

TFO 24.7
TFO 24.7, le nouveau regard francophone. Un magazine qui divertit, informe et commente les découvertes sociales et culturelles de notre francophonie canadienne. TFO 24.7 met à l'avant-scène les artisans, les artistes, les jeunes, les entrepreneurs, les leaders et toutes celles et ceux qui font vibrer notre francophonie d'un bout à l'autre du pays. Reportages, chroniques, entrevues, humour, opinions, une émission qui pose un regard authentique sur notre identité franco-canadienne.
Vidéo transcription
Entreprise EnTK : Chandails franco
Nouvelle entreprise à Ottawa, EnTK s’est donné pour but de designer des chandails à saveur franco-ontarienne pour tous les jours, pas seulement pour les jours de fête! Réalisés en coton, fait et imprimés au Canada, les chandails EnTK respirent la fierté franco-ontarienne!
Parmi les modèles les plus recherchés : Cigogne franco, Franco depuis 1615 Unisexe, Montgolfière franco pour femmes…
Portrait de Renée O’Neill qui est derrière cette idée.
Un reportage de Chantal Villemaire.
Réalisateur: Chantal Villemaire
Année de production: 2014
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RENÉE O'NEIL est la propriétaire de ENTK, une entreprise qui fabrique des chandails franco-ontariens. Elle accorde cette entrevue assise à son bureau. Au fil de ses propos, des images des chandails et de la fabrication des chandails défilent.
RENÉE O'NEIL
ENTK, c'est une entreprise de
chandails franco-ontariens, mais
des chandails franco-ontariens à
porter tous les jours. Quelque
chose qui n'est pas juste pour
les grandes occasions. Le
français a de la misère à avoir
la cote chez les jeunes. Est-ce
que c'est cool?
Comment c'est cool?
Je me suis dit: Bien au moins,
s'il y avait un chandail
intéressant à porter... Je veux
dire, je ne vais pas changer le
monde avec ça, mais c'est déjà
quelque chose. Quelque chose
dont les gens peuvent être
fiers, quelque chose qui
est pas moralisateur,
peut-être humoristique, mais
avec des designs intéressants,
que l'esthétique est importante.
J'ai lancé le projet il y a un
an avec le choix des designers
avec lesquels j'ai collaboré. Je
leur ai donné certaines lignes
directrices pour les designs. Il
y avait certaines choses que
j'avais un peu plus en tête,
mais je ne suis pas graphiste.
Moi, du graphisme, c'est
mettre du caractère gras et
du souligné, là... C'est pas mon
talent. Et je dois avouer... Je
les ai payés pour un
certain nombre d'heures
de remue-méninges.
Et puis quand ils m'ont
ramené leurs idées,
ça a été comme Noël.
Le "Restez calme" est le numéro
1, le "Franco-Ontariens depuis
1615" vend très bien aussi,
c'est un style de t-shirt, point
de vue graphique, plus
style chandail de baseball.
Il y a aussi le "Franco
sandwich", qui n'a peut-être pas
le plus beau nom au monde. Le
mot "Franco" est en sandwich
dans une fleur de lys. Moi,
je le trouve super beau et je le
porterais sans honte pour
aller faire l'épicerie.
Un autre qui a beaucoup,
beaucoup la cote, c'est la
montgolfière franco qui est
composée des trilles du drapeau
franco-ontarien. Très
joli, pour enfant.
Une de mes priorités, par
exemple, c'est vraiment de
commencer à offrir des chandails
pour les autres francophones,
partout au Canada. J'aimerais
pouvoir offrir au moins un
chandail pour chaque communauté
francophone, dans chaque
province. Donc, au moins
un t-shirt franco-manitobain, au
moins un t-shirt fransaskois.
On est rendus à une époque où,
je crois, s'afficher comme
Franco-Ontarien est un geste
politique. Parce que si on ne
s'affiche pas, bien dans ce
cas-là on est invisible. Et
si on est invisible,
on n'existe pas.
On est tous des
Franco-Ontariens. Moi, un
Franco-Ontarien, c'est quelqu'un
qui parle français en Ontario et
qui choisit de vivre une partie
significative de sa vie en
français. Être né ici, ce n'est
pas un critère. Si tu parles
français et que tu es en
Ontario, tu choisis de
parler français, tu es
un Franco-Ontarien.
Ça ne me dérange pas d'entendre
la francophonie avec des
accents haïtien ou congolais
ou vietnamien. C'est la
francophonie, ça
la rend vivante.
Le français devient un choix. Et
puis on ne peut pas forcer les
gens à prendre ce choix-là. Moi,
je ne peux pas me torturer
à savoir ce que mes enfants vont
prendre comme décision. Je peux
les élever à être fiers de leur
langue, fiers de leur histoire
et si on développe cet amour-là,
la langue va survivre. Mais s'il
finit par ne pas y avoir
d'avantage personnel pour
quelqu'un de parler français,
eh bien... c'est fini.
Le 25 septembre, c'est le moment
pour nous de se rappeler qui on
est. Je pense que c'est bon
d'avoir une journée où
on a notre fête, à nous.
Puis, j'espère que ça va prendre
de l'ampleur et que ça va
devenir quelque chose de plus
grand, un moment pour
vraiment célébrer.
Bonne fête, Ontario français!
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