TFO 24.7
TFO 24.7, le nouveau regard francophone. Un magazine qui divertit, informe et commente les découvertes sociales et culturelles de notre francophonie canadienne. TFO 24.7 met à l'avant-scène les artisans, les artistes, les jeunes, les entrepreneurs, les leaders et toutes celles et ceux qui font vibrer notre francophonie d'un bout à l'autre du pays. Reportages, chroniques, entrevues, humour, opinions, une émission qui pose un regard authentique sur notre identité franco-canadienne.


Vidéo transcription
Stick and poke : retour vers le passé du tatouage
C’est avec des aiguilles et des bonnes doses de patience que l’art du tatouage a vu le jour. Ses origines sont aujourd’hui dépoussiérées, grâce à la mode du “ Stick & Poke “. Il s’agit d’un processus semblable au pointillisme qui, bien qu’il dure plusieurs heures, permet au tatoué de passer un moment paisible et agréable. La galerie La Petite Mort a récemment accueilli le tatoueur Nicolas Lapointe, adepte d’un art en plein regain de popularité.
Un reportage de Daniel Groleau Landry.
TFO 24.7, le nouveau regard francophone.
Réalisateur: Daniel Groleau Landry
Année de production: 2013
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Sur fond de musique, défilent des images de la galerie d'art «La Petite Mort» et les interventions de NICOLAS LAPOINTE, un tatoueur stick & poke, GUY BÉRUBÉ, le propriétaire de la galerie d'art et PATRISHA ROWENA une adepte de tatouages stick & poke.
NICOLAS LAPOINTE
Je m'appelle Nicolas Lapointe,
j'habite à Ottawa, je suis
étudiant à l'Université d'Ottawa
en arts visuels et je tatoue
de façon stick and poke.
Dans le fond, c'est comme du
pointillism. C'est point par
point. Alors, on utilise des
aiguilles, dans le fond les
mêmes aiguilles que les machines
de tatouage, mais faut y aller
point par point. Alors, pour
faire une ligne, ça prend une
centaine de points et plus.
Pour faire des designs, bien là,
c'est ligne après ligne après
ligne. On parle de milliers
de points par tattoos.
C'est une question d'essayer
de rapporter aussi une façon
plus traditionnelle de
faire des tatouages.
GUY BÉRUBÉ
Avant la création du moteur,
pour le tatouage, c'était
à la main. Puis souvent,
les gens le demandent si
c'est plus ou moins douloureux.
Ça dépend de la personnalité,
mais d'après moi, c'est plus
paisible parce qu'on a
pas le son du moteur.
NICOLAS LAPOINTE
C'est vraiment une question
de contrôle, de dextérité,
de patience aussi. Ça devient...
À un certain moment qu'on est
vraiment dedans, juste faire,
ça devient quelque chose de
quasiment méditatif.
PATRISHA ROWENA
La machine, ça fait mal,
c'est une vibration aussi.
C'est une expérience
complètement différente. Tandis
que là, ça fait moins mal, ça
vibre pas, c'est vraiment bien.
NICOLAS LAPOINTE
Les gens
qui ont déjà une idée très
précise de ce qu'ils veulent.
Donc, soit un design ou une idée
préconçue de qu'est-ce qu'ils
veulent. Puis souvent, c'est
accompagné avec une
symbolism.
Puis il y en a d'autres qui
rentrent et puis ils trouvent
juste... C'est l'immédiat.
Ils viennent voir de l'art et,
puis tout à coup, ils décident
de se faire tatouer.
Souvent, on débute dans
l'enfance à dessiner, "doodler".
Puis le stick and poke,
il y a comme un lien entre
ces doodles-là qui sont, des
fois, un peu grotesque. Puis
cette forme de tatouage,
qui est aussi, d'une certaine
façon, grotesque.
GUY BÉRUBÉ
C'est une forme d'art.
Alors, souvent les gens disent:
"Pourquoi du tatouage?" Mais
on montre de tout ici: de la
performance, le chant, de tout.
NICOLAS LAPOINTE
Le stick and poke, ça devient
de plus en plus populaire.
Ça devient de plus en plus
acceptable. Alors, on recherche
tout le temps... Les gens
cherchent tout le temps des
nouvelles façons de faire
des choses un petit
peu plus extrêmes.
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