BENJAMIN L’OURSON
(Effrayé)
Oh...
À l’intérieur du Café du Parc, SÉBASTIEN descend l’escalier pour se rendre à une table.
SÉBASTIEN L’OURSON
Pardon. Excusez-moi.
SERVEUSE OURSON
Cette table est réservée!
SÉBASTIEN L’OURSON
Hum!
SERVEUSE OURSON
Celle-là aussi, désolée.
SÉBASTIEN L’OURSON
Très bien. Dans ce cas,
je vais m’asseoir à celle-ci.
SERVEUSE OURSON
Non, elle est réservée aussi.
SÉBASTIEN L’OURSON
Hum...
Bon, alors, est-ce que
vous voulez bien m’emmener
à une table qui n’est pas
encore réservée?
SERVEUSE OURSON
Aucun problème,
suivez-moi, monsieur.
La serveuse conduit SÉBASTIEN au fond de la pièce.
SERVEUSE OURSON
Voilà. Bonne soirée.
SÉBASTIEN L’OURSON
(Pour lui-même)
Hum... Elle a
un de ces toupets!
La serveuse se rend au comptoir où se trouve JEANNOT qui lui remet une enveloppe.
JEANNOT L’OURSON
Bon travail.
SERVEUSE OURSON
À ton service, Jeannot.
Le spectacle débute. Un premier participant, TONY FRISBEE, un chien en peluche, fait son numéro devant plusieurs spectateurs.
TONY FRISBEE LE CHIEN
«Voilà, docteur, j’ai
un problème. Je me prends pour
un chien.» «Ah oui, et ça fait
longtemps?» qu’il me dit.
Alors, je lui réponds: «Bien,
depuis que je suis un chiot!»
SPECTATEURS
(Riant)
Ha, ha, ha!
TONY FRISBEE LE CHIEN
Ensuite, il me dit
de m’allonger sur le divan
et je lui dis: «Non,
je ne peux pas. On m’interdit
de grimper sur le divan!»
SPECTATEURS
(Riant)
Ha, ha, ha!
JEANNOT L’OURSON
(Riant)
Oh oui! Ha, ha!
TONY FRISBEE LE CHIEN
Wouf! Wouf! Wouf!
JEANNOT L’OURSON
(Riant)
Ha, ha, ha!
Eh bien, mes aïeux, ça va être
difficile de faire aussi bien!
Je plains le suivant.
BENJAMIN L’OURSON
Jeannot, c’est moi
qui passe après.
JEANNOT L’OURSON
Oh, mais oui, c’est vrai!
J’avais complètement oublié,
Benjamin. Quand je disais que
ça allait être difficile pour le
suivant, c’était dans le cas où
la personne ne serait pas drôle,
alors que toi, tu es drôle.
Je te l’ai déjà dit,
ton numéro, c’est du solide.
BENJAMIN L’OURSON
J’aimerais pouvoir en dire
autant de mes jambes.
Les jambes de BENJAMIN tremblent.
Quelques instants plus tard, c’est la fin du numéro de TONY FRISBEE.
TONY FRISBEE LE CHIEN
Merci beaucoup!
Vous avez été
un public formidable.
JEANNOT L’OURSON
Mesdames et messieurs,
Tony Frisbee.
TONY FRISBEE sort de scène.
SPECTATEURS
Bravo!
JEANNOT L’OURSON
Merci pour lui.
Notre prochain comique est aussi
un habitué du Café du Parc, mais
en tant que client.
Pendant le discours de présentation de JEANNOT, SÉBASTIEN se fraye subtilement un chemin pour s’approcher de la scène en rampant entre les spectateurs.
JEANNOT L’OURSON
Et ce soir, il va monter sur scène
pour la première fois, alors
je vous demande de l’applaudir
bien fort. Mesdames et
messieurs, voici Benjamin!
SPECTATEURS
Oui! Bravo!
Youhou!
BENJAMIN est sur scène. Il tient dans sa main une frite. Dès qu’il aperçoit RUBY et LUCAS parmi les spectateurs, il semble quelque peu rassuré.
