

TFO 24.7
TFO 24.7, le nouveau regard francophone. Un magazine qui divertit, informe et commente les découvertes sociales et culturelles de notre francophonie canadienne. TFO 24.7 met à l'avant-scène les artisans, les artistes, les jeunes, les entrepreneurs, les leaders et toutes celles et ceux qui font vibrer notre francophonie d'un bout à l'autre du pays. Reportages, chroniques, entrevues, humour, opinions, une émission qui pose un regard authentique sur notre identité franco-canadienne.
Vidéo transcription
Nicole Robert : Comédienne, peintre
Nicole Robert, Torontoise d’adoption, se sent autant à l’aise en montant sur les planches que devant son chevalet de peintre. Cette touche-à-tout s’est frayée un chemin dans la carrière de comédienne, polyvalente, en multipliant les rôles à la télévision, au cinéma et au théâtre (Murdoch Mysteries, The Pledge, Mamma Mia, James and the Giant Peach). Mais elle a aussi renoué, en 2000, avec sa passion pour la peinture, et, depuis, elle donne vie à des portraits colorés et intimes, qui se veulent un prolongement de son expressivité de comédienne.
Réalisateur: Paul Ruban
Année de production: 2014
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NICOLE ROBERT, peintre et comédienne, nous entretient de son expérience professionnelle. Des images défilent pour illustrer son art.
NICOLE ROBERT
La figure, la face, le visage,
ça m'intéresse. Puis,
je me dis dans ma tête
que ça a rapport avec le
théâtre. Ça a rapport... Je sais
pas moi. Je fais les faces.
Je fais des faces, mais très
intéressée à leurs portraitures.
En tout cas, moi, dans
ma tête, ça a rapport.
NICOLE ROBERT
(Propos en anglais lors d'une performance théâtrale)
It's grown even larger.
NICOLE ROBERT
Bien le théâtre, tu es
dépendant d'avoir quelqu'un qui
t'engage. La peinture, je peux
le faire n'importe quand pour me
satisfaire, sauf que je trouve
la peinture plus difficile
émotionnellement. C'est
seul, c'est solitaire....
C'est plus difficile...
Ça me tracasse. Le théâtre,
c'est tellement social,
puis je me suis rendu compte
que je suis une femme très
sociale, alors c'est ça.
Et ça me prend les deux.
J'étais très gênée, petite,
et puis je me rappelle avoir dit
à ma maman, pauvre elle, que
je voulais être comédienne, puis
elle a ri. Elle a dit de même:
"Il faut que tu sois née dans
un milieu comme ça, puis
tu l'es pas, pauvre toi!"
Dans la fin des années 70... Je
suis vieille. Euh... Il y avait
beaucoup de
performance arts
qu'on appelait. Alors, j'étais
impliquée des fois avec des
gens. Je me déguisais, je
faisais des choses assez
comiques, puis ça a commencé
à me plaire de plus en plus
ces choses-là, puis j'ai pris un
cours de mime, puis je me suis
dit: Non, j'aimerais ça parler.
Puis j'ai été faire une audition
pour une école de théâtre comme
ça, puis j'étais plus âgée.
J'avais 25 ans. Puis ils m'ont
pris. Puis j'ai fait l'école,
puis ça a marché mon affaire.
Puis j'ai rien fait que ça. Je
veux dire, j'ai pas d'autres...
Je sais pas rien faire d'autre.
Je peins plus quand j'ai
une exposition qui s'annonce
naturellement, parce qu'il faut.
Ensuite, quand je vends des
peintures, il y a comme un trou.
C'est comme un de mes enfants
est parti, alors il faut
que j'en fasse plus.
La toile blanche, la première
étape, c'est qu'elle soit plus
blanche. Je mets toujours une
couche, disons de jaune ocre
ou quelque chose comme ça,
pour pas voir le blanc parce
que je suis pas capable.
Des fois, je dis je fais
de la peinture, mais je fais pas
vraiment de la peinture, parce
que ce que je fais, c'est
que je détruis plus que...
(rires)
Alors, je fais une surface pour
commencer avec du plâtre un peu.
Si je fais un visage, je peins
un visage assez réel, puis là,
bien je prends un peu d'eau
et je l'efface et je vois ce qui
reste. Puis là, je recommence.
Alors, c'est un processus
de mettre la peinture,
de l'enlever, d'en remettre,
de l'enlever et de la remettre,
et prendre du papier sablé, de
n'importe quoi, de gratter avec
mes ongles, avec des clous,
avec n'importe quoi.
Alors, c'est très texturé comme
ça. Je gagne ma vie en faisant
du théâtre. Je ne gagne pas
ma vie à faire de la peinture.
Mais on sait jamais.
Je pense que j'aurais
toujours les deux. Je viens
d'avoir 60 ans. Et puis...
la vie peut commencer
à 60 ans. On sait jamais.
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