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ONFR+ est la franchise dédiée à la francophonie ontarienne. Avec des contenus actualité, société et culture, ONFR+ raconte les histoires de l'Ontario français. Que ce soit pour mieux comprendre les décisions politiques, pour décortiquer un phénomène social ou encore pour faire valoir les talents d'un artiste d'ici, ONFR+ est l'endroit idéal pour mieux connaître et vivre sa francophonie.


Vidéo transcription
Au coeur de l'Organisation internationale de la francophonie
La francophonie internationale célèbre son 50e anniversaire. Avant la crise du coronavirus, notre journaliste est allé à la rencontre de la Canadienne Catherine Cano, administratrice de l’Organisation internationale de la francophonie, à Paris. Une rare incursion dans le coeur de l’OIF.
Réalisateurs: Andréanne Baribeau, Etienne Fortin-Gauthier
Année de production: 2019
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Des images de Paris sont présentées.
Devant le bâtiment de l'Organisation internationale de la francophonie, ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER, dont l'adresse Twitter est «@EtienneFG», s'adresse au public de l'émission.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
L'Organisation internationale
de la francophonie, c'est 89
États et gouvernements membres.
Mais peu de gens comprennent
son mandat et ce qu'elle fait.
Aujourd'hui, la numéro 2
de l'organisation, la
Canadienne Catherine Cano,
m'ouvre les portes de l'OIF.
Titre :
ONFR+
Nomade
Dans un bureau de l'OIF, CATHERINE CANO, administratrice de l'Organisation internationale de la francophonie, accueille ÉTIENNE.
CATHERINE CANO
Bonjour, Étienne.
Bienvenue à l'OIF.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
Merci beaucoup, merci!
Des images de CATHERINE CANO en plein travail sont présentées.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER (Narrateur)
Basée à Paris, Catherine Cano
est en poste depuis avril 2019.
Elle est l'administratrice
de l'OIF, sous l'autorité
de Louise Mushikiwabo.
CATHERINE CANO
Donc, il y a une secrétaire
générale, comme aux Nations
Unies, c'est le même principe.
Je suis responsable
des 340 employés. Je suis
responsable du fonctionnement
de l'organisation.
Des images d'événements tenus par l'OIF sont présentées successivement.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER (Narrateur)
L'OIF a été fondée il y a
50 ans. Son but était simple:
regrouper des pays francophones
pour qu'ils s'entraident,
dans le milieu de l'éducation
ou économiquement par exemple.
En 1970, il y avait
21 membres. Aujourd'hui,
il y en a quatre fois plus.
Marchant dans une rue parisienne, ÉTIENNE s'adresse au public de l'émission.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
Mais l'Organisation
internationale de la
francophonie a un problème de
notoriété. Même ici à Paris où
elle est installée, à peu près
personne ne la connaît. Et ceux
qui connaissent l'OIF savent pas
ce qu'elle fait. Et Catherine
Cano est consciente du problème.
Dans son bureau, CATHERINE CANO est interviewée.
CATHERINE CANO
C'est bon, cette réflexion-là,
en fait la remise en question,
parce qu'effectivement, nous,
on a posé la question: est-ce
que ça vaut la peine qu'on
continue? Puis moi, je pense
qu'au nom de notre francophonie,
on peut pas, on peut pas
arrêter, mais il faut être
plus concrets. Il faut
absolument arriver avec des
projets qui ont de l'impact.
Des images d'événements de l'OIF sont présentées.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER (Narrateur)
Faut dire que depuis 2017,
l'Organisation internationale
de la francophonie a eu bien
mauvaise presse. La secrétaire
générale de l'époque, Michaëlle
Jean, aurait trop dépensé
et manqué de transparence selon
certains. C'est peut-être en
partie à cause de ça qu'elle a
été détrônée par la Rwandaise
Louise Mushikiwabo. Mais alors,
est-ce que c'est vrai qu'il y a
eu de la mauvaise gestion?
Dans son bureau, CATHERINE CANO est interviewée à nouveau.
CATHERINE CANO
Je veux pas juger et je suis
pas là pour juger les autres.
C'est sûr que moi, je suis
rigoureuse. Moi, ils sont venus
me chercher parce qu'ils savent
que je sais bien gérer. C'est
vrai que c'était pas une bonne
idée d'être opaque. Personne
ne peut l'être aujourd'hui de
toute façon. Les gens exigent de
savoir où l'argent va. Dans le
fond, c'est l'argent du public.