LUCAS L’OURSON
Vas-y, Benjamin!
SÉBASTIEN s’interpose alors entre RUBY et LUCAS et fait une grimace à BENJAMIN.
SÉBASTIEN L’OURSON
Eh! Bah!
BENJAMIN L’OURSON
Euh...
Bonsoir tout le monde.
SÉBASTIEN L’OURSON
Oh, oh! Hé, ça promet,
ton sketch! Je suis
déjà mort de rire.
SPECTATEURS
Hi, hi, hi!
BENJAMIN recule sur scène.
SÉBASTIEN L’OURSON
Oh, oh! Mesdames et messieurs,
je crois que notre nouveau
talent du rire est
pétrifié par le trac.
RUBY L’OURSON
Oh!
Une énorme mite entre dans le Café du Parc.
SÉBASTIEN L’OURSON
Quoi? Oh!
Mais... Mais... Une mite!
LUCAS L’OURSON
Et elle est énorme!
SPECTATEURS
Oooh!
Les spectateurs, terrifiés, s’enfuient en tout sens.
BENJAMIN L’OURSON
Oh? Oh non...
JEANNOT L’OURSON
Écoutez-moi,
tout le monde à couvert!
SPECTATEURS
Aaah!
Les spectateurs se réfugient un peu partout dans le Café du Parc.
SÉBASTIEN L’OURSON
Oh... Oh... Oh...
Oh! Oh!
La mite se pose sur le dos de SÉBASTIEN qui plonge dans un baril de miel pour se mettre à l’abri.
JEANNOT L’OURSON
Benjamin, fais quelque chose!
Sinon tout ce tapage va finir
par attirer l’attention
des gens dehors.
BENJAMIN L’OURSON
Mais c’est une...
une mite géante! Oh!
JEANNOT L’OURSON
Oh!
La mite passe tout près de RUBY et de LUCAS qui se sont réfugiés sous une table.
RUBY L’OURSON
Oh!
Va-t’en!
BENJAMIN L’OURSON
Jeannot, la lumière.
BENJAMIN saute sur la lampe de poche accrochée au plafond, qui sert de lumière pour le spectacle, et la décroche.
BENJAMIN L’OURSON
Argh!
Vas-y, éteins maintenant.
JEANNOT débranche l’éclairage dans le café et ce dernier est plongé dans la noirceur.
SPECTATEURS
Ah! Ah!
RUBY L’OURSON
Vas-y, Benjamin!
BENJAMIN allume la lampe de poche et dirige le faisceau lumineux vers la mite pour essayer de l’attirer.
BENJAMIN L’OURSON
Ah! Oh!
Argh!
Argh!
La mite fonce tout droit vers la lumière de la lampe de poche, mais BENJAMIN échappe celle-ci.
BENJAMIN L’OURSON
Oh!
LUCAS L’OURSON
Qu’est-ce qui se passe?
JEANNOT rebranche le système d’éclairage.
JEANNOT L’OURSON
Oh?
RUBY ET LUCAS
Oh!
BENJAMIN referme un sac de papier géant.
BENJAMIN L’OURSON
Et voilà, une mite géante
à emporter. Et pour compléter
le menu, une grande frite.
SPECTATEURS
Hourra!
LUCAS L’OURSON
Youpi!
RUBY L’OURSON
Youhouhou!
JEANNOT L’OURSON
Benjamin, mesdames et
messieurs. On peut l’applaudir.
SPECTATEURS
Bravo! Bravo, Benjamin!
Plus tard, BENJAMIN, RUBY et LUCAS sont assis à une table dans le Café du Parc et JEANNOT dépose un dessert chocolaté couvert de crème Chantilly devant BENJAMIN.
JEANNOT L’OURSON
Tiens, offert par la maison.
BENJAMIN L’OURSON
Eh bien, merci Jeannot.
JEANNOT L’OURSON
Tu plaisantes! C’est moi
qui te remercie.
LUCAS L’OURSON
Tu as été génial, Benjamin!
