

TFO 24.7
TFO 24.7, le nouveau regard francophone. Un magazine qui divertit, informe et commente les découvertes sociales et culturelles de notre francophonie canadienne. TFO 24.7 met à l'avant-scène les artisans, les artistes, les jeunes, les entrepreneurs, les leaders et toutes celles et ceux qui font vibrer notre francophonie d'un bout à l'autre du pays. Reportages, chroniques, entrevues, humour, opinions, une émission qui pose un regard authentique sur notre identité franco-canadienne.
Vidéo transcription
Stéphanie Bourgault-Dallaire, auteure en vogue
Stéphanie Bourgault-Dallaire est une auteure à la plume habile qui manie humour et tragédie avec brio. La Franco-Albertaine d’adoption vient de publier son deuxième roman chez Libre Expression, Abigaëlle et la séduction prénatale. Son premier livre, Abigaëlle et le date coaching, paru en avril 2015, a connu un succès retentissant auprès des lecteurs du Québec et des francophones ailleurs au pays, plus particulièrement dans l’Ouest canadien. Une belle réussite pour cette enseignante de 32 ans, mère de deux enfants.
Année de production: 2015
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STÉPHANIE BOURGAULT-DALLAIRE est une auteure. Elle est au gama café, où elle accordera une entrevue. Elle présente à la caméra son second roman.
STÉPHANIE BOURGAULT-DALLAIRE (Narratrice)
Je m’appelle Stéphanie
Bourgault-Dallaire.
Je suis auteure.
Cet automne, j’ai publié mon
second roman,
Abigaëlle
et la séduction prénatale,
la suite de
Abigaëlle et
le date coaching.
STÉPHANIE BOURGAULT-DALLAIRE est présentée ensuite dans la classe où elle enseigne et, plus tard, dans la chambre de ses enfants, que l’on aperçoit en arrière-plan.
STÉPHANIE BOURGAULT-DALLAIRE (Narratrice)
Je suis enseignante à la
maternelle et la maman
d’Arielle, 3 ans,
et d’Adrien, 1 an.
STÉPHANIE BOURGAULT-DALLAIRE est assise au gama café et accorde une entrevue.
STÉPHANIE BOURGAULT-DALLAIRE
C’est des romans de fiction qui
visent une clientèle plutôt
féminine, mais qui ont quand
même suscité de l’intérêt chez
les hommes aussi parce que je
vais aborder les relations
interpersonnelles.
Dans le premier tome, je parle
beaucoup du célibat et comment
on se sent quand on est... quand
on cherche l’amour, la pression
des gens autour de nous, et
comment à notre époque aussi
tous les moyens sont bons pour
rencontrer quelqu’un. Mais en
même temps, on a tant de moyens
qu’on finit par pas
rencontrer personne.
Et puis dans le deuxième, c’est
certain qu’avec la grossesse
inattendue de Abigaëlle et de
Guillaume, on les voit, comment
est-ce qu’ils apprennent à
se connaître puis tout ça.
Alors, ça peut rejoindre
un lectorat assez large.
L’écriture, pour moi, ça a
commencé, je pense que c’est
quelque chose que j’ai
toujours souhaité faire. J’étais
adolescente, je lisais beaucoup.
C’est quelque chose qui fait
partie de moi. C’était peut-être
un rêve que j’avais, mais que
je... que je tenais en laisse.
Je lui donnais pas d’espace.
Puis mon mari m’a dit: "Mais
qu’est-ce qui t’arrête à écrire
un roman?" Il savait que
je voulais faire ça. Puis je lui
disais: "Ah bien... Pff...
Je suis jeune, je sais pas si je
suis vraiment prête..." Je me
trouvais toute sorte d’excuses.
"Ah, j’ai pas de prénoms pour
mes personnages, je veux pas
faire ça sur l’ordinateur
de l’école, c’est pas
professionnel..." Puis ce soir-
là, Réjean m’a emmené dans une
petite boutique acheter
un ordinateur... un petit
ordinateur usagé.
STÉPHANIE BOURGAULT-DALLAIRE est assise dans un café et écrit à l’aide d’un ordinateur portable.
STÉPHANIE BOURGAULT-DALLAIRE
(Poursuivant l’entrevue)
Il m’a commandé un livre des
dictionnaires des prénoms qu’on
reçoit quand on est enceinte. Il
a mis tout ça devant moi et il a
dit: "Bien là, si tu le fais
pas, c’est juste parce que
tu veux pas le faire."
Je me suis assise et j’ai fait
des recherches sur Internet.
Comment ça se passe? Ça doit pas
être si compliqué que ça
se faire publier. Et là, j’ai eu
toute la claque dans la face de
voir que ça allait pas être
facile. Que peu d’auteurs, peu
de manuscrits vont devenir
des romans. Je voyais des
statistiques comme 3 % de
manuscrits envoyés à des maisons
d’édition vont devenir
de vrais livres publiés.
Ça a pris trois semaines avant
que je reçoive un téléphone de
l’adjointe à l’édition au groupe
Libre Ex pour me dire qu’il
y avait un intérêt pour mon
manuscrit et on me demandait:
"Où est-ce que tu as envoyé ton
manuscrit? As-tu reçu d’autres
propositions de contrat?"
Puis là, tout à coup, je
sentais l’urgence pour eux
de m’accrocher comme auteure.
STÉPHANIE BOURGAULT-DALLAIRE est avec les enfants de sa classe et, ensemble, ils font des activités de dessin et de bricolage.
STÉPHANIE BOURGAULT-DALLAIRE
(Poursuivant l’entrevue)
C’est possible d’être ici,
d’avoir une adresse ici et
d’être publié partout. C’est pas
ton adresse qui compte. C’est le
talent que tu as. Ce que tu as à
offrir, peu importe l’art qui
t’allume. Alors, c’est vraiment
de donner confiance aux gens
afin que le côté minoritaire de
notre situation soit plutôt une
saveur, soit quelque chose qui
nous définit, qui fait qu’on
se démarque et non pas un
obstacle à notre parcours.
STÉPHANIE BOURGAULT-DALLAIRE est à la maison avec son conjoint et ses enfants pour le repas.
STÉPHANIE BOURGAULT-DALLAIRE
(Poursuivant l’entrevue)
Je crois qu’il y a encore un
bout de chemin à faire pour que
les artistes franco-albertains,
franco-canadiens aient une
visibilité plus large que ce
qu’on a présentement. Mais
est-ce que c’est une bataille?
Non. C’est pas une bataille. La
bataille, elle est déjà gagnée.
C’est juste une question de
faire une campagne de séduction
parce que quand les gens
apprennent à nous connaître,
tout de suite, c’est...
c’est l’engouement. Il y a
pas d’autres mots.
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