Marchant dans une rue parisienne, ÉTIENNE s'adresse au public de l'émission.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER
Ce qui est certain, c'est que
les méthodes de Catherine Cano
passent pas inaperçues. Elle
donne un coup de pied dans la
machine, m'a dit un employé, une
autre qu'elle tente un ultime
ménage de l'organisation.
Le simple fait d'accueillir
un journaliste comme moi
pendant une journée, dans
certaines réunions notamment,
déjà ça, c'est du jamais vu.
Dans une salle de conférence, une réunion avec CATHERINE CANO a lieu.
CATHERINE CANO
OK, on commence avec lequel?
Dans son bureau, CATHERINE CANO est interviewée de nouveau.
CATHERINE CANO
On est dans une grosse
réforme présentement, OK?
Réforme de l'institution.
Tu sais, les grands sommets
où ça parle longtemps puis
ça dure une demi-journée puis
on a l'impression qui s'est rien
fait, rien dit. Nous, on coupe
ça. On est en train de revoir
ce fonctionnement-là pour être
plus proches justement des gens.
Dans une salle de conférence, CATHERINE CANO assiste à une réunion.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER (Narrateur)
Pour Catherine Cano,
l'organisation doit
absolument être utile
à la vie des francophones.
CATHERINE CANO
Les activités ont commencé...
Dans son bureau, CATHERINE CANO est interviewée à nouveau.
CATHERINE CANO
Si on veut la qualité
du français, si on veut,
sur le plan culturel, que
les artistes puissent aussi
importer, exporter leur art,
si on veut que sur le plan
économique, les francophones
gardent leur place et
non seulement ça, mènent
des innovations qui vont
faire que c'est pas Google
qui les a inventées,
mais c'est un francophone...
Dans la salle de conférence, lors d'une réunion, une FEMME s'adresse à CATHERINE CANO.
FEMME
L'anglais est prédominant,
mais le français, étant langue
officielle, doit être au jeu.
Des images des bureaux de l'OIF sont présentées.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER (Narrateur)
Mais justement, comment
se porte la langue française
dans le monde? Dans les
couloirs de l'OIF, je croise
Alexandre Wolff, qui est
bien placé pour me répondre.
Dans un couloir, ÉTIENNE rencontre ALEXANDRE WOLFF.
ALEXANDRE WOLFF
Comment allez-vous? Ça va
bien? Je vous en prie, entrez.
ALEXANDRE WOLFF montre un livre intitulé «La langue française dans le monde.»
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER (Narrateur)
Il est le directeur
de l'Observatoire de
la langue française et
travaille avec d'autres
à prédire le nombre futur
de francophones dans le monde.
Dans son bureau, ALEXADNRE WOLFF, directeur de l'Observatoire de la langue française, est interviewé.
ALEXANDRE WOLFF
C'est l'éducation en français,
c'est vraiment la clé...
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER (Narrateur)
On entend partout
qu'il y aura 500 millions
de francophones en 2050,
750 millions en 2070.
Mais l'expert croit important
de nuancer les prédictions
enthousiastes qui évoquent
une explosion du nombre
de francophones.
ALEXANDRE WOLFF
Tout dépendant évidemment
de la capacité des États
francophones à accueillir les
élèves qui arrivent massivement
dans les systèmes scolaires
et donc à former des professeurs
compétents pour un enseignement
de qualité. Et ça, c'est
un défi qu'on est pas sûrs de
relever et pour lequel il faudra
des moyens considérables.
Des images de CATHERINE CANO en réunion sont présentées.
ÉTIENNE FORTIN-GAUTHIER (Narrateur)
Après les scandales,
Catherine Cano demande aux
Canadiens de donner une autre
chance à son organisation.
Dans son bureau, CATHERINE CANO est à nouveau interviewée.
CATHERINE CANO
Le plus beau cadeau que
j'ai eu, c'est de venir ici,
parce que tous les jours, quand
je monte l'escalier pour venir
à mon bureau, j'entends toutes
sortes d'accents français.
C'est ça qu'il faut préserver.
Nous, le travail de l'OIF, c'est
de préserver la langue française
et les cultures francophones.
Générique de fermeture
Texte informatif :
Prochain épisode: la Serbie
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