

TFO 24.7
TFO 24.7, le nouveau regard francophone. Un magazine qui divertit, informe et commente les découvertes sociales et culturelles de notre francophonie canadienne. TFO 24.7 met à l'avant-scène les artisans, les artistes, les jeunes, les entrepreneurs, les leaders et toutes celles et ceux qui font vibrer notre francophonie d'un bout à l'autre du pays. Reportages, chroniques, entrevues, humour, opinions, une émission qui pose un regard authentique sur notre identité franco-canadienne.
Vidéo transcription
Sports pickup Saint-Boniface, une idée de Nicolas Audette
Il y a quelques années, au lieu de passer son hiver à rien faire sur son divan, Nicolas Audette a décidé de créer un groupe Facebook pour encourager sa communauté et ses amis de profiter des patinoires extérieures de Saint-Boniface. Le groupe « Sports pickup Saint-Boniface » compte aujourd´hui 175 membres et agit comme un babillard communautaire où des matchs de hockey s’organisent spontanément. Tant qu’on est bien habillé et bien entouré, l’hiver ce n´est pas si mal après tout. Rencontre avec Nicolas Audette, le fondateur du groupe Sports pickup Saint-Boniface.
Année de production: 2015
video_transcript_title-fr
NICOLAS AUDETTE, fondateur du groupe Sports Pickup Saint-Boniface, accorde une entrevue.
NICOLAS AUDETTE
Je sais pas, c’est spécial, l’hiver.
C’est... Sans l’hiver,
ce serait juste trop facile
vivre à Winnipeg, je sais pas.
Moi, je vis à Winnipeg depuis
comme cinq ans, peut-être.
Je suis venu de la campagne et
je trouvais que c’était plate,
l’hiver, et que je faisais rien
et j’étais assis sur mon divan
en train de faire
absolument rien.
NICOLAS AUDETTE est chez lui et consulte Facebook.
NICOLAS AUDETTE
Voilà une couple d’années, je me
suis dit: Tu sais quoi? Je suis
tanné de me plaindre et je suis
tanné de détester l’hiver.
Et je me suis dit: Pourquoi pas
aller faire du hockey
avec des amis?
NICOLAS AUDETTE marche à la tombée du soir équipé d’un bâton de hockey et de ses patins. Il se rend au centre communautaire Notre-Dame où il y a une patinoire extérieure.
NICOLAS AUDETTE
On avait comme un groupe d’amis,
moi et peut-être deux ou
trois autres personnes,
qu’on s’envoyait toujours
des messages, des textes, et on
se disait: "Hé, tu veux-tu aller
jouer au hockey? Tu veux-tu
aller jouer au hockey?"
"Non, moi je suis pas
disponible." "OK, oui, mais
toi appelle lui et moi je vais
appeler lui." Et ça devenait
comme vraiment compliqué.
NICOLAS AUDETTE et ses amis chaussent leurs patins.
NICOLAS AUDETTE
Et je me suis dit que j’allais
juste créer un groupe Facebook
et qu’on allait pouvoir mieux
se communiquer comme ça.
On a commencé à inviter d’autre
monde pour jouer, parce qu’on
s’est dit: Peut-être d’autre
monde veulent se joindre à nous
et ce serait le fun si on avait
plus de monde pour jouer.
Et cette année, on est rendus
à 175 personnes à peu près.
NICOLAS AUDETTE et ses amis jouent au hockey.
NICOLAS AUDETTE
Des fois, c’est moi ou des
fois c’est quelqu’un d’autre,
mais quelqu’un va juste
publier dans le groupe et dire:
"Hé, j’ai rien ce soir, 7 h.
Est-ce qu’il y a du monde
qui veulent faire une game?"
Des fois, il y a comme personne
qui va répondre. Des fois tout
le monde est occupé. Des fois,
il y a une ou deux personnes.
Et des fois, ça tombe qu’il y a
comme 15 personnes qui vont
répondre et tout le monde
va se rassembler ce soir-là.
Tu sais jamais jusqu’à tant
que t’arrives combien
de monde il va y avoir.
MATHIEU MASSÉ, un participant, accorde une entrevue.
MATHIEU MASSÉ
Je suis arrivé à Winnipeg
ça fait juste un petit peu plus
que deux mois maintenant.
C’est jamais quelque chose de
facile de rencontrer du monde et
puis je me considère quand même
assez sociable, et j’ai pas
de problème avec ça.
Mais justement, c’est des
groupes Facebook qui sont comme
ça, qui font en sorte qu’on
rencontre du nouveau monde.
C’est rare qu’il y ait du sport
gratuit de nos jours. Ça coûte
tellement cher faire du sport;
du ski, du hockey compétitif.
Bien là, tu peux juste te
pointer à la patinoire au coin
de la rue ou de l’autre côté
de la ville ou whatever
et faire du sport gratuitement.
SARA FOURNIER, une participante, accorde une entrevue.
SARA FOURNIER
J’ai joué "compétitivement"
pendant ma jeunesse et, là,
depuis l’âge de 17 ans je dirais
j’ai juste... Je joue plus.
Alors, pour moi,
c’est une occasion
de me remettre sur la glace.
Moi, j’ai découvert le groupe...
J’imagine que c’est à travers
de Nicolas. Nicolas, c’est
mon chum. Eh que t’es cute.
Et, c’est ça, tu joues, tu sais.
T’as pas besoin de t’inquiéter
si t’es bon ou pas bon,
si tu tombes sur la glace, si tu
te pètes la gueule ou whatever.
NICOLAS AUDETTE
Le centre
communautaire Notre Dame
est vraiment comme dans
le cœur de Saint-Boniface,
dans le vieux Saint-Boniface.
Des fois, il y a des jeunes
enfants avec leurs parents.
Des fois, il y a du monde qui
apprennent à patiner. Et il y a
vraiment toutes sortes de gens
là. Ça te donne un peu... Tu
peux un peu connaître le pouls
de la communauté en allant
voir quelle sorte de gens
qui se promènent, qui
hang out
à la patinoire dehors.
C’est charmant, ça peut être
charmant l’hiver. Il y a
de belles choses qui se passent
en hiver, mais il faut
juste sortir de chez nous
et aller les découvrir.
Épisodes de TFO 24.7
>Choisissez une option de filtrage par âge, fiction, ou saison
-
Catégorie Saison
-
Catégorie Divertissement
-
Catégorie Documentaire
-
Catégorie Éducation
-
Catégorie Fiction
-
Catégorie Musique
-
Catégorie Reportage