

TFO 24.7
TFO 24.7, le nouveau regard francophone. Un magazine qui divertit, informe et commente les découvertes sociales et culturelles de notre francophonie canadienne. TFO 24.7 met à l'avant-scène les artisans, les artistes, les jeunes, les entrepreneurs, les leaders et toutes celles et ceux qui font vibrer notre francophonie d'un bout à l'autre du pays. Reportages, chroniques, entrevues, humour, opinions, une émission qui pose un regard authentique sur notre identité franco-canadienne.
Vidéo transcription
Chronique Top 5 : Musique... "brutale"
AkoufèN est un band métal mélodique alternatif francophone qui a vu le jour à Timmins, en Ontario. Depuis 2008, AkoufèN a participé à plus de 75 spectacles, partant du Nord de l’Ontario jusqu’au Nouveau-Brunswick, y compris à des événements tels que La Brunante, Ontario Pop, les demi-finales du Festival de la chanson de Granby et la FrancoFête en Acadie.
Chanteur-guitariste du groupe AkoufèN, Matthieu Leroux, et le guitariste Marc-Antoine Joly nous donnent cinq bonnes raisons de faire de la musique « brutale ».
Réalisateur: Caroline Leal
Année de production: 2014
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MATTHIEU LEROUX et MARC-ANTOINE JOLY, du groupe Akoufèn, présentent «5 raisons de faire de la musique brutale».
Intertitre :
5. C'est thérapeutique
MARC-ANTOINE JOLY
La première raison de faire de
la musique brutale, ça serait
que c'est...quelque chose
de thérapeutique. Donc, c'est du
fun autant pour nous de le
faire que pour les gens qui
l'écoutent. Les gens qui
l'écoutent ont besoin de cette
musique-là pour dealer avec des
choses qui se passent dans leur
vie, comme nous on a besoin de
cette musique-là pour dealer
avec des choses qu'on
a dans notre vie.
Donc, je pense ça serait une
très bonne raison de faire...
MATTHIEU LEROUX
Ça sort la frustration.
MARC-ANTOINE JOLY
Oui, exactement.
Intertitre :
4. Les fans
MATTHIEU LEROUX
Écoute, les gens qui font
du métal, du rock, de la musique
brutale, ont les meilleurs fans.
Et ça, on va pas s'en cacher,
c'est vraiment... les meilleurs
amateurs de musique écoutent
de la musique qui rentre
dans le tas et qui fesse.
MARC-ANTOINE JOLY
Des gens qui sont dédiés à la
cause. Non seulement à l'écoute,
mais ils savent que c'est un
peu... c'est une musique qui est
en survie. Elle est toujours là,
mais elle deviendra jamais
un Justin Bieber, tu sais.
Donc, ce qui est important,
c'est que ça reste en survie
comme ça. Puis, les gens, je
pense qu'ils contribuent
à acheter, à aller à
des
shows,puis à promouvoir le
groupe, porter les t-shirts, en
discuter. Ça fait tout partie de
la culture de cette
musique brutale là.
Intertitre :
3. Les techniciens
MARC-ANTOINE JOLY
Souvent, t'amènes plus de
techniciens avec toi que de
membres dans ton
band. Parce que
t'as besoin de charrier du
stock. C'est très précis comme
musique. Les gens, ils pensent
que c'est une grosse cacophonie,
mais vraiment, ce que c'est,
c'est de la musique en dessous
d'un microscope, puis que tu
joues. C'est très précis.
Les vocales, c'est technique.
Les
shows sont plus ou moins
techniques. Donc, t'as besoin
justement des gens qui sont
techniques en arrière de ça pour
supporter le
band.Et je pense
que c'est un plus parce que tu
t'amuses avec ces gens-là, puis
ils te donnent un bon
feedback,
puis ils t'amènent à amener
un
showici à là.
MATTHIEU LEROUX
Et nous autres, tout le monde
sait qu'on est des princesses,
alors on laisse les techniciens
faire toute la job.
Intertitre :
2. Les sensations fortes
MATTHIEU LEROUX
Quand t'es parmi une gang de
gens, on joue de la musique
ensemble. T'as un petit groupe
folk, t'as un petit groupe jazz.
Mais t'as le gars de métal qui
crinque ses amplis à 11, puis
qu'on enterre tout le monde!
C'est toujours le fun d'être
le plus fort de la gang.
MARC-ANTOINE JOLY
On arrive, puis des fois, on
ébranle des têtes en jouant à
des festivals ou des places où
c'était peut-être un groupe folk
qui était avant. Puis, c'est
toujours une surprise. Autant
pour nous que pour eux,
je pense. Fait que des fois,
on fait: Oh, on joue dans ce
festival-là? C'est correct.
On va brasser du monde. Puis,
t'as toujours du monde qui dit:
"Oh, ça me rappelait quand
j'étais plus jeune, j'écoutais
ça," ou: "Oh, j'ai trippé!"
Tu te fais des nouveaux fans.
Mais oui, définitivement, faire
de la musique forte,
ça fait du bien.
Intertitre :
1. Les pochettes d'albums
MATTHIEU LEROUX
Moi, j'ai toujours trippé sur
les pochettes d'albums, surtout
maintenant que le vinyle
revient. Les grosses pochettes
d'album, c'est le fun à voir.
MARC-ANTOINE JOLY
Des fois, c'est le fun de voir
le contraste aussi entre
la musique que le groupe fait,
puis leurs pochettes. Des fois,
tu vas voir, c'est comme une
pochette... c'est comme: Wow,
ça a l'air brutal. Tu le mets,
puis finalement, c'est pas si
pire. Et des fois, c'est presque
un soleil. Tu te dis: Oh non,
ce band-là, par exemple, je
montrerais pas ça à ma mère.
On présente à l'écran la pochette de l'album «Le sixième sens» et le site Internet du groupe: www.akoufen.ca
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