RUBY L’OURSON
C’est vrai et aussi
très courageux.
BENJAMIN L’OURSON
Ha, ha!
SÉBASTIEN L’OURSON
Génial,
courageux, soit, mais tu
n’es pas drôle pour autant.
BENJAMIN L’OURSON
Je sais, Sébastien. Ha, ha!
SÉBASTIEN sort du baril où il s’était réfugié et tombe face première au sol. Il est couvert de miel.
BENJAMIN L’OURSON
Alors que toi, si!
BENJAMIN L’OURSON, LUCAS L’OURSON ET RUBY L’OURSON
(Rigolant)
Hi, hi, hi!
JEANNOT L’OURSON
Tiens, ça me rappelle
une blague. C’est un escargot
qui rencontre une limace
toute triste. Il lui dit:
«Bien alors, qu’est-ce qui
colle pas?» et elle répond:
«Ma coquille!»
BENJAMIN L’OURSON, LUCAS L’OURSON ET RUBY L’OURSON
Ha, ha, ha!
Générique de fermeture
Fin épisode
Titre :
On a volé Edgar
RUBY est assis dans la boutique de jouets Maclarens et lit à voix haute une affiche publicitaire.
RUBY L’OURSON
«Avis à tous les
collectionneurs de peluches.
Aujourd’hui sera mis à prix
à la salle des ventes l’ours
le plus vieux et le plus rare
du monde.»
(Étonnée)
Le vieil Edgar!
À vendre! C’est impossible!
M. MACLAREN entre dans la boutique. Il est accompagné d’une FEMME.
M. MACLAREN
Justement, je crois qu’il
m’en reste. Tenez, les voilà.
Vous allez voir, Mademoiselle
Périgrinelle s’est
surpassée cette fois.
FEMME
Ah, je vous crois. Les
biscuits d’Anémone Périgrinelle
sont toujours succulents.
M. MACLAREN aperçoit alors RUBY qui gît inanimée sur le comptoir à côté de l’assiette de biscuits.
M. MACLAREN
Mmm! Ruby aussi en raffole.
FEMME
Je n’en doute pas, Monsieur
Maclaren. Et maintenant, si
vous pouviez me donner votre
avis sur cette nouvelle vitrine.
M. MACLAREN
Bien sûr, avec plaisir.
M. MACLAREN et la femme quittent la boutique de jouets.
RUBY L’OURSON
C’est incroyable!
Il faut absolument
que Mac voie cette affiche.
RUBY saute en bas du comptoir et appuie sur le dessin d’une tête d’ours sur la porte d’une armoire, ce qui ouvre un passage secret lui permettant de quitter la boutique de jouets.
Plus tard, MME PÉRIGRINELLE discute avec ÉLISA dans la salle à manger de sa maison. EDGAR, son chien en peluche, est assis à une table.
MME PÉRIGRINELLE
Pour rien au monde
je ne me séparerai
de mon cher Edgar. C’est ma mère
qui me l’a donné quand j’avais
5 ans. Elle-même se l’était fait
offrir par Théodore Roosevelt en
personne. C’était un président
américain du siècle dernier.
MME PÉRIGRINELLE dépose sur le manteau du foyer une photo sur laquelle on aperçoit sa mère qui se fait offrir EDGAR par le président Roosevelt.
ÉLISA
Ah bon? Il a appartenu
à un président?
C’est vraiment stupéfiant,
Mademoiselle Périgrinelle.
MME PÉRIGRINELLE
Oui, je sais. Tu comprends
maintenant pourquoi je suis tant
attachée à mon Edgar. Ce n’est
pas un ours comme les autres.
BENJAMIN et LUCAS sont assis à table avec EDGAR. MME PÉRIGRINELLE et ÉLISA jouent à leur servir le thé.
MME PÉRIGRINELLE
Un peu de thé,
Benjamin? Il est bon.
ÉLISA
Un biscuit, mon cher monsieur?
Vous avez tort,
ils sont délicieux.
Une horloge sonne.
