

TFO 24.7
TFO 24.7, le nouveau regard francophone. Un magazine qui divertit, informe et commente les découvertes sociales et culturelles de notre francophonie canadienne. TFO 24.7 met à l'avant-scène les artisans, les artistes, les jeunes, les entrepreneurs, les leaders et toutes celles et ceux qui font vibrer notre francophonie d'un bout à l'autre du pays. Reportages, chroniques, entrevues, humour, opinions, une émission qui pose un regard authentique sur notre identité franco-canadienne.
Vidéo transcription
LES DEUX VISAGES DU LAC TÉMISCAMINGUE
Témiscamingue provient de l’algonquin Temikami qui veut dire eaux profondes.
Dans le nord de l’Ontario, le lac Témiscamingue est une source d´unité. La notion de province entre l´Ontario et le Québec qui se partagent les rives du lac n´existe pas; les habitants se sentent simplement des résidents du Témiscamingue et partagent l´amour du lac et travaillent ensemble à sa préservation. Yves Renson, qui habite Haileybury, partage l´histoire et les légendes inspirées du lac Témiscamingue.
Réalisateur: Joanne Belluco
Année de production: 2017
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Dans ce reportage, YVES RENSON accorde une entrevue à propos du lac Témiscamingue. Ses propos en narration sont appuyés par différentes images du lac. À certains moments, YVES est sur le quai près de sa maison et contemple le lac.
YVES RENSON (Narrateur)
Le lac Témiscamingue, c’est
celui qui est devant la fenêtre
de ma cuisine et de mon salon.
Ma maison est logée sur le bord
du lac Témiscamingue.
C’est l’élément qui me fait vivre
et qui me fait sourire tous les
matins et qui me permet d’avoir
un plaisir toujours renouvelé
d’habiter ici dans le nord
et de profiter d’une belle vie.
Le lac Témiscamingue est un lac
unique au monde pour sa beauté,
mais surtout pour sa profondeur.
Il fait presque
212 mètres de profondeur.
Le lac Témiscamingue, ça vient
du mot
temikami qui veut dire
«eaux profondes». Et quand
on pense que son altitude est
à 175 mètres au-dessus du niveau
de la mer, ça veut dire que si
on ouvrait toutes les bordures,
l’eau de la mer pourrait couler
dans le fond du lac.
La plupart du temps, un grand
lac ou une étendue d’eau, c’est
un obstacle et c’est quelque
chose qui empêche qu’on se
réunisse. Paradoxalement ici,
dans le nord de l’Ontario,
le lac Témiscamingue, c’est une
source d’unité. C’est le lien
qui nous unit. Alors, de plus
en plus, on travaille énormément
entre les deux provinces. Pour
nous, la notion de provinces,
Québec, Ontario, ça n’existe
pas. On est des habitants
du Témiscamingue, on travaille
ensemble du point de vue
économique, du point de vue
culturel, du point de vue
social. Ceux et celles
qui restent autour du lac sont
mus par une même idée, une même
volonté de vivre ensemble et de
travailler ensemble. À tous les
niveaux, c’est le lac qui nous
réunit, qui nous unit. C’est
un lac vivant, c’est un lac
surprenant. Vu sa grandeur,
les vagues peuvent être
impressionnantes et il suffit
d’un changement de temps.
En quelques cinq-dix minutes,
on peut passer d’un lac calme
à une mer déchaînée.
Le lac Témiscamingue, il fait
partie de l’imaginaire. Toute
son histoire est un mélange
de bien et de mal, de joie et de
peine. Et sur les bords du lac
Témiscamingue, il y a un endroit
absolument fantastique, il y a
une énorme falaise qu’on appelle
le rocher du diable. C’est
un rocher énorme qui se surélève
presque 100 mètres au-dessus
du lac, et à cet endroit,
évidemment, on peut y voir
la main de Dieu qui a voulu
faire un cadeau à l’homme pour
lui montrer toute sa beauté.
Mais vu que c’est des cailloux
qui déboulent et qu’on peut
tomber d’en haut et qu’on peut
s’écraser en bas, on peut voir
la main du diable, le côté
plus sombre de cet aspect
géographique.
Des photographies d’archives sont présentées. Des bâtiments ont été la proie des flammes et se trouvent au milieu de champs.
YVES RENSON (Narrateur)
Il y a eu
des immenses incendies dans la
région et c’est grâce au lac que
les habitants de Haileybury en
particulier ont survécu, parce
qu’ils étaient complètement
encerclés par les flammes et
c’est en se jetant dans le lac
avec des couvertures qu’ils
ont pu échapper à la mort.
Une sculpture est présentée. Elle représente une femme dans l’eau qui tend un bébé à un homme sur la berge.
YVES RENSON (Narrateur)
Bien sûr, dans tous les grands
lacs, il y a une part
de mystère. L’eau n’y est pas
si claire que partout ailleurs.
Alors certains ont été
privilégiés d’être face à face
avec le monstre du lac
Témiscamingue. C’est une espèce
d’énorme serpent avec une grosse
tête. Et on ne sait pas trop
ce qu’il fait de ses victimes.
Le lac est présenté une dernière fois. Il y a un peu de brouillard. Soudainement, une forme émerge de l’eau quelque peu. L’image demeure ainsi figée.
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