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Vidéo transcription
Top 5: Traditions de Noël qui disparaissent
À la base une fête chrétienne, Noël est devenue très commerciale. Connaissez-vous l’origine de l’homme à la grosse barbe blanche et au costume rouge qui distribue les cadeaux aux enfants le 24 décembre? Père Noël, originellement Saint-Nicolas tient son nom de la religion chrétienne. Pour plusieurs Canadiens cet aspect religieux se dissipe un peu plus chaque année. Pierre Anctil, spécialiste de l’histoire canadienne et professeur à l’université d’Ottawa nous présente cinq traditions de Noël qui disparaissent peu à peu.
Réalisateur: Caroline Leal
Année de production: 2015
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PIERRE ANCTIL, professeur d'histoire canadienne, présente «5 traditions de Noël qui disparaissent».
Intertitre :
5. Saint-Nicolas
PIERRE ANCTIL
Avant le fameux père Noël
qu'on connaît aujourd'hui, il y
avait des Saints de l'Église,
en particulier saint Nicolas,
qui représentait, en quelque
sorte, le personnage qui donnait
des cadeaux aux enfants.
C'était un évêque de l'église
catholique, saint Nicolas,
qui a vécu au 4e siècle de notre
ère, et qui a représenté cette
tradition pendant longtemps.
On disait: "C'est saint Nicolas
qui te donne des cadeaux,
c'est la fête de saint Nicolas."
Aujourd'hui, évidemment,
on parle moins de ça, on pense
plus au père Noël commercial
qu'on voit, et ça, c'est une
invention beaucoup plus récente.
Intertitre :
4. Le bas de Noël
PIERRE ANCTIL
Avant d'emballer les cadeaux
dans du beau papier et de faire
des belles boîtes, les gens
étaient pas dans ce contexte,
vivaient de façon plus modeste.
Alors, on prenait un bas, un
gros bas d'hiver, et on mettait
des friandises dedans ou des
cadeaux, souvent, des oranges,
des noix, des choses qu'on
voyait pas en plein hiver,
et on remettait ça aux enfants.
On accrochait ça. C'était
la forme que prenait, plus
traditionnellement, avant notre
période, le cadeau de Noël.
Intertitre :
3. La crèche
PIERRE ANCTIL
La crèche, c'est une tradition
européenne probablement qui
remonte au moyen-âge. Alors,
on mettait en scène la naissance
du Christ dans le lieu où
l'Évangile disait que le Christ
était né, donc, dans une étable.
Ça prenait une très grande
importance, parce qu'on amenait
le petit Jésus le jour
de Noël, le 25, à s'asseoir,
à se présenter dans la crèche,
et on en faisait une cérémonie,
donc, une procession ou
l'occasion d'une prière ou
l'occasion de vraiment souligner
la naissance du Christ.
Intertitre :
2. Les chants religieux
PIERRE ANCTIL
Alors, une des traditions,
c'était de passer de maison
en maison, et puis, donc,
d'entonner les chants de Noël
pour des familles qui se
regroupaient à la porte.
On pouvait faire ça le soir
du 25 ou durant la journée. On
attendait la naissance du Christ
pour faire ça, et c'était
essentiellement, évidemment, des
chants religieux, des chants qui
avaient une tradition, parfois,
dont on ne connaissait pas
l'auteur. Les mélodies étaient
connues, les paroles étaient
connues souvent en latin.
Et on chantait ça pour faire
valoir le moment précis où
la fête avait lieu. Ça prenait,
évidemment, pas une forme
commerciale. C'est avant que
l'on enregistre la voix. C'est
avant qu'il y ait des disques,
c'est avant qu'il y ait la
télévision. Alors, c'était pas
le talent qui était important,
c'était la chaleur, l'intensité
du moment. Et on faisait ça
pour plaire aux gens
et pour être ensemble.
Intertitre :
1. La messe de minuit
PIERRE ANCTIL
C'était...
probablement, la messe de
minuit, la plus grande occasion
solennelle sur le plan
religieux, la naissance du
Christ. C'était aussi un grand
évènement social, et c'était
un évènement très, très joyeux.
Alors, c'est comme un
des sommets du calendrier
de l'époque qui se confondait...
Le calendrier religieux et le
calendrier civil étaient une
seule et même chose. Aller à la
messe de minuit dans le froid,
en plein hiver, et à un moment
où on s'attend pas d'être
à l'église... Alors, c'était,
évidemment, ça touchait le
merveilleux, l'extraordinaire.
Ça avait une qualité tout à fait
particulière. En plus, on est
dans une époque, évidemment,
où tout le monde est croyant,
ou du moins, tout le monde
pratique la foi ouvertement
dans des milieux à petite
échelle. C'est très différent
de ce qu'on connaît aujourd'hui.
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