MME PÉRIGRINELLE
Oh, 15 h déjà. C’est fou
comme le temps passe vite quand
on s’amuse. Nous ferions mieux
d’y aller, sinon nous allons
être en retard pour
le match de ton frère.
ÉLISA
(S’adressant à BENJAMIN et LUCAS)
Vous venez les gars?
MME PÉRIGRINELLE
Pourquoi est-ce que tu les
laisses pas ici, ma chère?
Comme ça, ils prendront
le thé avec Edgar.
ÉLISA
Bonne idée! Je suis
sûre qu’ils vont très
bien s’entendre.
MME PÉRIGRINELLE et ÉLISA quittent la pièce. BENJAMIN, LUCAS et EDGAR s’animent alors.
BENJAMIN L’OURSON
Bon appétit!
LUCAS L’OURSON
Miam! Miam!
EDGAR LE CHIEN
Benjamin, j’ai une colle pour
toi. Quelle tactique est-ce que
tu utiliserais si tu étais en
pleine rue, à l’heure de pointe,
avec un balayeur à tes trousses
et qu’il ne te restait plus
que cinq minutes avant que ton
protégé ne rentre à la maison?
BENJAMIN L’OURSON
Sans hésitation, la tactique
numéro 22: aller droit
à l’essentiel, faire fi
de l’insurmontable.
EDGAR LE CHIEN
Et réfléchir vite,
c’est exact.
LUCAS L’OURSON
Oui, Benjamin n’arrête pas
de le répéter. C’est ce que doit
faire un ours en peluche
quand les choses se corsent.
EDGAR LE CHIEN
C’est moi qui lui ai appris
cette tactique et en général,
il l’applique. À part peut-être
quand il a affaire à des mites.
Et là, attention, il a plutôt
tendance à être inconscient.
BENJAMIN L’OURSON
Oh, tu exagères.
LUCAS L’OURSON
Quoi? Ne me dis pas que
ces insectes te font peur?
EDGAR LE CHIEN
Pire, elles le pétrifient.
Le bruit d’une vitre qu’on fracasse se fait entendre.
LUCAS L’OURSON
Qu’est-ce que...
Un voleur entre dans la pièce et s’empare de EDGAR, ainsi que de la photo sur le manteau du foyer, et les met dans un sac, avant de prendre la fuite immédiatement.
BENJAMIN L’OURSON
Non! Edgar! Qui doit-on
prévenir? Anémone? Non, elle est
avec les enfants. Le conseil
des peluches? Non, ils vont
paniquer. Tant pis, on suit
le voleur. Non, attends.
LUCAS L’OURSON
Pas le temps de réfléchir,
Benjamin, sinon
il va nous semer.
RUBY arrive à ce moment et aperçoit le voleur qui s’enfuit.
RUBY L’OURSON
Oh!
LUCAS L’OURSON
Ah, ah! Ruby? Mais
qu’est-ce que tu fais là?
RUBY L’OURSON
Benjamin? Où vas-tu?
BENJAMIN L’OURSON
Suis-nous!
LUCAS L’OURSON
Quelqu’un vient de voler
Edgar. On est à sa poursuite.
RUBY L’OURSON
Oh!
BENJAMIN, LUCAS et RUBY aperçoivent le voleur qui met le sac dans le coffre de sa voiture.
BENJAMIN L’OURSON
Le voilà.
Pendant que le voleur est occupé à refermer le coffre, BENJAMIN, LUCAS et RUBY en profitent pour monter dans la voiture. Le voleur met la voiture en marche. Il la stationne au bout d’un moment dans le stationnement de l’encan. Le voleur sort de la voiture.
RUBY L’OURSON
Quand j’ai vu
cette affiche, j’ai compris
qu’il se préparait quelque
chose de louche.
Mademoiselle Périgrinelle
ne pourrait jamais vendre Edgar.
Elle l’a depuis qu’elle
est toute petite.
BENJAMIN L’OURSON
Celui ou celle qui a imprimé
cette affiche devait forcément
savoir qu’on allait voler Edgar.
LUCAS L’OURSON ET RUBY L’OURSON
Qui ça peut être?
En ouvrant légèrement la porte de la voiture, BENJAMIN aperçoit un homme qui se tient dans la porte d’entrée de l’encan.
BENJAMIN L’OURSON
Le commissaire-priseur!
VOLEUR
(S’adressant au commissaire-priseur)
C’est bon, Frank, je l’ai!
FRANK
Tu as pensé à la photo, j’espère.
VOLEUR
Oui, tiens,
tout est dans le sac.
Le voleur remet le sac, contenant EDGAR et la photo, à FRANK.
LUCAS L’OURSON
Mais pourquoi voler Edgar?
RUBY L’OURSON
Parce qu’il vaut une fortune
et qu’ils espèrent en tirer
un maximum d’argent en le
vendant au plus offrant.
BENJAMIN L’OURSON
Je ne laisserai personne
emmener Edgar. Venez.
BENJAMIN, LUCAS et RUBY entrent dans l’encan.
FRANK et le voleur placent EDGAR sous une cloche de verre.
RUBY L’OURSON
Wow! Vous avez vu ça?
J’ai l’impression de me
retrouver dans le magasin
de jouets 50 ans en arrière.
LUCAS L’OURSON
(Apercevant un avion téléguidé)
Génial, cet avion!
BENJAMIN L’OURSON
Voilà Edgar!
EDGAR LE CHIEN
Benjamin! Comme je suis
content de te voir. Je savais
bien que tu viendrais à mon
secours. Le problème, c’est que
cette cloche en verre risque
de te compliquer la tâche.
BENJAMIN déniche un bâton de golf parmi les objets.
BENJAMIN L’OURSON
Aucun problème.
RUBY L’OURSON
Benjamin, non!
RUBY L’OURSON
(Apercevant le voleur)
Oh!
Alors que le voleur approche, LUCAS, RUBY et BENJAMIN se jettent sur le dos pour éviter de se faire surprendre. Ils gisent alors inanimés sur le plancher. Le voleur s’empare de la cloche de verre sous laquelle se trouve EDGAR et s’en va.
LUCAS, RUBY et BENJAMIN s’animent dès que voleur s’est éloigné. BENJAMIN reprend le bâton de golf.
BENJAMIN L’OURSON
(Se lançant à la poursuite du voleur)
Laissez-le tranquille,
sinon... sinon...
LUCAS L’OURSON
Benjamin, qu’est-ce
que tu fais?
RUBY L’OURSON
Calme-toi, Benjamin!
Réfléchis. Que ferait Edgar face
à une situation aussi corsée?
LUCAS L’OURSON
Moi, je sais. C’est comme
on a dit tout à l’heure:
aller droit à l’essentiel,
faire fi de l’insurmontable.
BENJAMIN L’OURSON
Et surtout, réfléchir vite.
Tu as raison, c’est exactement
ce que nous devons faire,
mais le temps presse. Il faut
que nous libérions Edgar
avant qu’il ne soit
vendu aux enchères.
Des bruits de marteaux se font entendre depuis la pièce à côté.
BENJAMIN L’OURSON, LUCAS L’OURSON ET RUBY L’OURSON
(Surpris)
Oh!
Dans la pièce à côté se déroule une vente aux enchères animée par FRANK. BENJAMIN se tient dans l’embrasure de la porte et observe ce qui s’y passe.
FRANK
Veuillez vous asseoir,
mesdames et messieurs.
ACHETEUR
Toute ma vie, j’ai rêvé de me
payer cet ours. Quand je pense
qu’il a plus de 250 ans.
Et quel destin! Il a traversé
les continents, il a appartenu
à des rois, des empereurs,
des présidents, et maintenant,
hi, hi, il est ici.
FRANK
Et ce n’est pas tout.
Il est vendu avec
cette photo originale.
ACHETEUR
Oh, parfait!
Je te veux et je t’aurai, peu
importe ce que ça me coûtera.
FRANK
Mesdames et messieurs, votre
attention, s’il vous plaît.
Voici notre premier objet.
Il s’agit d’Edgar. Cet ours
en peluche est le plus vieux
et le plus rare du monde.
Il a même appartenu au président
Roosevelt comme en atteste
cette photographie.
ACHETEURS
(Impressionnés)
Oh!
FRANK
Sa mise à prix est de 10 000
euros. 10 000 euros. Merci,
madame. 10 000 euros
minimums pour surenchérir.
ACHETEUR
Moi, je dis 20 000!
FRANK
20 000 à ma droite pour le
monsieur à moustache. 20 000
euros, qui dit mieux? Allons.
ACHETEUSE
30 000.
ACHETEURS
(Étonnés)
Oh!
FRANK
30 000 euros pour madame.
BENJAMIN retourne dans la pièce à côté pour discuter avec LUCAS et RUBY. LUCAS est assis sur un avion téléguidé.
BENJAMIN L’OURSON
Les gars, il faut qu’on
arrive à le faire démarrer.
LUCAS L’OURSON
T’inquiète, je sais comment
ça marche. Enfin, je crois.
RUBY L’OURSON
Bon, très bien. Pendant
que vous cherchez, je vais
essayer de gagner du temps.
BENJAMIN L’OURSON
Sois prudente!
RUBY se rend dans la pièce à côté.
FRANK
70...
Nous avons une offre à 90 000.
90 000 devant. On est à 90 000.
Y a-t-il quelqu’un pour
100 000 euros? Allez, c’est
une affaire qui ne se présente
que tous les 250 ans.
100 000?
RUBY passe sous une chaise et touche la jambe d’une acheteuse qui, surprise de voir un ourson en peluche animé, lève les bras.
FRANK
Oui, 100 000
euros à ma droite! Merci.
ACHETEUR
125 000 euros! 125 000 euros!
FRANK
125 000 euros. 150 000 euros!
RUBY passe sous la chaise d’une autre acheteuse et lui touche la jambe. L’acheteuse, surprise, lève la main.
FRANK
200 000... 300 000...
ACHETEUR
Vous perdez votre temps.
Cet ours m’appartient. Je vous
en donne 500! 500 000 euros!
FRANK
500 000 euros pour
le monsieur au premier rang.
Quelqu’un à 600 000 euros?
600 000! 600 000, oui, merci
monsieur. 600 000 euros.
Dans l’autre pièce, l’avion téléguidé démarre.
LUCAS L’OURSON
Oh!
FRANK
Qui dit mieux?
700 000? 750 000!
LUCAS essaie de contrôler l’avion.
LUCAS L’OURSON
Attention, Benjamin!
FRANK
800 000 euros à ma droite.
Merci. Je vous l’ai dit, c’est
un ours de collection. 950 000?
BENJAMIN L’OURSON
Fais-le voler dans
la salle maintenant.
LUCAS L’OURSON
OK, bien reçu,
tour de contrôle.
FRANK
Quelqu’un montera-t-il
jusqu’à un million? Oh!
ACHETEURS
Oh!
LUCAS L’OURSON
Je commence à l’avoir
bien en main.
ACHETEUR
Non, ne vous arrêtez pas.
L’avion passe au-dessus de la tête de FRANK.
FRANK
Oh! Ahem, excusez-moi.
Où en étais-je? Ah oui,
950 000. Quelqu’un
à un million? Personne?
ACHETEUR
Si, moi! Un million d’euros!
FRANK
Un million d’euros.
ACHETEUSE
1,1 million!
FRANK
1,1 million.
Allez, qui dit mieux?
1,2 million d’euros
au premier rang.
Qui dit mieux? 1,3 million?
Je vous écoute, messieurs,
dames. 1,3 million? Personne?
BENJAMIN L’OURSON
Très bien, Lucas,
c’est quand tu veux.
LUCAS L’OURSON
Une petite seconde.
FRANK
Une fois... Deux fois...
LUCAS L’OURSON
Maintenant!
FRANK
Trois fois!
Adjugé! Vendu au monsieur
au premier rang.
Profitant du fait que l’avion et la vente de EDGAR détournent l’attention de tous, BENJAMIN et RUBY s’emparent de EDGAR.
ACHETEUR
Il est à moi! Ha, ha, ha!
(Euphorique)
À moi! à moi! Oh!
L’avion passe tout près de la tête de FRANK, qui se baisse au dernier instant, et s’écrase contre le mur derrière lui.
FRANK
Oooh!
À présent, BENJAMIN, RUBY, LUCAS et EDGAR sont cachés sous la table.
EDGAR LE CHIEN
Je crois bien avoir reconnu
la tactique numéro
22, je me trompe?
BENJAMIN L’OURSON
Ah! La démonstration
parfaite de comment faire fi
de l’insurmontable.
EDGAR LE CHIEN
Je savais bien que je pouvais
compter sur toi, Benjamin.
Et sur vous deux aussi.
Vous avez fait du bon travail.
ACHETEUR
Oh, mon ours!
Il a disparu! Où est mon ours
en peluche? Alors là, vous avez
intérêt à le retrouver
tout de suite.
FRANK
Euh, d’accord, oui.
Ne vous affolez pas, monsieur.
Il est forcément quelque part.
M. MACLAREN fait irruption dans la salle. Il est accompagné de deux policiers.
M. MACLAREN
Dans ce cas, il doit
être rendu à sa propriétaire
légitime, car cet ours, mesdames
et messieurs, appartient
à une très bonne amie à moi,
Anémone Périgrinelle. Et la
seule explication pour que vous
vous retrouviez avec Edgar
en votre possession, c’est
que vous l’avez volé.
POLICIER 1
Et moi, je parie que ce n’est
pas le seul objet qui
n’ait rien à faire ici.
Vous êtes en état d’arrestation.
ACHETEUR
(S’adressant à M. MACLAREN)
Oh, mon offre tient toujours.
Je vous donne un
million pour l’ours.
M. MACLAREN
Désolé, mais il n’est pas à vendre.
ACHETEUR
(Furieux)
Grrr!
Les policiers emmènent FRANK et le voleur.
BENJAMIN L’OURSON
(S’adressant à RUBY)
Hé, comment est-ce que tu
savais que cette affiche allait
interpeller Monsieur Maclaren?
RUBY L’OURSON
Disons que je connais
ses goûts. À plus tard!
BENJAMIN L’OURSON
C’est vraiment une
sacrée fille, cette Ruby.
M. MACLAREN
Edgar! Edgar!
EDGAR LE CHIEN
Rentrez chez vous.
Je suis en de bonnes
mains maintenant.
EDGAR se laisse tomber et gît inanimé quand M. MACLAREN le trouve sous la table.
M. MACLAREN
Ah, te voilà!
Allez, viens.
Je te ramène chez toi.
Plus tard, ÉLISA, MAX, M. MACLAREN et MME PÉRIGRINELLE sont de retour dans la salle à manger de cette dernière.
ÉLISA
Qui c’est qui a
mangé tous les biscuits?
MME PÉRIGRINELLE
Mis à part les ours,
je ne vois pas
qui d’autre cela peut être.
MAX
Mais bien sûr! Est-ce que je
peux aller en chercher d’autres?
MME PÉRIGRINELLE
Hum, hum.
ÉLISA
Je t’accompagne!
MME PÉRIGRINELLE
Mac, est-ce que ça vous dit
des biscuits tout juste sortis
du four? Oh! Hi, hi, hi!
M. MACLAREN
Mmm! Ce serait
avec grand plaisir!
MME PÉRIGRINELLE et M. MACLAREN s’en vont. Aussitôt, LUCAS et BENJAMIN s’animent.
LUCAS L’OURSON
Et nous, alors!
On a quand même sauvé Edgar.
BENJAMIN L’OURSON
Hum, hum. C’est ça le plus
important. Des biscuits, on aura
d’autres occasions d’en manger.
EDGAR s’est endormi.
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